28 août, 2024

revamping du spad

 


 Vous vous en battez du calenchage des anguilles de ma précédente note. Ils ont quand même interdit la baignade dans certains coins.

Bibi,comme un gros naze a plongé dans les vagues au pied des falaises dimanche. Un truc à heurter ma tête. Avec son pourtour à la Duguesclin, c'est généralement là que ça morfle.  J'ai sorti mes noeils de l’écume mais pas de surfer autour. Un long board à vingt mètres, mais en difficulté.

C'est en sortant que le bosco a rigolé à la vue de mon troisième œil sanguinolent au milieu du front.

Me voilà mâtiné bonze de l’océan.
Deux jours et ça ne guérit pas. Si c'est la chtouille des congres, compter sur moi pour la passer.
La tête on s’en bat. De toute façon elle yoyotte.
Les derniers films que j’ai regardé et apprécié, le bosco m’a soutenu qu’on les avaient déjà vu.
Ma mémoire est atteinte de congrite.
Il faut reconnaître, que comme il y a que dal dans le poste, c'est plutôt bien cette absence de ‘déjà vu’
Pour d’autres choses, c’est beaucoup plus chiant. Mais j’ai un keepass, et mes souvenirs d'enfance ainsi que mes passions ne se sont pas encore envolés.

Du coup je fond sur les travaux pratiques, histoire de ralentir la progression du légume.
J’ai changé toute les prises et interrupteurs électriques. Un challenge.
évidemment j'ai zané. tu allumes la cuisine, la  chambre ne s'allume plus. faut que je peaufine.

Je me suis attaqué aussi au vélo du père.
Au bout de cinquante ans de service dont trente sous mes Stan Smith, refaites aussi il y a peu si vous suivez, il avait grandement besoin d’un petit coup de Pep's.

Le bosco jamais avare de remarques perfides et cinglantes, l’a, il y a peu, traité de vélo de clochard avec son scotch action bleu pétrole sur le guidon et l’épaisseur de rouille du cadre.

J’ai donc investi dans une bombe du même magasin et commandé un ruban de guidon chez LaZone.
J’ai aussi réparé le levier de vitesse cassé avec un bout d'olivier, le fameux qui avait failli avoir ma peau et ça fonctionne nickel.
De plus la marque est désormais un sticker du quartier maître.

Bref, je suis content du résultat.

Après deux trois essais et réglages, dont un gadin sur un changement de vitesse en allant chercher le bread, il turbine veugra.
Certes il n’y a pas encore de vent, ni de pluie. J’ai remarqué que dans ce cas,avec mes guibolles frôlant les septantes, le passage à l'électricité semble inévitable vers l’hiver.

Voilà. Vous me dites pour les présidentielles, cette Lucie, qui porte le même prénom que ma coriace et redoutée mère-grand, de l'influence des prenoms hein ! me plaît bien.

Voilà une jolie note de blog pour un mercredi.

Tchuss.




24 août, 2024

l'effet congre


Coef 94

Ça ne bouge pas trop pour une fin de pleine lune.
Il fait quand même plus froid le matin au lever du jour.
Qui tarde désormais.
Je sors ouvrir les volets et je met la capuche.

L’été s'étire et s'étiole.

Première grosse drache ce dimanche au marché, la maraîchère à prononcé, elle aussi, le mot 'un jour d’Octobre'
Pas volé avec ce qui est tombé.

Le soleil et la chaleur revenant en début d’aprèm, on a sorti Buck sur un coin de forêt qui donne sur une plage.

Au bout de quelques mètres, je les ai vus alignés sur le sable par la grande marée d’il y a peu.
Des congres d’un gabarit certain, DCD en masse. J'avais lu que plus dans le nord une palanquée avait été repéré sur les plages.

J’en ai compté huit. Avant que l’on bifurque à nouveau vers les pins.

 


Au loin, des quidams aoûtiens, attirés par le fort reflux de la mer, ramassaient des coquillages.

Quand même…
Même ces vautours de goélands ne s’approchent pas des dépouilles des anguilles d’un mètre.

