26 novembre, 2023

le bout de gras

 


 Milieu de l'automne.
 j'ai emporté deux livres pour le tigivi. le premier un petit recueil de nouvelles de Kostolanzy, piqué à mon intellectuelle de grande, suffit à ma concentration.
A la troisième histoire je le range. bien ciselées, inventives, mais je ne suis pas aussi emporté que par le p'tit Gary 'les trésors de la mer rouge'  que j'ai lu dans l'autre sens il y a deux jours.
Bouquin à peu près en timing, à cinq ans près, quand, depuis mon service j'essayai de me faire muter au tchad, ou ça fritait un peu, histoire d'ameliorer la solde et de ramasser la poussière de l'aventure.
Encore actuel et même visionnaire sur déjà le quid de Mao ou de l'Islam. un joli roman de baroudeur du septième.
C'est son deuxième que j'écluse en un mois.  apres 'l'education européenne', plus daté.
Je kiffe son style.
Rien de mieux que le train pour la lecture. Le paysage de l'ouest défile et la vitesse finit par endormir.
Le téléphone est en mute. J'ai de la place pour mes guibolles et pas d'autres taches à realiser pour me distraire.
Ni de series netflix téléchargées, par exemple.
Je sais pas vous , mais depuis l'usage du mobile la lecture m'est moins lineaire. Toutes les x pages je pose le livre puis y revient au bout d'un moment à regarder les prairies défiler ou après une razzia de gommes et of course, un tour sur mes mails.
Les arbres ont morflés avec le combo des tempêtes dans le périmètre, sont alignés abbatus en tas dans les pâtures.
On devrait plus être très loin de ma gare. je vais retrouver mon vieux buck à qui, hier, je mettais machinalement de côté le gras de mon entrecôte dans un bouge du soixante.
Quand j'ai réalisé qu'il n'était pas avec moi, mais à presque huit cent bornes, j'ai souri, puis mangé le gras, car le froid arrive !
C'est assez con, les habitudes des hommes et de leurs chiens.
Allez je déhote.
bonne semaine les gens

16 novembre, 2023

Frédérico & Bluesky


 

Mon précédent ticket ayant été pris en compte, et rapidement le soir même, je ne peux laisser en tête de gondole ma prose révolutionnaire.
Je suis quand même vachement influent. #smiley.

Ce matin je suis sorti vous prendre une photo de Frédérico.
Ce con soufflait fort difficile de tenir debout.
J'ai fait comme les mouettes je suis rentré au chaud.

La quatrième tempête en bien peu de temps. même si la période est normale, vous me permettrez de trouver le rythme soutenu.

Sinon j'ai reçu, enfin, mon invitation Bluesky.
Comme je suis curieux comme un chat, malgré que j'ai râlé, ce qui est habituel, j'ai tapé l'incruste.

l'affaire des 'Feeds' m'intrigue un peu. je vais creuser le sujet.

En tous cas je ne reproduis pas le comportement twitter. 
pour l'instant je scrute et je zone.
ce qui ne me change pas beaucoup. #smiley.

j'ai donc créer un feed "nawak & météo"


je pense pas qu'il y ai beaucoup de nawak, mais ça m'amuse.
pour créer ces fameux feeds c'est par ici 

et la, la boucle est bouclée,  j'ai trouvé pourquoi je ne tenais pas debout ce matin



14 novembre, 2023

la cerise sur le gâteau


J’avais dit : 

Fontaine je ne boirai plus ton eau…

Mais voilà, les pirates s’ils n’ont qu’une parole, sont surtout des menteurs de première.
Je disais donc :

laisse la vie publique aux jeunes, occupe toi de tes pieds de tomates 🍅.

Seulement les quatre tempêtes successives ont niqué mes plantes..
Ou cet automne qui ne dit pas son nom.
Ils se sont couchés grisonnants  dans une vaste flaque de boue qui s’appelait potager. 

Donc je ne m'en mêle plus , sauf exception qui confirme la règle, quand la connerie politique pousse le bouchon un peu loin.
Désormais abonné aux anciens, j’allume le poste le midi, pour suivre la décomposition du monde en fouillant mes coquillettes jambon.

Donc menu du jour dans le poste

  • La misère augmente considérablement en France
  • Les femmes sont les plus touchées.
  • Augmentation du diabète chez les jeunes
Et la … 

la  cerise 🍒 sur le Gâteau, celle qui m’a fait ressortir ma grogne, jamais enfouie bien loin, pour être honnête :

  • Les tickets restaurant ne pourront plus servir à acheter des ingrédients comme la farine, les pâtes , bref les denrées alimentaires dès 2024.

Excusez moi.

QUELLE BELLE BANDE D’ &@#&€+&&  ! 

