Il fût un temps ici ou je dressais le portrait de mes potes, étoiles ou comètes.
Comme si j'avais déjà senti que ma mémoire, arrosée minot au lsd, puis fumée au chanvre afghan, partirait sur le tard comme l'eau du bain, en tourbillons de glouglou dans un trou noir étincelant.
Un bidule pour me générer juste un fil pense bête sur le ternet.
Ma galerie est bien incomplète. Miko, Daniel et une recette de Bébert on ouvert le bal.
j'ai encore deux doigts libres dans ma main gauche, la main du cœur.
Donc aujourd'hui on va parler de Claudius, le flamboyant.
D'autres comme Momo aurait pu sortir, mais les vies trop tumultueuses doivent attendre la prescription des cinquante ans.
On y est presque.
Pourquoi le grand rital au profil de Caesar ? parce qu'il s'est mis à écrire et que je lui trouve une certaine plume, on va dire sergent major, pleine de pleins et de déliés. Son côté du sud et sa poésie méritent le détour.
Seulement il ne s'est pas encore positionné à la mise en ligne. pas de blog. ni de journal, il se contente d'envoyer chaque texte à ses proches via mail en destinataires à la place de copies invisibles
Erreur fatale.
On est trahis que par les siens, c'est bien connus.
Une de ses belle sœur, ex baba, donc toute naturellement convertie au wokisme, s'est plainte qu'il avait utilisé son prénom pour évoquer dans son laïus, une jolie postière qui lui avait tourné les sens avec son minois et son sourire, à ce tombeur sur le retour.
Du coup il a du caviarder son texte pour changer le prénom, et comme il n'a pas présenté d'excuses à la chef dé constructrice, le keum de celle-ci, à la botte, arch so, c'est fendu d'un retour cinglant via mail, toujours en copie tous.
cent convives au règlement du quiproquo, une vraie scène du douze.
le must de l'incorrection.
Du rififi dans sa famille, par une harpie qui ne sait pas lire un texte, ou qu,i à près de septante, se prend pour un des sept piliers de la sagesse.
La synthèse de ce non événement, c'est que même les vieux ont le bulbe gangrené par cette théorie de la vigilance sur tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
La nature est un havre de paix ou il n'y a que égalité et gentillesse.
Mais comme, pour bibi, la liberté d'expression est une et indivisible.
je me suis donc un peu échauffé sur ce bidule.
Donc je vous remets ici le portrait de ce grand amoureux de la vie.
je l'avais réalisé pour un de ses textes où il nous croquait tous.
voici donc mon pote, Claude :
C comme César, Claudius noster ou chez les ricains, Gere comme Richard.
Il faut bien que je m’y colle. Aucune de ses copines, pourtant harengères trois étoiles, ni aucun de ses potes, ce ramassis de menteurs, mythomanes, esbroufeurs de premières ne s’y lance. Je ne vais pas reprendre sa méthode, fruit de longues études, pour vous dire où je l’ai rencontré la première fois. On est PAYS.
On s’est croisé dix fois, avant un soir de décembre quatre-vingt à Villepinte célébrer les étoiles devant son appart de location. Inutile de tourner autour du pot, ni de mettre la poussière sous le tapis, notre Claude est une STAR. Une étoile à part dans la galaxie des potes. Est-ce parce qu’il brille plus que les autres et attire à lui tous les astres du périmètre ? Ou est ce son naturel, son affabilité et l’attention qu’il porte à chacun ? En tant qu 'affreux pirate, je ne sais pas. Mais le résultat est qu’il est, forcément, le centre de l’univers. On s’est rencontré tard, il naviguait avec une bande des mille-mille, la Didier’s band et moi celle de Balagny. La poussée d’hormone de la fin de l’enfance et la chasse aux belettes qui en résulte ne pouvait qu’immanquablement nous faire nous rencontrer.
Depuis une solide amitié, enfin plutôt attachement, je me méfie du mot amitié à notre époque où le genre devient indécis, je ne voudrai pas qu’il y ai un quiproquo nous lie
#MDR.
Mais je déraille, c’est l’âge. Je disais donc, une incassable camaraderie nous attache, comme elle vous amarre tous aussi à sa gravité. Quand la corde m’est tombée sur le cou, c’est tout naturellement que je l’ai pris pour témoin. Tous ces moments si ébouriffants vécus ensemble, souvent excessifs, toujours romanesques le désignait forcément.
Voila j'ai a peine rajouter une date. En grands consommateurs de cette fabuleuse vie dont on sait tout les deux que ce n'est qu'un one shot et que le paradis est réservé aux pisses vinaigre des grenouilles de bénitiers.
j'avais dit que je reviendrai pas avant 2024.
c'est raté, je suis définitivement un vieux con, surtout quand on chie sur le texte de mon pote.