C'est grave chelou.
Comme un effet papillon. Personne ne fait attention.

Je vous le disais, un début d’automne, ou ce nouveau effet congre.
Plus décimant que celui des papillons 🦋




16 août, 2024

Mi...aou

Mi-août. La date des greffiers. Je viens de voir deux frégates, reconnaissables à leurs cris stridents filant vers l'ouest. Elles sont plutôt rares par ici

C'est la chanson d’Otis, Dock of the bay, qui m’a réveillé. Quand j’ai esgourdé "waisting my Time" et"'look like nothin's gonna come my way", je me suis dit :

  • C’est pas une raison pour laisser la rouille envahir ce blog.

Cet été qui a fini par m’engloutir dans le silence est un chouette Intermède.
Mon portable reste en charge. Je lis un livre avec un certain temps. Je suis toujours en retard sur les publications avec mon addiction aux boîtes à livres, il n’empêche si vous ne l’avez pas lu je vous conseille cet excellent ‘tant que le café est encore chaud’.


En parlant boîte à kinbous, j’ai lu qu’il y avait un traffic de pillage des lieux pour une vente par internet.
Depuis, quand je dépose, j'écris sur le dos de la couverture ‘boîte à livres’ l’année de dépose et puis je coupe le coin bas d'un coup de ciseaux.

J’ai déstocké tous les polars et Simenon du père, puis un tas de livres sur les aventuriers voyageurs du début du vingtième dont ma vagabonde de mère-grand était très friande.

Malheureusement le côté ‘romantique’ du monde ayant disparu au profit d'une uniformisation mercantile à la con, un savant mélange de religions,wokisme et complotistes, 


je ne pense pas que cela intéresse d’éventuels lecteurs. Peut-être des ethnologues - archéologues du monde d’avant.

En attendant, je pense bien prolonger encore un peu dans cette fin du monde. 
Il y a des signes.
J’ai ramassé des graines pour des semis que je fais sécher sous le bois, déjà rentré, signe de froid. Mais mal rangé, ce qui laisse une marge d'erreur.

 
Je n'écoute plus les infos. Le premier sinistre est-il nommé ? Bon tout le monde sait que ce n’est que du vent. Louis XV est content, comme Caesar il a réussi ses jeux . Il est ravi, il a réussi à placer son 'Versailles' dedans . Je croyais que c'était Chantilly la ville des chevaux. Encore un coup de la malédiction de Condé 
Panem et circenses . Pour le pain le gazoil n'a pas été aussi bas depuis longtemps et les fournitures scolaires, si vous vous groupez en RS au lieu de jouer perso, il y a une dizaine d'euros d'économies. Que demande le peuple ? Du foot ? Ça reste un peu cher. Ça fronde aussi la dedans.

Buck a eu une piqûre d’EPO , je vous l'ai déjà  dit ? Je yoyote grave. Bon depuis il trace comme bip bip. Quand je le sors vers trois heures du mat, après qu’on ait uriné tout les deux dos au vent du nord, je regarde un moment la voie lactée si visible en ce joli mois.
Elle est, on peut le dire,  renversante. J’ai mon étoile la, une un plus brillante à côté de la Petite Ourse.
Voilà les nouvelles avant le changement de lune, on est bon pour une mi août. 

A si vous avez prime il y a un gentil film avec Forrest Gump qui est pile romantique comme je les aime.


Sinon dans les choses importantes, il faut libérer Watson. Pas celui de Sherlock, non l’autre le pirate qui balance des boules puantes aux baleiniers Japs. Ces susceptibles veulent le pendre pour sauver leurs sushis 🍣
Ça et se laver les mains avec le retour des vacanciers d'Afrique et leur variole du singe, 🐒 plus tous vos blogui blogua parisiens.

Allez . @+

 



02 août, 2024

la recherche est képlan

 


L’autre jour j'ai retrouvé une vielle requête sur une clef USB au fond d’un de mes 501 troués.

