j'ai tapé une photo d'une vielle note en tête de gondole, c'est vous dire la cosse. Un mois est passé. PILE un mois.
Buck est revenu dans une petite boîte en carton bien emballé. Un petit cylindre quand même assez lourd, avec un petit mot bien tourné de la pythie, ''accompagner,souvenirs'' tout ça.
Comme désormais tout est sur le ternet, le véto était presque étonné, que je me pointe cinq minutes après le livreur.
J'en ai profité pour rendre les plaquettes de médocs que j'avais en rab. A dix huit balles la planche, j’avais du rab. Puis si je peux éviter de me laisser aller à la cortisone pour kien, sait-on jamais. L’assistante voulait gentiment me faire un avoir, mais j'ai poliment refusé. Je lui ai dit de les refiler à qui en aurait l’utilité, un ami des canis dans le besoin.
Mes jours sont toujours aussi occupés, mais je sens bien que j’ai perçu cette fameuse troisième balle.
Vous savez comme dans la chanson de téléphone , le flipper.
On te donne trois balles ,la première t’es un môme…
Cette futée de réceptionniste m'a demandé ce que j’allais en faire du Fao, malgré mon air neutre, RAB style, elle a quand même senti le feeling. Je lui ai répondu que j’allais le mettre dans un trou d’eau battu par les vents qu’il adorait, vers ar c'hwezher. Comme c'etait un membre de l'équipage, on attend de se regrouper.
Ça lui à semblé une bonne idée.
En attendant, il est dans ma malle .
Sous le PC.
C'est un sentiment curieux. Je pose une main souvent en passant.
Superstitieux comme un pirate, ou la troisième baballe me manges trop la tête.
Nan ?
En attendant la virée sur la côte, quand je mange un biscuit, enfin deux, j'en garde un quart...
Pour les oiseaux dehors.
Je ne marche plus.
Ne sort que pour le frigo.
Bon. Il ne fait pas si chaud non plus.
Quelquefois je me pose au milieu de l’escalier. Comme si j'étais fatiqué.
Sans Dèc ?
Il faut que je me secoue pour la faire rebondir cette satanée balle.
Quand même !
Allez, encore une petite, nan, nan, nan, GRATUITE !