23 décembre, 2024

la troisième balle

 

j'ai tapé une photo d'une vielle note en tête de gondole, c'est vous dire la cosse. Un mois est passé. PILE un mois.

Buck est revenu dans une petite boîte en carton bien emballé. Un petit cylindre quand même assez lourd, avec un petit mot bien tourné de la pythie, ''accompagner,souvenirs'' tout ça.

Comme désormais tout est sur le ternet, le véto était presque étonné, que je me pointe cinq minutes après le livreur.

J'en ai profité pour rendre les plaquettes de médocs que j'avais en rab. A dix huit balles la planche, j’avais du rab. Puis si je peux éviter de me laisser aller à la cortisone pour kien, sait-on jamais. L’assistante voulait gentiment me faire un avoir, mais j'ai poliment refusé. Je lui ai dit de les refiler à qui en aurait l’utilité, un ami des canis dans le besoin.
Mes jours sont toujours aussi occupés, mais je sens bien que j’ai perçu cette fameuse troisième balle.

Vous savez comme dans la chanson de téléphone , le flipper.
On te donne trois balles ,la première t’es un môme…

 Cette futée de réceptionniste m'a demandé ce que j’allais en faire du Fao, malgré mon air neutre, RAB style, elle a quand même senti le feeling. Je lui ai répondu que j’allais le mettre dans un trou d’eau battu par les vents qu’il adorait, vers ar c'hwezher. Comme c'etait un membre de l'équipage, on attend de se regrouper.
 Ça lui à semblé une bonne idée.
 
En attendant, il est dans ma malle .
Sous le PC.

C'est un sentiment curieux. Je pose une main souvent en passant.
Superstitieux comme un pirate, ou la troisième  baballe me manges trop la tête.
Nan ?

En attendant la virée sur la côte, quand je mange un biscuit, enfin deux, j'en garde un quart...
Pour les oiseaux dehors.

Je ne marche plus.
Ne sort que pour le frigo.
Bon. Il ne fait pas si chaud non plus.
Quelquefois je me pose au milieu de l’escalier. Comme si j'étais fatiqué.
Sans Dèc ?

Il faut que je me secoue pour la faire rebondir cette satanée balle.
Quand même !

Allez, encore une petite, nan, nan, nan, GRATUITE !


08 décembre, 2024

Recycler la balançoire

 


Ah ah ! Damned ! Après la wasser c'est le zèph. Je viens de voir le petit arrosoir noir traverser le jardin comme si un footeux hystérique le poursuivait de son pied gauche.

Je deviens de plus en plus contemplatif.

Je reste posé là devant mon troisième café, soudain froid, à regarder mon bout de jardin.

J’ai bien appréhendé cette nouvelle marotte. Comme je n’ai plus de greffier, ni de clébard, je reporte mon occupation sur les piafs.
J’ai recyclé la seconde balançoire que j’avais confectionné pour les jolies grenouilles du neveu et leur symposium sur les kokeshi de cet été.
J’ai rajouté des bords à la planche, un toit en ardoise pour respecter les règles du PLU, raccourcit la corde et accroché le tout à la première branche du pin de mes enfants qui a vraiment bien poussé.

Tellement que quand le vent se déchaîne, comme aujourd’hui en alerte orange, je crains toujours une chute sur la maison.
Mais c'est l’arbre des mousses, alors mektoub !
Du coup je leur coupe, à ces satanés zozios, mes croûtes de pain le matin. Je sors la planche et l'immense couteau anglais à rosbeef de ma reum. Je m'applique. Des fines lamelles, recoupées ensuite en minuscules morceaux. Pour l'instant le bout de mes phallanges est passé à coté. De peu une fois où deux. C'est dans mon planning, après le vidage du poêle, la vaisselle du petit dèj et la coupe du petit bois.

