PASSEPORT IWAK 7#
Bon ça va pas être facile. J'ai cherché pendant deux heures une photo de mon précédent passeport avec sa copie une page plus loin en cyrillique, mais impossible de mettre la main dessus.
Je voulais vous raconter la recherche de mon visa pour partir à Saint-Pétersbourg. Ça c'était avant la fameuse blitzkrieg de Poutine. Plus mauvais que Macron celui-là. C'est pas peu dire.
Bref la gestion du visa via l’agence de voyage étant d'un coup de près de 100 balles et comme je suis curieux et que c'était sur Paname ou je taffais encore, je me suis pointé dans les beaux quartiers, avec mon formulaire dûment rempli et tous les papiers qu’il fallait.
L’accueil fut chaleureux, mais bon remplir le formulaire avec le stylo bleu, ça collait pas.
J’ai dû revenir. deux fois.
Finalement j’ai eu mon visa.
La ville de Pierre le Grand est fantastique, mais il y a toujours un mais. Les procédures de présentation pour le retour du passeport ont été spéciales.
Il y avait des portiques, au métro, à l'entrée de l’aéroport où on nous a remis nos passeports, conservés par l'hôtel lors de notre séjour. Et plus loin lors de l'embarquement avant la douane. Après tout sa, on se retrouve devant des sas individuels ou on attend sagement la lumière verte pour rentrer.
Je tiens mon sac à dos main gauche et mon passeport main droite.
La lumière verte s’allume. Je rentre .
Un couloir aveugle de deux mètres.
Une porte en face et une glace sur la droite avec un douanière ou un policière, enfin une meuf en uniforme un peu strict.
L’air sévère. Il faut se placer en face sans sourire.
Elle est jeune 25, 30 .plutot jolie. une beauté slave. les cheveux noirs geai attachés sous le caliquot reglementaire.
très joli port de tête.
Je suis détendu.
Elle me demande d’ouvrir mon blouson .
J'obtempère.
Puis elle me fait un signe comme si je devais lever mon pull.
On a beau être chez les cosaques, si une minette de trente piges me demande de lever mon polo je peux pas, passé soixante, ne pas déconner.
Je lève les sourcils, et émet avec les yeux un :
- Vraiment ?
l’espace d’une seconde je vois ses yeux en amande s’étendre sur un sourire , mais elle se reprend vite, sûrement la caméra en haut à gauche.
Elle répète le geste le visage fermé.
Je lève mon pull.
Elle me rend mon passeport. Son regard c'est radoucit. elle sourit.
Je pousse la porte . Me voilà en route pour la Suisse. Mais j’ai déjà le regret des gens.
Avec tous les événements actuels, je ne pense pas que j’aurai l'occasion d’y retourner, mais c’est l’un des pays qui m’a le plus ensorcelé.
En plus je sais comment obtenir le visa sur le passeport du premier coup désormais .
Très sympa ce petit scénario...
RépondreSupprimerPetite expérience personnelle à l'aéroport de New York :
J'y vais avec mon compagnon en 2009. Le 11 septembre était encore très présent dans les esprits. A l'aéroport, on présente tous les 2 nos passeports. Le type, un jeune, pose 2 à 3 questions auxquelles mon ami répond et le mec dit que c'est ok. Mon compagnon passe et j'étais prête à le suivre et là c'est : "non vous, vous restez là". Je regarde mon ami, qui s'était déjà éloigné, désemparée, afin qu'il revienne vers moi. Le type le lui interdit. Il me repose les mêmes questions avec des petites nuances pour me coincer. Puis il me demande ce que je fais dans la vie. A l'époque, j'étais étudiante et hôtesse d'accueil- standardiste dans un cabinet d'avocat pour payer mon loyer. Avant de partir, j'avais précautionneusement recherché la traduction de ma fonction, au cas où. Je sors donc à l'agent de la douane, dans un anglais dit "de vache espagnole", "I'm a switchboard operator ". Là, le regard du type s'éclaircit : il venait d'apercevoir la sainte vierge ! "Really ?" et moi de répondre "YES" toute requinquée. Puis il me dit que c'est bon, me souhaitant un très bon séjour.
Je n'étais pas peu fière ! J'ai essayé de comprendre ce surprenant enthousiasme et j'en ai conclu que le douanier a du croire que j'étais l'équivalent des standardistes qui répondent au 911 et que je sauvais des vies...😋
C’est presque la même aventure ! Ces douanes sont redoutables. Dans la série douane, ma petite voisine partie en Australie finir ses études a failli ne pas passer les guichets parce que ces chaussures de rugby avaient de la terre dans les crampons. ! Heureusement que c'était pour le rugby sport national ! Elle s’en ait tirée en papotant ballon ovale 🏈. Pas sûr qu'elle soit passée si elle fut joueuse de foot
SupprimerJe ne sais pas si c'est encore aussi drastique mais à l'allée, nos valises avaient té ouvertes et les bouteilles de shampoings avaient été inspectées ( ils avaient mis du scotch pour les refermer) et au retour, on avait du enlever nos chaussures pour qu'elles passent aux rayons X à la suite de l'incident avec Richard Reid.
RépondreSupprimerJ’avais oublié ce terroriste aux chaussures explosives. Il est vrai qu’avec ces perturbés du VIVRE, ces suicidaires en commun, les douaniers ont drastiquement augmentés leurs contrôles. En 2001 j’ai dû annuler un voyage qui survolait les états unis uniquement pour la durée des escales et des contrôles associés aux évènements du onze septembre qui venait de se produire
SupprimerJ’ai eu vraiment la trouille à l’aéroport de Bangkok à cause de la douane.
RépondreSupprimerÇa n’était pas du tout des rigolos.
Après un divorce, mon passeport portait encore mon nom d’epouse et les documents d’air France celui de jeune fille.
Une heure à être interrogée en anglais et le steward qui m’aidait n’arrivait pas à s’en depétrer non plus.
Sale souvenir, ce d’autant qu’un couple ultra chic s’est fait sortir de l’avion à cause d’une affaire de drogue.
Finalement j’aurais du aller à Pétrograd ou Léningrad, ça a l’air magnifique et plus cool.
Hélène
Je te confirme que je préfére de loin le charme de Petrograd aux lumières et à la cuisine de rues de Bangkok. En fait, j'ai trouvé cette ville Russe bien plus romantique que les villes d’Asie. Mais on est souvent influencé par ses lectures de jeunesse. Et puis en Thaïlande je n’ai guère été dépaysé de mon 93, je n’avais sûrement pas choisis les bon points de chute
SupprimerJ'étais dans le nord de la Thaïlande (frontière Birmanie) il y a 40 ans.
SupprimerImpressionnant :-))
Hélène