26 juillet, 2024

le jour où … j'aurais le temps.

J'ai enfin pris un moment pour me poser dans mon hamac. C’est la deuxième fois depuis son arrivée pour la fête des pères. J’ai rangé le précédent tellement bien dans mon Barnum avant l'hiver , que je ne l'ai jamais retrouvé. Heureusement l'équipage assure.

Pile un an que j’ai arrêté de taffer.


Je m'auto déborde de tâches incongrues, passe un temps fou à tournicoter , comme si j'étais encore moulti-taches. Quelle blague !
Le temps file.
Est ce l’approche des septantes ou ma course contre les heures. Je ne sais, mais j’ai presque rien vu passer.

Buck et moi on a pris nos marques. Le matin il dort, j’en profite pour bâcler les tâches ménagères. L'après midi , je suis généralement CONTRAINT de faire une sieste de vingt minutes, d'où le hamac. Les pirates ont des tocs. La rallonge, la pierre poche gauche, le chasse fantôme , les breloques et finalement le hamac.
Le jus est parti. Lost in the wind.
Impossible d’arquer après la vaisselle. C'est pourtant un grand moment de zénitude et d’introspection.
Ne parlons pas de dopage au kawa l’aprèm, sinon c'est la digestion du canard garantie.

Quand il fait moins chaud, ce qui est courant sur ce mois de juillet  pourave, on se tapent nos huit bornes par les chemins ,voire cinq le jour où mon souffle est au placard ou bien mes articulations trop chouineuses avec le foutu yoyo du baromètre.

La journée file ainsi.

Au début, plein d’espoir, je pensais faire mille choses. Reprendre l’aquarelle, lire beaucoup, passer mon permis moto, non ! bateaux. Et tout un tas de choses que j’ai rêvé de faire le jour où … 

j'aurais le temps.

Mais le temps vieillit plus vite que moi. Il se consume si vite qu'il me laisse peu de loisirs, une fois les nombreuses affaires courantes réglées.

J’ai quand même reconditionné mes Stan Smith cette semaine. Nouvelle semelle confort Decathlon, lacets super U, peinture bombe de chez Action et renfort de la semelle, creusée jusqu’au talon, au pistolet à colle. Comme neuves , reparties pour dix ans, elles.
Le tout pour moins de vingt queusses , la bombe à 4€ ayant servi précédemment à un refresh de panier vélo et je ne sais quelle autre retouche de blanc dans le mobilier.

Mais je stoppe mon inventaire à la Prévert. Il est dix huit heures, le chien a mangé la même marque de réveil que le crocodile du capitaine Crochet. Il fait un sitting en travers de la porte de la cuisine. Il a faim.  Après il va ronfler jusque vers deux, trois heures où il faudra sortir en urgence.
Peut-être même une seconde fois vers quatre heures quand il s’étouffe à force de tousser.

Pile un an que j’ai arrêté de taffer.

Je ne sais plus quel jour on est, ni même comment j’ai fait pour assurer le travail si prenant, avant.

 Forgot.

Là, sous le hamac, je regarde longuement des dizaines d’abeilles sur les fleurs de trèfle. C'est un balai lointain, plus hypnotique que passionnant. Comme ma vue du monde d'aujourd'hui dans la lucarne.


En profiter un an c’est royal non ?
Mais je papote et cela ne nourrit pas le chien.

A plus.




 

13 juillet, 2024

Intrigants Mappa rouge

 


Avec ce temps maussade, pour ne pas dire pourri, difficile de se croire en été.

Pourtant mon antre est remplie du joyeux brouhaha des mousses.

C'est bien la preuve que l’été est là si la migration des chasseurs de 🦀, collectionneurs de coquillages et autres attrapeurs de pompons est arrivée.

Un peu de remue méninges est excellent pour les croûtons de pirates. J’ai dû planquer tout ce qui coupe et brûle, bricoler à la va vite une ou deux balançoires avec des fortunes de mer.