Je m’imagine l’avorton de bureaucrate, un de ces bacs plus 23 rentré dans l’administration pour la sécurité de l’emploi, mais tout de même des dents qui rayent un peu pour passer niveau 226 en 2030.
Il rentre de déjeuner de la cantoche de l’assemblée nationale où il a été invité par un élu qui fait du lobbying pour les sandwicheries industrielles, à moins que ce ne soit pour la restauration rapide.
Il a mangé un poulet cocotte façon grand-mère, une vraie réussite, surtout qu'il était invité par ce végétarien d’élu, végan ou croyant ? 
Il se pose rapidement la question, mais l'élude.
Celui-ci a tapé les œufs florentine, il n'est donc pas végétalien !
Donc s’il veut avancer il faut redonner du cash à la malbouffe.
La gamelle maison, dont les produits frais ont été achetés avec des titres restaurant, c'est la fin du petit commerce !
il a cette riche idée. 
C’est pas comme si on avait une inflation galopante, glissée sous le tapis avec la suppression des tickets de caisses, et les jérémiades des milieux autorisés, qui voient la fin du tunnel dans leurs grilles excel comme Madame Irma le bonheur dans sa boule.
Qui aujourd'hui a un repas complet avec son titre restau, sans rajouter à la fin ? Qui ?
Non, un petit branleur veut se faire mousser et la France du bas qui bosse se fait enfiler un peu plus.

Joli , bravo, clap clap.
Mais je n’ai plus de titres déjeuner.
Pourquoi je me mêle ?

Un peuple n’a qu’un ennemi dangereux, c’est son gouvernement comme disait mon saint préféré .

NDLR : toute ressemblance avec des faits existants ne saurait être que fortuite. 
C'est bien connu 
 
 
 [MAJ] 20:55 la mesure permettant  l'achat de produits alimentaires avec des titres restaurant est prorogée  sur 2024. Vite fait aux infos de la chaîne M6 avant que le 🔥 ne se propage.

No comment.













11 novembre, 2023

la demeure princière de louis

Tout les ans c'est un rituel ici. 

Comme un marronnier, vous pouvez trouver des exemples ici ou la.

la der des der, cette destruction de la jeunesse européenne, resonne encore plus cette année avec les guerres en cours, braises du mal allumées ici ou la.

Comme j'ai un peu de temps pour ranger, j'ai trouvé de nouvelles photos du Louis.
il était comme moi, barbu et pas bien grand.


la popote de Louis Mars 1917, voici le texte au dos de la photo



En suivant, quelques années plus tôt, fin quatorze, début quinze, comme il l'écrit au dos, il vient de toucher sa nouvelle tenue.
 
'Ma chérie, voici ma nouvelle tenue avec le pantalon bleu, prêt à repartir'


Regardez comme la guerre use les hommes qui y survivent.
voici de nouveau Louis en 1917 le même homme.
mais le silence des taiseux lui est tombé dessus. plus jamais le même .
Quatre ans long comme une vie.

 
Avec ses potes. 


voici le texte au dos

Quand à la photo de tête de gondole, cette 'demeure princière', comme il l'écrit au dos est le 'bureau de l'intendance ' son château.


 



09 novembre, 2023

le maudit des transports

 



Je ne peux m'empêcher de remettre le couvert sur mes relations cahoteuses avec la SNCF.

J'avais un billet de retour pour le train de Quimper a 13:44. Je me prépare doucement  et à 09:30 je met les bouts.
Je vais pas loin avec ma valise à roulette.
Place Camélinat, ou Jean-Claude suivant comment vous votez, un SMS m'interpelle.

Les smeus de nos jours. C'est souci. Soit c'est mon ex-taf qui pédale, soit une couille dans le potage. En sonnerie je leur ai mis le 'sorrow' de David Bowie et dès les premières strophes je crispe.

Yep. Consultez vos mails pour connaître nos propositions de prise en charge.
Je plonge et regarde mes mails.

 



Un remboursement et cinquante de bonus en bon d'achat. Je crache pas dans la soupe, mais le trading m'inporte peu. Je veux voyager sans trop de carbone.

je me lance donc sur cette super application SNCF-Connect pour soit échanger mon billet soit prendre un autre train



Plus rien aujourd'hui, je réserve donc un train pour vendredi même heure .Mais à mon grand dam, mes CB sont refusées. Comme à chaque fois .

La pro qui a encore un peu de liquidité, ou la perso. Dalqueu.
J'ai déjà appelé ma banque et la sneuf, chacun se renvoie la patate chaude.
Évidemment je chauffe un peu. A l'inverse de ma CB.

Je retourne à mon point de départ, enfourche mon spad et file à la gare

La queue au guichet, mais je suis patient comme un lynx. Finalement le guichet ne délivre que des billets banlieue. Mauvaise pioche !