Elle me servait à trouver les occurrences d’une photo en licence CC sur le net. A l'époque je contrôlais la présence de la citation du nom de l'auteur histoire d’éduquer un peu les branquignols qui ne connaissent des usages que deux mots : ‘ma gueule’

C’est assez rigolo qu’un pirate pousse au contrôle du copyright. Mais ne nous escagassez pas il s'agit d'une licence créative common, rien de monnayable la dedans.

A l'époque, flickr n'était pas encore limité a 1000 photos et je dois avouer que je bisquais un peu de voir une de mes photos des 4000 à la Courneuve reprise sur un article web à l’étranger. Et avec la mention de l’auteur.

C’était un hobby amusant.

Bon flickr est passé payant. J’ai arrêté d’uploader. Bien que j'ai cotisé un moment. Mais  je prenais moins de photos, mon œil s'émoussant.

J'ai toujours l’APN mais les téléphones étant désormais aussi puissants, pour l’usage que j’en fais, il reste souvent au fond du sac.

J’ai quand même relancé la requête . Par curiosité. Un photo du couloir d’une primaire quand les mousses était encore à l'école.
2007.
 

 Vous avez le resultat en haut. Ça marche toujours. Je me demande si le serment du  jeu de paume est toujours au bout du couloir . Ou si avec la wokiserie bien pensante ambiante il n’a pas été remplacé par quelque chose de plus consensuel.
Une pub pour le puy du fou ?🏰

Elle a tout de même tourné à son époque.
Je vais regarder la DS des 4000 voir si son score est plus élevé. Elle qu'était partie aux states.


 A mais non. Je ne peux plus. Google Lens la nouvelle recherche d’images ne fait pas exactement la recherche inversée que faisait Google images.

Voilà. Point barre

Donc on peut le dire: tout ce que vous partagez est VRAIMENT partagé. Maintenant il n'y a plus la solution simple de Google pour vérifier l'usage de vos clichés. La recherche est képlan.

Ce n’est plus non plus ma priorité.
Et Google Lens m’aide bien pour les fleurs que je ne connais pas.

Cependant, je ne comprends pas pourquoi cette fonction a disparu puisque les anciennes requêtes fonctionnent encore.

Curieux non ?

Allez , bon vikende les gens enfermés dans mon téléphone.





01 août, 2024

l'année du chat

 


 Je vient de lire dans une préface de Malraux " Et puis le fond de tout, c'est qu'il n'y a pas de grandes personnes " . J'aime bien ce phraseur.

Le vent a tourné. Il est passé pleine ouest.
Ça va creuser les vagues.
Je regarde mes carpes danser dans le ciel. le firmament d’un coup sans la moindre parcelle de nuage cotonneux.

Cette fois ci l'été est là.

Allez savoir pourquoi cette période me fait boucler, enfin radoter pour être raccord avec mon âge .Peut être qu’avec le calme de ma caverne, les souvenirs enfouis ressurgissent d’un coup, crevant comme des bulles nostalgiques la surface de ma mémoire. Le ciel bleu, le hamac, il suffit de peu de choses pour voyager dans le temps.

Voilà que, comme une mine sous-marine détachée de son support, Zabou a crevé la surface étale de mes souvenirs juste au moment où je cherchais un éventuel nuage dans ce dôme bleu Caraïbes. Très kitsch d’ailleurs cette voute toute bleu. Cela me rappelle ce graffeur sur paris, Regarde le ciel écrit en cursive, partout.
Faudra que je fasse une catégorie rencontre dans ce blog. Il y en a déjà quelques-uns ici ou . Faut que je randomise tout ça.

C'était l’été de la sortie de ‘darkness on the edge of town’. Un Springsteen bien dans son époque. il faisait une chaleur identique a aujourd'hui et j’usais mes vingt deux piges dans un camping de la côte basque. C’est curieux comme ces croisements de gens sont, des souvenirs, ceux qui me restent le plus dans la caboche.

