Je ne parlerai pas du sujet qui s'est emparé de tout le monde, plus vite qu’une nouvelle vague de covid et d’un tintamarre digne des concerts de casseroles de la saison un de l’épisode virus que je viens de nommer.
Comme je fais des travaux, je n’ai plus de télé, pas acheté le journal depuis le résultat des élections, et je sors plus que pour remplir mes sacoches en hantant le super U avec ma playlist seventies.
Ou, of course, balader Buck dans des sentiers ou les ronces font fuir les nuées de quechuas grisonnants à double bâtons dont c’est la période migratoire.
Quand même Decathlon doit ce faire un beurre avec ses cannes déguisées.
De quoi pourrais je parler. J'ai même pas de chat. Le temps ? Je me demande s’il n'est pas la cause de tout ce Binz.
Le réchauffement s’accélérant vitesse grand V n’est il pas primordial de remplacer un état démocratique par une version totalitaire ?
Hum.
C'est téléphoné.
Non pas le temps non plus.
Alors ?
Ben après mon tee shirt il y a déjà quelques temps, mon blouson. Tiens. Il est près pour la fin du monde, lui.
Ce modèle Levis est le même que j’avais en 76. Époque ou en battant la semelle et claquant la dalle je grappillais un paquet de pâtes par ci ou une tablette de chocolat par la dans les Félix potins sur ma route.
La version vendue actuellement n’a plus ces quatres immenses poches intérieures salvatrices. Désormais c'est juste du décorum externe, mais à l'époque je les ai appréciées.
J'ai déniché celui-là, il y a peu, 15 balles dans une vraie friperie. Personne n’a vu l’original. Et puis il y avait un trou rond au centre dans le dos. Un hippie qui s’est fait dépouiller en Indonésie en cherchant LA plage et dont les sapes reviennent à la base. Ça c'est du recyclage.
Belle maman m’a refait le col, avec du jean d’une autre couleur. Niveau fashion, c’est uber alles pour parler modernoeud.
Non, décidément, mon blouson non plus.
Alors comme en ce moment je fais dans le mobilier Urbain depuis ma dernière note, je vais continuer.
J’ai découvert le fauteuil de monsieur Robert en sortant Buck au début du printemps.
Il a été mis à sa disposition par le comité de soutien des anciens du coin. Je l’ai pas inventé, c'était écrit dessus avant que la salope de pluie, qui ne nous lâche plus ,ne délave le message inscrit au feutre. Un comité de soutien des anciens, c'est pas banal ça.
Pour qu’il puisse s'asseoir et écouter les oiseaux. "
J’aime bien les choses un peu surréaliste ou improbable comme cela.
Mais c'est du confort collectif, vu que quand M. Robert n'est pas là et bien je profite du lieu. Donc j'en cause.
Le chien se couche à mes pieds et au bout de cinq minutes, les grenouilles rentrent en actions. Ou les grillons. Je suis pas né a la campagne. On va pas faire trop pointu.
Une grosse libellule genre MI-24 crocodile balaye sans cesse la surface du minuscule étang. Presque le même bruit qu'au dessus de la tour de Quala-i-jangi.
Quel joli trou d'eau, lieu magique. on dirait la mare des tritons de mon enfance. Ou le nid à tanches et moustiques de la même époque.
Je reste là quelques minutes, à contrôler ma respiration pour faire plaisir à mon fitbit.
Puis je finis par redescendre ici bas
Mais je suis trop long, je radote, stop, tenez moi au courant du bal des excités.
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