Je tombe en sucre, comme disait ma regrettée daronne. Je minaude pour un rien.
Il pleut des cordes, ce qui est un peu normal à cette époque de l'année.
Mais du coup le sirop d’la rue m’a laché. Je me suis fait un nouvel ami, mon poêle et un autre pour couronner mon autarcie, le congel.
C'était l’immense avantage du canis lupus, le sortir qu’il vente ou qu’il neige.
C’est, hélas, bien fini.
La, cette catin d’Aergie m’a pris le mou, et je sors plus de ma caverne. Forcément je cuisine plus, je vais donc prendre quelques kilos, ma gourmandise ayant dépassé ma soif, qui est pourtant légendaire.
Ce calfeutrage ne ralentit pas mes occupations, entre jouer la vestale, préparer le repas, faire un peu de logiciel photo, bricoler deux trois trucs inutiles, comme des nichoirs à mésanges, la journée défile vitesse petit V. Et je vous parle pas de lire un peu, ce fameux ‘mort à crédit’, pécho dans la boîte à livre, en format livre de poche de 1966 avec une police ridiculement minuscule. Livre sur lequel je planche laborieusement avec mes binocles depuis plusieurs semaines page après page avant de plonger dans le noir. La sieste, ou le sommeil.
Comme un archéologue des mots. J’en suis même à recoller la couverture jaune froissée, cornée et qui barre en sucettes, avec les étiquettes de la même couleur d'amas-zone que je conserve sur un morceau de plexi sous mon bloc papier .
Je suis un collectionneur d'étiquettes de logistique. Avouez que ce n'est pas banal. Mais ça m'évite de chercher le dérouleur de scotch quand j’en ai besoin.
Ce con à sa vie propre et n’est jamais où on l’avait posé la dernière fois.
D'où l’utilité de ces post-it collants aux termes nébuleux ‘B 24.6b driver AID 345’. Comme un code secret certainement pour ne pas louper ma boîte aux lettres ou pourtant, immanquablement, ils finissent leur chemin.
Quand je sors jusqu'à cette fameuse grottinette, je veux dire cette petite caverne à prospectus taillée dans le pilier de la porte du jardin, ce fameux lien avec le monde extérieur, j’en profite, coiffé de mon ridicule bonnet et couvert de ma veste canadienne à carreaux rouges, toute aussi naze, pour aller faire un peu de petit bois et rentrer un set de bûches. Le bosco dit que je ressemble de plus en plus à un charclo.
#CPAFO
C'est mon bol d'O2 journalier quand le fond de l’air est frais. La tempête de ce vendredi est pompon, celle de lundi s’annonce tordue aussi.
Sur Bluesky elles sont déjà là. Le nombre de nouveaux venus intéressés par mes bons points, je veux dire mes images toutes schmoutes, est impressionnant. Comme si un alien moche s'était gratté le fondement aux states, niquant son jouet X.
Sinon , ce matin en sifflant mon kawa, en cette semaine du lundi bleu, la première chose que je me suis dis en regardant mes piafs grailler en nombre sur leur balançoire :
T’es quand même encore pêchu pour une vieille brêle, tu crois que la fête va durer encore longtemps ?
Cela m’a rempli instantanément de bonne humeur pour la journée. Mais ce n’est pas une raison pour laisser mes clefs sur la porte, en cas d’interruption de programme, le bosco ne pourra plus rentrer en sortant du taf.
En causant piaf n’oubliez pas le comptage de la LPO ce weekend.
Voilà, on va finir janvier, mais je suis pas pressé d'être au mois suivant vu comment déjà ce janvier ‘stinks’ pour jaspiner rosbeef.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Allez y causez !
Avec le renouveau des trolls qui se la racontent, je modère systématiquement, normal ,je suis seul maitre à bord.
Donc ceux qui ne savent pas se tenir vont à la planche direct..
POST-SCRIPTUM : "toutes les fautes d'orthographe ou erreurs de conjugaison sont totalement indépendantes de notre volonté"