Caméra. Le mot du jour de ce IWAK du 26 Octobre.
Forcément je vous ai pris mon AE1, compagnon de cinquante ans. Il a repris du service depuis peu, j’en ai fait une note, mais l’objectif est un peu sale ou rayé, ou bien c'est la chambre.
Mais quand on voit l'état de l'étui cuir du cent trente cinq, on sent le vécu du machin.
J’ai toujours aimé les appareils photos. Grand tonton Eloi, encore lui, m’avait offert pour mes quatorze ans un instamatic , j’ai usé cet appareil. Certes, comme cadeau a ce moment là, j’aurai préféré sa lame double de nettoyeur de tranchée de quatorze, mais justement quand on a quatorze on ne choisit pas.
A l'époque, je parle des seventies, développer coûtait un bras. Curieusement c'est bien moins cher maintenant d’imprimer ses photos, mais plus personne ne le fait, quoique c'est une branche qui repart tout doucement. Numérique, mot magique, les gens pensaient tout revoir facilement. Mais rien ne vaut le papier.
A yé je fais mon censeur. Vieux con sans roulettes.
J’ai aussi un appareil kodak à soufflet de ma reum. Je l’ai gardé. Ce n'est pas du 24x36. Il faudrait que je le remette en action.
C'est dans ma ToDo .
Mais le jour tombe.
Et la lumière est la seule chose importante pour une caméra ou un appareil photo.
Avec le sujet aussi, mais s’il est un tant soit peu cabot, les choses sont vite calculées.
Tiens, un autre grand tonton. Dans le genre cabot.
Celui-là n'était pas piqué des hannetons. Une gentillesse jamais rencontrée ailleurs. Mais un brin narcissique et des doigts en or pour la gravure. Vraiment.
J’ai ses photos avec ses potes, il faut que je les mette en ligne, sérieux , trop swag.
Encore un truc dans la ToDo. Mais on s'éloigne de notre mot caméra, enfin à peine d'une encablure.
Voilà, c'est pas tout le iwak, faut que je popote, le bosco est montée s'occuper d'une embrouille contre le quartier maître. Si je ne bouge pas c'est qu'il n'y a pas photo, ou qu'il n'est pas question d'épouvantail. De toute façon le mousse est avec elle. Ça va filer droit.
A demain pour ROAD. Je dois pas le louper celui là où Kerouac va me chatouiller les pieds.
Quelle classe votre grand-tonton !
RépondreSupprimerN'est ce pas. Je pense que la planche est des années trente. C'était le petit dernier des trois frères de “Montmartre” .
SupprimerLe grand frère a aussi une sacrée dégaine 😉
RépondreSupprimerLe grand frère était un dur. Fallait pas lui courir sur le haricot.
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SupprimerEt Duguesclin est trop mimi 😍
RépondreSupprimerJ'ai pas capté Duguesclin, de mes souvenirs de CE1 il avait la tête ronde et une coupe au bol. 🧐
RépondreSupprimer"vous avez pas capté", c'est à dire que vous n'avez pas compris ma remarque ? Si c'est bien ça, je reprenais juste la ressemblance avec Duguesclin du petit deuxième, Eloi, que vous évoquiez dans votre texte "Montmartre".
RépondreSupprimerHa ha ! Oui le second est bien Eloi le géant à la tête ronde cachée, sous un béret du Béarn soixante dix ans plus tard.
SupprimerC'est lui le dur.
Et lui, qui pensait descendre des romains à cause de la villa gallo-romaine de son village, tient physiquement plus de Duguesclin. À moins que, venant d’Aquitaine , ce ne soit plus de la lignée de Cromwell. Sa recherche généalogique à son époque, via les églises, l’a calculé en provenance de la perfide Albion à l'époque de la guerre de 100 ans vers Bordeaux. Comme en 14 il en avait bavé avec la tranchée des rosbeefs non loin de la sienne, dans la somme si je me souviens bien,il disait apprécier plus le franc teuton que le méprisant et sournois anglois. Voilà recherche interrompue. on ne saura donc jamais.
Faut écrire un livre sur votre famille (et l' illustrer avec vos photos !)
RépondreSupprimerUn livre ? Mindieux ! J’ai noirci des cahiers à petits carreaux avant mes vingt ans , que j’ai brûlé quand j’ai pris mon sac. Il y en avait un qui racontait l'histoire d’une bande de desperados dans un monde apocalyptique où il pleuvait sans arrêt. Là, j'étais dans le timing. Maintenant je trouve que le format blog suffit à mon nombril et à mon redoutable farniente 😉
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