Il est temps que février se termine.
Je suis usé.
Ma mémoire m’effraie, et par de drôles de réactions comme étrangères à mon contrôle je me demande si je ne vire pas zinzin.
L'autre matin, huit heures trente chez le boucher, je réglais mon steak, quand un type entre et passe un billet à l’un des garçons derrière le comptoir, puis lui en serre cinq, ainsi qu’au patron. Je me retourne et lâche :
qu'il me rétorque en me tendant la main.
Je le salue, sourire et remet ça :
Et il file vers son quatre-quatre.
Je me demande ce qui m’a pris .
Comme disait Bashung, j’ai les fusibles qui font masse.
Le temps y est aussi pour quelque chose rarement vu un mois aussi gris.
Bref j'attends Mars de pied ferme. Je me suis remis à lire, pour éviter le scrolling.
Mishima. Vie à vendre. Mais j’en cause pas de suite, je l’ai pas finis.
Je me détache un peu plus chaque jour.
Quand on me parle, c’est comme si j’entendais les mots mais qu’ils n’arrivent pas à s’imprimer dans ma caboche. Je prends un air grave, ou hoche la tête, mais en fait je suis, déjà, ailleurs.
Heureusement, il reste la fureur des éléments, les vagues, le vent et les si merveilleuses balades du 🐶.
Je rentre à tordre, je me fais un thé et je regarde le déluge noyer le jardin.
Février ça rime avec à chier.
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Allez y causez !
Avec le renouveau des trolls qui se la racontent, je modère systématiquement, normal ,je suis seul maitre à bord.
Donc ceux qui ne savent pas se tenir vont à la planche direct..
POST-SCRIPTUM : "toutes les fautes d'orthographe ou erreurs de conjugaison sont totalement indépendantes de notre volonté"