Les fameuses armes fatales pour les conciliabules d’un monde où les adultes sont bannis.

Vu le temps que ces apprentis de la vie passent dessus, je pense que j’ai réussi et que j'ai encore, gloire, des souvenirs de mon passage chez hukleberry Finn.

Le plus jeune des mousses, m’a fait remarquer lors du dîner , avec la saveur et la franchise matinée de candeur qu'ont les enfants :

Pour un pirate il te manque des dents quand même !!!

Éclats de rire général sur la longue tablée. La vérité sors de la bouche des mômes. C'est la base.

Puis elle est venue me reluquer quand je pratiquais mon activité yoga bi- journalière : la vaisselle.

C’est rigolo la mousse ! On dirait mon bain !

Sur le coup je n’ai pas percuté, mais cette génération, la nième après la Y, ne connaît que le lave vaisselle. Voir un flibustier armé de mappa rouge,


style breaking Bad, attaquer une énorme pile d’assiettes sales est un pestacle que je n’avais pas envisagé, mais qui semble éducatif.

L'univers change plus vite que moi.

En tous cas, avec cette pluie de fin du monde, pas de balançoire ce matin.

Je ne publierai désormais qu’au retour du soleil. On est quand même près du 14 juillet ou presque. Rien depuis Octobre, ça devient un peu long. 

so long, je fatigue aussi, moi. Je vais me poser sur la balançoire, m'humidifier un peu, tiens.



07 juillet, 2024

Noirs & BLancs




Il y a un de ces silence Républicain dans la blogosphère. Bonne raison pour poser deux lignes. 

Je me suis remis à l'argentique.
La première fois, il y a déjà quelques années, j’avais pas bien enclenché la pellicule, mes tirages étaient foirés. J'étais un peu, même pas mal, véner.

j’avais pris des photos des crues de la seine et de la pyramide du Louvre habillée par je ne sais plus qui, résultat :

Une grosse tâche grise.

Comme bibi.
Mais j'aime bien mon canon AE1.
La chambre est mitée, l’objectif est rayé, mais c'est sentimental. ᝰᝩᝦᝣᝤ
Un cadeau reçu pour mon départ au ‘service national’.
L’équivalent à la maison des cadeaux de communion chez les culs bénis.
Presque cinquante piges plus tard, le charmedes ombres et des lumières est toujours là.
Photos d’hiver et de printemps, vu qu’il y a deux mois de développement désormais.

Petit florilège, une excellente idée pour remplir ce blog de noirs et blancs.
C'est de saison, non ?

Je suis content de trouver deux trois mots à jeter sur ce blog. Devenu taiseux veugra.
Allez !
En tête de gondole, une copie de bibi entrain de profiter du rare ☀️ de Mars 
Puis le piou piou, déjà évoqué en Mai, je trouve qu'il est sympa en noir et blanc.



Un enfant à la mer ! Un !  Je n'ai pas entendu le 'plouf' mais j'ai les esgourdes un peu ensablées désormais.

 
Le même  jour en mer , un voile noire. C'est pas le plus courant, mais certainement le plus swag.

 
Le claquement des drapeaux . Un bruit si particulier dans le royaume du vent.

 
Impossible de ne pas évoquer le vieux Buck. Quatorze ans, toutes ses dents , mais comme son maitre quelques douloureux problèmes d'arthrose. L'avantage pour les kiens, c'est qu'il existe une piqûre magique qui n'existe pas encore pour les humains. Un petit coup d'EPO et hop il trotte lors de sa sortie.


 
Le surfer de Mars. Une époque avec les plus belles vagues, mais pas les plus chaudes. Loin s'en faut. L'époque des aventuriers,  à vingt mille miles des poseurs de planche du mois d'août.

 
Voilà. Je rêve d'embarquement. Mais la haute mer n'est plus pour les pirates de mon âge.
Il n'empêche . Je zieute toujours les sloops de réve à quai. Allez je retourne dans ma grotte. 
Gardez vous.