A chaque fois que je reviens dans mon bled, le mot est bien raccord, je repense à la chanson du Stéphanois.
“On est pas d’un pays mais on est d’une ville, ou la rue artérielle limite le décor”
Voilà presque un an que je suis parti. La maison est remplie encore de mes affaires. Le quart ne tiendrait pas dans mon nouveau repaire . C’est comme si j'allais revenir demain, recharger mon Navigo et remonter tout les petits matins à la capitale Mais cela ne se fera plus.
Plus de temps mort de cinq minutes à choisir une de ces chemises quelconque, que je
n'arrive pas à jeter, dans cette penderie désormais inutile.
Terminado la ZRB 28143, elle qui a tellement généré de notes dans ce blog. Avec la chance que je ramasse, je suis capable de sortir encore son numéro maléfique lors de ce trip du lundi à Paname. A peine repeinte et nettoyée pour les jeux olympiques.
J’ai cette vilaine impression d'être un ectoplasme et de venir hanter les lieux où j’ai vécu pour essayer de raccrocher un ou deux souvenirs.
Mais me voilà sur le bord de ce trottoir si souvent emprunté, mes idées noires balayées par ce soleil printanier du lundi matin qui reflète dans L’eau courante du caniveau. Une jolie photo pour ma tête de gondole.
Me revoilà, douze ans, en pleine aventure au bord du précipice du trottoir. Vais-je glisser et tomber ?
Non le pas est encore sûr, et bien que je sois dans les temps, je trace.
J’arriverai entier chez mon traitant, et à l'heure.
Y a pas de wifi chez le carabin, je passe le mot à une charmante patiente qui lève désespérément son tél pour vérifier sur doctolib, si c'est bien le jour de son rendez-vous. Du coup elle s'évade vers la cour et me remercie avec un joli sourire en revenant.
Je vous laisse.
C'est lundi, et au soleil ☀️
Je compatis.
RépondreSupprimerJe n'ai pas laissé le temps au RER B, de Huchon puis de Pécresse, de m'esquinter la santé.
J"ai bifurqué, avec le covid, vers le 🚲.
Paris 19ème n'est qu'à une demi-heure d'Aulnay par le canal de l'Ourcq (sans se presser).
Et quel bonheur ! 🌻🌼☘🦆🦢🦋🐞 et mon héron : 🦩(ok, pas rose ) et les coco-cormorands qui votent communiste (trucs mnémotechniques), les Bernaches du Canada 😍
et les potes du "gang du canal" (habitués qui discutent le soir près du pont quand il fait beau avant de sortir vers la jungle de Bondy /Les pavillons sous bois).
Et tous les" bonjours" "bonne journée" envoyés à ceux croisés régulièrement et qui donnent le sourire. Et les arrêts pour taper la discut' avec les plus fidèles, qui se terminent par un "bon, faut que j'y aille, je dois aller bosser !"
Le 11 mai, 4 ans à pédaler et #plusJamaisRERB !
Mon hymne à moi, désormais :
https://www.youtube.com/watch?v=GugsCdLHm-Q
“la ligne verte” du Canal. Je l’ai fréquentée de mon temps. Surtout pendant la grève de 97. Et puis au beaux jours. Mais c'était avant le vélo électrique et les jours de pluie avec le vent de face ont eu raison de mes convictions. Passé la soixantaine, le faux plat devant le centre technique me semblait insurmontable. Je devrais le refaire, je choisirai sans hésiter cette solution. J'écris ces lignes dans le K. Il y a un Jeune homme à casquette qui ressemble étrangement au travailleur que j'étais. Oui le vélo électrique EST l’unique moyen désormais. Surtout pendant la période douloureuse des jeux. Merci d'être passé. Je file prendre le B , puis le C je suis d’enterrement dans le quinzième. Ce qui n’est pas très gai, mais d’époque. Je suis rodé c'est mon troisième d’Avril.
SupprimerJoli morceau de Queen 😉 A l’époque j'étais plus métal basique genre LedZep mais le biopic m’a réconcilié avec le groupe.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas écouté cette chanson de Lavilliers. nostalgie, souvenirs...Merci à vous :-)
RépondreSupprimerMerci ! De cet album, l'aventure d’un billet de banque est aussi exceptionnelle. Mais bon, cela ne collait pas trop avec le sujet. Lavilliers m’a accompagné un moment au début des seventies.
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