J'étais en période Wild. Lâché par ma bande, solitaire , famélique silencieux ,torpillant les deux francs six sous de mon livret A, avant de percevoir le militaire au mois de Décembre. L'idée m'enchantait pas le moins du monde.

Ce camping désuet que j’ai déjà évoqué ici, ça radote sec, était un plan pour Kékés buveur de momies et de surfeurs Australien défoncés. Un vrai repaire de coupe-jarrets et autres rêveurs dangereux.
J’ai toujours été doué pour ne rien faire. Chacun son don.

Mais revenons à la belle Zabou.
Il y avait un bar avec une terrasse, des petites tables rondes rouge basque, forcément, avec des chaises pliantes associés. La chaleur de ce début août poussait aux demies sous la fraicheur d'un énorme figuier.

Une fin d’aprèm, elle s’est posée à ma table en retrait du brouhaha, directement et sans faire de chichi. Bien évidemment je lui ai offert illico un San Pellegrino. D'abord je n'avais pas causé à une meuf depuis plus d'un an et quelqu'un qui commande un San Pellegrino c'était très intriguant pour moi.

Après on à papoté toute la soirée. Jusqu'à l'arrivée  de la fraîcheur, la brise marine. Elle attendait son dealer, moi une basquette, Basquaise qui m'avait blokeatua le cœur ,sans même un muxu. On est couillon à vingt piges. 

On a vite échangé nos pedigree. Une parisienne rive gauche pur jus vs un zonard du neuf cube. Rencontre plus qu’improbable. 

  • Comment je pouvais partir à l'armée sans me faire réformé ? 
  • Quelle musique j’écoutais ? 
  • Il faut que j'écoute Al stewart . Year of a cat. La pochette est fantastique.
  • Comme tu écoutes Lou Reed, Tu aimes le peintre Basquiat ?  
Un tourbillon de paroles qui ont vite noyé le coyote solitaire.
J'étais grisé. Ses bouclettes et ses yeux rieurs m'ont ensorcelé. marabouté.
Le revendeur n’est pas venu, ma basquaise non plus. Du coup je l’ai revu les jours suivants. Elle a continué de tisser sa toile. On s'est croisé en riant tout l’été.

Le truc bien c'est que ça m’a fait une correspondante pour quand j'étais à grelotter l'hiver suivant dans les neiges de la Schwarzwald.
Il n'y avait pas encore les portables et le réchauffement n’était même pas envisagé. On tapait les moins dix sept à faire les gros durs emmitouflés dans des parkas pourries ensevelis dans la neige et le verglas d'un coin surnommé la petite Sibérie.

Elle batifolait au states et m’a envoyé une carte en me précisant que mon adresse SP6827 était vraiment curieuse. Enfin je suis plus sûr du 6827. Ma mémoire s’use plus vite que ma mauvaise foi . Mais le préfixe SP oui.

On a continué nos relations épistolaires trois ans , peut-être quatre. Mais l’erreur a été de se revoir sur Paname. Il manquait le soleil et le piment d’Espelette. C’est un peu comme le syndrome piscine , dedans tout le monde est égal à égal. Mais en sortant les conventions, clans, castes, religions, et autres billevesées s'imposent. J'ai gardé sa correspondance longtemps dans ma malle, puis m'en suis séparé dans la cheminée quelques hivers plus tard. Se séparer des choses j'ai toujours eu un peu de mal. Mais la malle n'est pas extensible. Et si on dépasse un bagage on ne peut plus filer à l'anglaise.
Quand même, quand il fait chaud et que j’écoute ‘candy room’ ou ‘Badland’ me revient les yeux rieurs de Zabou. Cette façon qu’on les chats de jouer avec leurs proies. Juste pour le fun, le plaisir de la chasse.

J'espère que comme moi, elle a eu la chance de devenir une mamy super sérieuse. Enfin un vieux râleur dans mon cas.

Pense-t-elle aussi, parfois, à la fin de l'insouciante adolescence des seventies où elle se métamorphosait en chat pour ensorceler ces couillons de mulots de gars ?

Et l’année du Chat ? Elle l'écoute encore ?