Vous vous en battez du calenchage des anguilles de ma précédente note. Ils ont quand même interdit la baignade dans certains coins.
Bibi,comme un gros naze a plongé dans les vagues au pied des falaises dimanche. Un truc à heurter ma tête. Avec son pourtour à la Duguesclin, c'est généralement là que ça morfle. J'ai sorti mes noeils de l’écume mais pas de surfer autour. Un long board à vingt mètres, mais en difficulté.
C'est en sortant que le bosco a rigolé à la vue de mon troisième œil sanguinolent au milieu du front.
Me voilà mâtiné bonze de l’océan.
Deux jours et ça ne guérit pas. Si c'est la chtouille des congres, compter sur moi pour la passer.
La tête on s’en bat. De toute façon elle yoyotte.
Les derniers films que j’ai regardé et apprécié, le bosco m’a soutenu qu’on les avaient déjà vu.
Ma mémoire est atteinte de congrite.
Il faut reconnaître, que comme il y a que dal dans le poste, c'est plutôt bien cette absence de ‘déjà vu’
Pour d’autres choses, c’est beaucoup plus chiant. Mais j’ai un keepass, et mes souvenirs d'enfance ainsi que mes passions ne se sont pas encore envolés.
Du coup je fond sur les travaux pratiques, histoire de ralentir la progression du légume.
J’ai changé toute les prises et interrupteurs électriques. Un challenge.
évidemment j'ai zané. tu allumes la cuisine, la chambre ne s'allume plus. faut que je peaufine.
Je me suis attaqué aussi au vélo du père.
Au bout de cinquante ans de service dont trente sous mes Stan Smith, refaites aussi il y a peu si vous suivez, il avait grandement besoin d’un petit coup de Pep's.
Le bosco jamais avare de remarques perfides et cinglantes, l’a, il y a peu, traité de vélo de clochard avec son scotch action bleu pétrole sur le guidon et l’épaisseur de rouille du cadre.
J’ai donc investi dans une bombe du même magasin et commandé un ruban de guidon chez LaZone.
J’ai aussi réparé le levier de vitesse cassé avec un bout d'olivier, le fameux qui avait failli avoir ma peau et ça fonctionne nickel.
De plus la marque est désormais un sticker du quartier maître.
Bref, je suis content du résultat.
Après deux trois essais et réglages, dont un gadin sur un changement de vitesse en allant chercher le bread, il turbine veugra.
Certes il n’y a pas encore de vent, ni de pluie. J’ai remarqué que dans ce cas,avec mes guibolles frôlant les septantes, le passage à l'électricité semble inévitable vers l’hiver.
Voilà. Vous me dites pour les présidentielles, cette Lucie, qui porte le même prénom que ma coriace et redoutée mère-grand, de l'influence des prenoms hein ! me plaît bien.
Voilà une jolie note de blog pour un mercredi.
Tchuss.