Il faut aller sur Paris ou se servir de l'automate grandes lignes en face.
Je fends l'immense queue à l'opposé de la salle, celle pour obtenir une Navigo qui avec le monde cache le robot à billets et…
L'unique automate grandes lignes est en rideau.

Mon champ de vision aperçoit un de ces jolis chapeaux bleu marine et mauve dans toute cette foule.

Excusez moi , madame, l'automate est planté, je voudrais changer mon billet.

Ha ? C'est bizarre on a pas reçu d'alerte dans notre bureau. Je vais le vérifier mais c'est assez long.

Elle part, revient avec une clef, rentre son mot de passe (échange mot de passe contre la clef 😉) et passe le programme du scan de vérification de cet automate. 


Incroyable ! Cela passe.
Il va démarrer. Mais c'est assez long me dit-elle avec un sourire.

 


Je vais patienter , re-sourire.
Effectivement cela dure un moment, un temps certain, c'est même, pour un ex informaticien, un amusement. Des machines sous Windows avec du powershell en fin. Curieux.
Bon la machine est ON après cinq petites minutes
Je tente un échange de billet


Comme je suis un garçon persévérant, je tente un autre billet. Et la, miracle, l'automate qui sûrement pour me remercier de lui avoir redonner vie, me trouve un billet une heure après mon train supprimé.

Le même jour pour faire mentir ma capture d'écran du matin.
Un bon point pour le robot Windows powershell VS l'appli SNCF-Connect.
Avec un crochet par Nantes, certes. Mais ça roule, ne boudon pas notre plaisir.
Je sens que je vous ennuie avec mes pérégrinations.
Pour faire court, après avoir remisé mon vélo, j'arrive à pécho un direct paris du RERB, toujours les bonnes ondes de l'automate de la gare.

Cependant, je ne sais pas si je vais arriver.
Je vous referai une note si je suis planté.La je suis dans le tigivi.
Il ne faut pas que ma diatribe ne soit trop longue.
A Montparnasse, en rentrant sur le quai 2 les portiques ne fonctionnaient pas.
La dame au chapeau scannait les QR depuis sont téléphone.


Alors une suite S01EP03 ? 
#oupas 😜
 

 


 
 





08 novembre, 2023

Voyage au bout du neuf cube

 


Mardi aprèm, me voilà reparti vers ma banlieue.

J'adore perdre mon temps avec Buck, on est des champions de la glande inter-galactique.

Le temps, est ce qu'il me plait le plus à dilapider désormais, vu que plus ça va aller, moins il va m'en rester.

Mais bon, il faut bien gérer le flux courant de temps en temps.

La réalité est salement collante. La réalité est une putain de glue.

Une réunion de vieux machins sympathiques.

Passer au cimetière [ je suis à la bourre pour la saintout ] mais …

bonus,  je devrais avoir des prix sur les chrysanthèmes.

Récupérer mon pigaule, des processionnaires ayant caviardé mon sapin, 

je vais leur causer térébenthine.

Vider le congel, prendre des tee-shirts manches longues, bref retourner à la civilisation.

Cela démarre mal. 

Le bus a 15 minutes de retard, et SNCF connect me précise que le Ouigo à 45 minutes de retard. 

motif : ré-utilisation de trains. Très moyen.

Il fait froid sur le quai. 

Un grain s'abat. Mais les gens papotent. Une dame de mon âge engage la conversation

 

  • Restons positif, y a des choses bien plus grave dans le monde en ce moment.

  • Pour sûr, je rétorque. 

     

Mais je ne vais pas plus loin. je ne suis plus trop au fait des dernières horreurs tendances du moment.

Enfin le bus arrive, les enfants frigorifiés se ruent vers la porte.

Je trouve qu'il y a beaucoup de marmots. Les vacances ne finissaient pas samedi ?

Un commerçant qui ferme sa devanture de viennoiserie arrive avec un paquet de chouquettes 

et un autre de croissants pour les enfants. 

Il fait le combo gagnant.

[Je me dis qu'il y a donc encore des choses qui fonctionnent. ]

Ha ! les enfants étaient bloqués sur les îles par les tempêtes. 

Voilà la réponse à mon interrogation.

Le bus arrive encore largement en avance à la gare.

La nuit est tombée, emmitouflé comme un lascar sur le quai en attendant mon tigivi, 

je vois que la SNCF ré-affecte ses vieux wagon-lits .

Dortoir ? Bureau ? C'est insolite.

 

Le train arrive. Il est blindé.

Mon voisin tape un PowerPoint sur le thème écologie et je sais plus quoi. 

Le mot écologie c'est comme le piment d'Espelette, on t'en colle partout.

Il bosse plus de deux heures, jusque vers 21 heures, puis descend au Mans. 