Le plateau à pain est pris d'assaut par le rouge gorge et madame, les tourterelles et le couple de jacasantes pies. Il y a aussi des minuscules oiseaux à la robe de moineaux, une sorte de cousin des verdiers en plus petit, qui mangent les fruits et graines en reste du pain sportif.
Wesh ! ici y a que le pain et le bosco qui sont sportif.

A côté de mon porte-avions à miettes, il y a la colonne graines de tournesol, propriété unique de trois sortes de mésanges , à crête ou sans. Un ballet incessant je dois recharger tout les deux jours
Le satellite suivant c’est les boules de graisse que se réserve les moineaux.

J’ai installé ce dispositif pour éviter la venue d'une colonie de rats des champs, émigrés du compost et qui mangeaient le pain par terre. Le bosco était affolé de ces intrus. Le résultat est plutôt efficace. Sauf pour un jeunot que j’ai surnommé Mikko, qui grimpe via le tronc et redescend grailler par les cordes de la balancelle.

Au début je pensais changer les cordes, je ne manque pas de bouts abandonnés par la marée, mais je me suis ravisé.
J’ai toujours privilégié l’audace et les futés. Je ne vais pas m'arrêter maintenant que me voilà limite grabataire . Futé il l’est, le bosco ne l’a pas encore calculé.

Voilà ma note du jour, je vais vous abandonner,  faut que j’attaque ma ToDo matinales sinon ça va réclamer.

 



06 décembre, 2024

Il drache sa reum

 


 Il drache sa reum. Des tombereaux de flotte.  Cet aprèm je suis sorti pour trouver une chambre à air, je suis revenu à tordre. Surtout les pieds inondés,les sneakers, c'est confort, mais c'est pas étanche. J’ai posé mes chaussettes sur le haut du poêle et donc décidé de faire reprendre du service à mes bottes qui n’étaient dorénavant de sorties que pour les enterrements.

De facon j’ai pas beaucoup de suivi de boîtes à julots en perspective, vu que je suis désormais dans la catégorie plus devant que derrière.

Concernant mes pompes, pas si funèbre,

Il y a pas longtemps, j’ai anticipé en allant chercher de l'huile de pied de bœuf pour un entretien hivernal de mes cuirs.

  • Bonjour je voudrais de l'huile de pied de bœuf ?


La vendeuse de la boutique hippo-chic m’a repris direct.

  • Ça ne se fait plus mOssieur, ça abîme les coutures. J'ai de l'huile de vaseline c'est bien mieux.


Va pour la vaseline. Je date un peu sûrement. De souvenirs de mes lectures de jeunesse, SAS, voire brigade des mœurs 😉 ou ce produit était conseillé pour un autre genre de peaux.
Mais bon.

Au départ je pensais que c'était encore un coup du lobby des vegans cette disparition de l’huile à cuir.

Mais j'ai finalement compris pourquoi l’huile de vaseline était beaucoup mieux.
Fallait faire passer le prix de cette mini bouteille de cinquante centilitres d’or liquide.
Bon mes pompes made in France méritent bien une attention.

Qui a encore des grolles fabriquées pays aujourd’hui ? Hein ? Bande de pieds chinois, bengadlechiens,  ou tout autre pays lointain ou les enfants ne sont pas sur leur téléphone.
Mais je m'égare. Je suis content du résultat.
Donc j’aurai les pieds au sec cet hiver.

Je ne voudrais pas faire l’oiseau de mauvais augure, mais avec le bordel ambiant on a intérêt à réviser les basiques.

Et une petite note vite fait, encore sur mes pompes. Quel dandy je fais.


01 décembre, 2024

interlude

 

Je passe souvent par ma blogroll pour aller lire les dernières notes de blogs .

Non pas que j’ai pas de lecteur de flux.

Mais je préfère ‘afficher’ l'origine de la lecture, et puis c'est moins brouillon que le reader.

Alors de voir systématiquement ma note précédente me mine .

Donc je m’offre un interlude.

Une page pour rien. Enfin juste pour ma blogroll...