07 janvier, 2025

Ze last of Charlie

 
Je sais, j'avais dit je memet en retrait,  MAIS !

Hier en sortant acheter mon canard,  je suis tombé sur le numéro spécial de Charlie .

Un geste pour l’anniversaire, je le prend.

La réaction du vendeur du magasin de presse m’a amusé. Son regard s'est perdu dans le vide, comme si je devenais transparent. Un sentiment étrange, comme quand j'achetais des capotes à la pharmacie étant jeune. je l'ai senti géné le jeune homme.
Cela m’a amusé.

Je l’ai feuilleté rapidement. Et puis je suis tombé sur ce dessin en pleine page. Du coup je vous le mets en tête de gondole. 

Charlie sonne toujours juste.


Dix ans. Je me rends plus bien compte comment le temps file. Dans mon blogroll, j’ai trouvé le texte du capitaine très bien , il sonne juste aussi.
Je me rappelle de la manif, à l'époque je faisais encore des photos. tiens le 07 janvier 2015 en soirée



Rien n’est jamais acquis quand il s’agit de Liberté, disait hier dans la lucarne l’avocat de Charlie.


Même si les vieux rabougris dans mon genre n’ont pas mis d’eau dans leur pinard, beaucoup de jeunes délayent et tournent mille fois leur mots avant d’en parler. 

Ils sont Charlie MAIS !

Il n’y a pas de mais quand on cause liberté.



J’ai souvent l’impression d'être le dernier Charlie dans ma cambrousse. C’est l’avantage des anniversaires de trom. Je me sens moins seul avec tout ce battage médiatique.




05 janvier, 2025

vœux & bilan


Bon
.
Je manque un peu d'inspiration.

Déjà, bien qu'étant un affreux croulant de pirate, je veux dire pour être concret, sans foi, ni loi, je peux quand même vous souhaiter à tous, vi, j’ai bien dit tous, une bonne année 2025.
Bonheurs est mon mot pour vous cette année. J’ai passé l'âge de prôner la réussite, et pour la santé restons superstitieux.

L’avantage de présenter vos vœux dans un blog, c’est que vous oubliez personne.

Vous évitez aussi la bise. Je crains ce contact répandu. N’avez vous pas remarqué ? Maintenant souvent même les keums se font d’la lèche. Un genre d’accolade mafieuse , avec une bise.

Sans déconner.

D’abord je suis bien barbu désormais. Faut bien viser.
Comme si les poignées de main franche et secouées n'étaient plus d'actualité.
Adieu ceux qui voulant montrer leurs heures de salles tentaient de t'écraser les doigts, voire te démonter l'épaule par un rapide balayage à gauche.

Non désormais, de l'accolade molle avec une baveuse du même lot. Sûrement pour qu’on tente de déceler la marque d’after shave ou de  fumpar de MARQUE dont ces ramollis se pomponnent.
Dans le meilleur des cas.

Je croyais que cette tiktoquerie ne resterait que dans la génération Z, mais voilà pas que mes vieux potes de dos argentés, sûrement contaminés par leurs petits enfants, ne rentrent dans cette cosa nostra de Bisounours.

Bon.

J'arrête de râler. Faut pas débuter l’exercice en étant ronchon, c'est mauvais pour la puissance de mes sorts.

Sinon.

C'est aussi la période des bilans de blogs, je vais pomper sur les collègues.
Cette année a été fastueuse en notes, un peu grâce au challenge IWAK d’octobre.

Je crois qu’il n’y a qu'en 2011 où j'ai publié autant. Je suis plutôt taiseux en ‘guénérale’.
Voilà donc la première note de l'année .

Je réca-pépette, encore une fois.

Beaucoup de bonheur pour cette année où on aura la chance de ne pas avoir de jeux olympiques, ni de cathédrale inaugurée.

Et en bonus un ours béarnais grabataire comme premier ministre.

Une année de fête du slip du grand nawak.

Allez !

@+