22 juin, 2024

le fauteuil de M. Robert

 


Je ne parlerai pas du sujet qui s'est emparé de tout le monde, plus vite qu’une nouvelle vague de covid et d’un tintamarre digne des concerts de casseroles de la saison un de l’épisode virus que je viens  de nommer.

Comme je fais des travaux, je n’ai plus de télé, pas acheté le journal depuis le résultat des élections, et je sors plus que pour remplir mes sacoches en hantant le super U avec ma playlist seventies.

Ou, of course, balader Buck dans des sentiers ou les ronces font fuir les nuées de quechuas grisonnants à double bâtons dont c’est la période migratoire.
Quand même Decathlon doit ce faire un beurre avec ses cannes déguisées.

De quoi pourrais je parler. J'ai même pas de chat. Le temps ? Je me demande s’il n'est pas la cause de tout ce Binz.
Le réchauffement s’accélérant vitesse grand V n’est il pas primordial de remplacer un état démocratique par une version totalitaire ?

Hum.
C'est téléphoné.
Non pas le temps non plus.
Alors ?

Ben après mon tee shirt il y a déjà quelques temps, mon blouson. Tiens.  Il est près pour la fin du monde, lui.



Ce modèle Levis est le même que j’avais en 76. Époque ou en battant la semelle et claquant la dalle je grappillais un paquet de pâtes par ci ou une tablette de chocolat par la dans les Félix potins sur ma route.
La version vendue actuellement n’a plus ces quatres immenses poches intérieures salvatrices. Désormais c'est juste du décorum externe, mais à l'époque je les ai appréciées.

J'ai déniché celui-là, il y a peu, 15 balles dans une vraie friperie. Personne n’a vu l’original. Et puis il y avait un trou rond au centre dans le dos. Un hippie qui s’est fait dépouiller en Indonésie en cherchant LA plage et dont les sapes reviennent à la base. Ça c'est du recyclage.

Belle maman m’a refait le col, avec du jean d’une autre couleur. Niveau fashion, c’est uber alles pour parler modernoeud.
Non, décidément, mon blouson non plus.

Alors comme en ce moment je fais dans le mobilier Urbain depuis ma dernière note, je vais continuer.
J’ai découvert le fauteuil de monsieur Robert en sortant Buck au début du printemps.



Il a été mis à sa disposition par le comité de soutien des anciens du coin. Je l’ai pas inventé, c'était écrit dessus avant que la salope de pluie, qui ne nous lâche plus ,ne délave le message inscrit au feutre. Un comité de soutien des anciens, c'est pas banal ça.

Pour qu’il puisse s'asseoir et écouter les oiseaux. "

J’aime bien les choses un peu surréaliste ou improbable comme cela.
Mais c'est du confort collectif, vu que quand M. Robert n'est pas là et bien je profite du lieu. Donc j'en cause.

Le chien se couche à mes pieds et au bout de cinq minutes, les grenouilles rentrent en actions. Ou les grillons. Je suis pas né a la campagne. On va pas faire trop pointu.
Une grosse libellule genre MI-24 crocodile balaye sans cesse la surface du minuscule étang. Presque le même bruit qu'au dessus de la tour de Quala-i-jangi.

Quel joli trou d'eau, lieu magique. on dirait la mare des tritons de mon enfance. Ou le nid à tanches et moustiques de la même époque.
Je reste là quelques minutes, à contrôler ma respiration pour faire plaisir à mon fitbit.
Puis je finis par redescendre ici bas
Mais je suis trop long, je radote,  stop, tenez moi au courant du bal des excités.
@+


14 juin, 2024

le banc


 Il pleut toujours. Je me demande même s’il a fait beau, un jour, avant.
Avant que j'oublie tellement de choses dernièrement.

J’ai du descendre loin en bus pour rechercher cette tire moderne et électronique abandonnée chez le concessionnaire pour le symptôme déco de Noël. La reine des bip bip et autres casse-couilleries de voyants orange et rouge. Je reste persuadé que ces moyens de locomotions modernes sont déjà dotés d’une IA en mode Siri qui esgourde quand vous dites du mal de leurs gadgets censés vous faciliter la vie.

Je regrette ma 4L

Bref.
De l'arrêt du bus à la zone commerciale, il y a un petit bout à pied. Même si je trotte moins vite que pour mes classes, je ne ménage pas mes jambes et cette côte en faux plat tire un peu.

Je trouve que pour mon cas, l'âge accélère drôlement l’usure du temps dernièrement. Et puis le souffle est bien plus court avec cette persistance de crève.

Et là je le vois... A dix mètres.

La ville où j'étais avant ils les enlevaient, nid à SDF ou shiteux qu’ils disaient.
La, le long de ce trottoir bordé de cette double piste cyclable, ils ont placé un banc à mi-pente.

Des pro.

Malgré le grain, Je m’assois une petite minute. Le temps ralentit donc.
Je regarde les voitures qui filent juste en face.

J’ai l’impression que ces âmes solitaires en boîtes sont surprises de me voir sur ce banc, assis peinard à glander, sous ce crachin.


Un instant, ou plutôt l’espace d’un instant nos regards se croisent.
C’est un sentiment presque étrange. Un moment hors sujet.
Détaché du temps.

Mais je dois reprendre mon chemin.
Je remercie quand même le petit génie qui a eu l’idée de poser ce banc .

Je vais même en faire une note de rien.
Tiens.
Finalement, si ce petit djinn fait jurisprudence il ne va peut être pas être si moche que ça leur monde de demain.








13 juin, 2024

les choses changent...

 

Les choses changent.

Normalement c'est l'époque des ritournelles d'été, voir de la regrettée radio de blogueurs. Perso, j'ai cette chanson de Dylan depuis le début de la semaine dans la tête .

Les gens sont fous et les choses changent.

C’est pas faux.
Par exemple, je commence à faire comme Buck et à m’endormir après le déjeuner.
Bon lui c’est la journée presque entièrement désormais, sauf pour sa sortie.

Il y a comme un air de fin de vacances dans l’atmosphère. pourtant ce n’est pas les congés.
Ce coup froid improbable sur juin m’a laissé une vilaine toux.  Donc c’est quand même presque l’automne. J’ai ressorti mon bonnet pour le matin.

Dehors, dans le monde, il y a un dawa médiatique qui fait aussi comme une fin de saison, on liquide.
L’arbitre régalien s'est aveuglé dans son orgueil. Du coup les députés au chomdu vont peut-être se préoccuper des attentes des français plutôt que de conflits lointains et autres billevesées médiatiques. Ça emmerde leur ego mais la cantine est bonne.
Le pouvoir d’achat la, y a du taf.

Les gens sont fous et les choses changent.

Une chose est sûre, comme pour ma santé, les choses sont mal engagées, barrées comme moi ,mais ...

Vox populi Vox dei.

Il va y avoir une élimination des fonb d’égo qui saturent l’espace médiatique sans s’occuper le moins du monde du vulgus pecus depuis des années.
Le réformé du SN,  le Ciotti va être le premier, mais la liste de ce billard à trois bandes va s’allonger.
Deux mots de latin sur une note. C'est trop. J’arrête.

 En tous cas, cet automne à la saint Jean annonce un hiver bien rude. Faut que je pense à rentrer mon bois avant que mon dos capitule.

Au fait. Inutile de manifester, sortez voter, depuis le temps qu’on vous emmerde avec ça .