11 novembre, 2024

Déjà le 11 novembre.

 


Déjà le 11 novembre.
Impossible que je passe à coté.
Cette année je vous ai fait un mix.
La carte postale du village de ma grand mère paternelle à la sortie du conflit et  en suivant quelques cartes postales que L’arrière grand père maternel Louis envoyait du front.


27.12.14


je te dirai pourquoi. se méfier de la censure ...

17.08.15

la permission, si longue à venir


Celle où il explique que son pote à ramasser cinquante "retardataires" fait froid dans le dos.

30.11.18

tout à sa joie de la fin du conflit, une lettre en anglais à sa fille

03.12.18

Toujours mobilisé, une carte d'excuse , pour la carte précédente en Anglais


03.12.18

l'attente du retour, en 'France'

Allez le fameux plateau de Californie souvent cité ici, vu d'en bas, j'ai aussi la ferme d'Hurtebise mais  je n'ai pas retrouvé le scan



Ce conflit, la ruine de l’Europe, doit un peu me hanter quand même.
Et puis avec un roitelet qui ne sais comment redorer son image,  la perspective d’un conflit est, hélas,  terriblement d’actualité



09 novembre, 2024

WAYE-M-SI-HÉ


 Il y a eu une élection aux states, comme on dit aujourd'hui . A première vue mes consoeurs et confrères blogueurs sont plus au jus que bibi, ils en ont causés dans leurs blogs respectifs.

Sorry, j’ai pas suivi, voilà trois semaines que je n’ai plus de box. Orange, dont la couleur ressemble au fameux chiffre 666, a changé un poteau bois dans ma rue pour un nouveau tout ressemblant, même beaucoup plus joli, mais en plastok. Comme ce sont des fusées chez l'agent orange, trois rues sont privées des informations si importantes diffusées par la télévision ou même le net.

Bon j'avais parié qu’il sortirait le blondinet, orange lui aussi, tiens. Je suis donc toujours dans la course pour les turfs clandestins. J'ai un sixième sens pour calculer les cracks et les vrais méchants, donc pas les tatoués, du premier coup d'oeil.

On a beau être de sensibilité deuxgoche, enfin humaniste parce que le mot gauche renifle le communautarisme , il y a un moment où il faut changer ses lunettes si vous ne captez pas comment le monde bouge.
Les priorités sociales ont changé, les minorités ont du mourron à se faire.Pas autant que les migrants. Désormais et jusqu' à dorénavant c'est l'assiette la machine à voter. L'estomac avant les bon sentiments.

Mais revenons aux Ricains et au clip préféré de la campagne de ce guru à casquette rouge. 

YMCA 

Ma mémoire à étincelles m'a rappelé une anecdote savoureuse lors de la sortie de ce morceau en 78.
Ma bande testostéronée de l'époque, noirs blousons et pétaradante bleus, se chamaillait pour interpréter ce disco number one tout un été. Chacun voulait être le flic ou l’indien.
Les mouvements du clip étaient appris par cœur pour flamber en boîte, les looks copiés.
Des vrais groupies. Les loulous chevelus de la cité fantome.

A cette époque proche du néolithique, la panoplie affichée des mœurs n'était pas encore si étendue qu’aujourd’hui.

Voila. 

Un peu plus tard est arrivée LA nouvelle, que je n’ai jamais vérifiée, mais que les danseurs  étaient gay.
Vous auriez vous vu la tête de mes durs à réveiller le matin.
Plus personne ne voulait être l’indien.

Du coup j’ai souri en voyant que le morceau préféré du troll Orange blond à mèche était ce fameux WAYE-M-SI-HÉ. Ce faux jobard est resté coincé en septante huit. Voilà de quoi me faire une note d’actualité.

Puisqu'on cause années quatre vingt et mauvais garçons, j'ai vu les deux toiles du moment sur le sujet et je vais donc vous faire mon critique éclairé. Vu que c'est un domaine où j'ai fait de l'ethnologie.

  • Le premier film "l'amour ouf" qui parle des relations jamais simple entre un tch'o crafleux et une fée clochette. La première partie est superbement interpretée avec deux jeunes plus vrais que mon souvenir. La bande son est une tuerie. La seconde partie un peu trop americanisée, j'allais dire marvelisée et forcément, moins dans mon jus. Je vous spoil pas la fin, mais j'ai jamais rencontré ça, il faut dire que j'ai eu affaire qu'à des affreux du neuf cube.
  •  Le second c'est le très joli "libre" sur prime vidéo , qui m'a plus basculé direct dans les années septante, leurs couleurs et lumières. J'avais déjà kiffé le film précédent  de cette réalisatrice. Mais la, les bracos, les paysages , et cette ambiance époque si bien restituée. J'ai passé un bon moment.
Donc si vous avez prime et que vous voulez du Revival , foncez.