J'aimais bien taffer dans le train.

Ça file. Mais ce jour, mon roman est soporifique pour ne pas dire chiant. 

Je ferme les yeux.

Arrivé à Montparnasse je suis perdu avec les nouveaux Navigo , mais finalement pour ma banlieue, 

il faut encore un ticket.

4.95 l'aller. 

Chaud les transports en commun.

La ligne 6, descendre à Denfert.

bizarrement le quai me semble vide. 

Celui en face vers Bagneux est bien plus fourni.

Arrivé à Châtelet, je comprends et constate que tous les trains sont terminus. 

Passé 23 heures c'est cdg-express Land. 

Le fiasco au nom du prestige.

Je suis devenu provincial. Pas de doute.

La ligne 4 jusqu'à gare de l'Est

Puis la 5 direction Pablo Picasso.

Que la France qui bosse. 

Et pas les meilleurs boulots. Pas de trader, d'informaticiens, de publicitaires ou d'écrivains.

Des sacs deliveroo, des raclettes , 

des mamans avec de gros sacs remplis de trucs essentiels à la survie de leur progéniture.

Et des minos casquettes, sur leur phones, qui soufflent en tentant des appels sans réponse.

Leurs plans sont en réunion avec Morphée. 

Sortir du tube.

 

La foule qui attend le bus à minuit passé a Bobigny mérite le détour au moins une fois. 

Mais Ils ont changé des trucs, je me renseigne pour le 615 avec un gilet rouge, puis me place.

Il fait froid ou humide, voire les deux.

Pour un retour dans le neuf cube, c'est le must.

Un cosaque, le crâne rasé et une longue tresse grisonnante  dans le dos m'intrigue. 

Il a un collier autour du cou avec des grosses boules en buis. 

Aussi un large tatouage qui sort de son tee shirt jusque sous son menton. 

En tous cas, il n'a pas froid. Lui.

J'ai réussi à monter. 

Coller-serrer. On tape les minuits largement tassé

Un jeune me demande si il s'arrête a 'Wong d'Landy'

Je lui réponds qu'il fait Bobigny, Bondy, Aulnay et Villepinte. 

Mais je ne connais pas tous les arrêts.

Finalement j'ai encore le look natif. On me consulte. 

Ou c'est ma grisonnante attitude.

Ça rassure les vioques. Erreur.

Au quatrième arrêt, une place assise se libère.

Un autre jeune me l'a propose.

Je décline avec un sourire. Mais je suis énervé, car je fais mon âge.

Cependant c'est classieux.

[Je me dis qu'il y a donc encore des choses qui fonctionnent. ]

Un handicapé double béquille s'en empare.

Au 'Pont de Bondy', celui qui m'avait demandé le 'Wong d'landy' descend.

Faut vraiment que je fasse contrôler mon audition.

Une dizaine d'arrêts plus loin je déhote.

Les trottoirs sont toujours remplis de feuilles. 

Les tires, souvent des ventouses ensevelies sous la poussière,sont garées nawak, 

Un abandon digne d'Halloween.

Je suis donc bien pays.

Le bus s'éloigne gentiment.

 


C'est toujours un sentiment bizarre quand on remet les pieds dans la ville de son enfance.

Le moindre virage est un souvenir.

Mais il est largement passé une heure, il pèle et j'ai un coup de barre 

Je tiens plus la distance. Et ce ne sont pas mes dix bornes pedibus jambus journalière qui changent la donne.

Home sweet home.

Il fait aussi froid. 

Mais la couette est double.

Je m'autorise cinq heures sur l'alarme du téléphone.

Extinction des feux.

 

Off….







04 novembre, 2023

Une tempête chasse l'autre



Une tempête chasse l'autre, comme une note de rien chasse l'autre.

La dernière ou mon machisme primaire s'est révélé à vos yeux atterrés mérite bien de descendre. 

En fait je dois être sensible aux tempêtes, un genre de sensibilité à la con.

Domingos la ramène.

La troisième bourrasque en pas une semaine et demie.

ce jour ,la mer semble plus mauvaise que pour cirian.

 

Le vent est identique mais cette fois le baromètre est désespéré.

Dans les choux

 


Le vent souffle dans les volets.

Je viens a peine de finir de débiter le mimosa terrasser par l'ouragan Céline.

Je vais m'acheter un groupe.

pis je pense qu'un pété pied m'aidera à ronfler sous mon toit avec tout ce vacarme annoncé.

Après tout on est samedi. 

Bon je remarque que tous ces événements me chauffent le blog, ça publie veugra.

Donc finalement, à quelque chose, malheur est bon.





03 novembre, 2023

Kiakiakiakia-kiakiakiak

 

je voulais vous causer du bannissement de l’écriture inclusive, dans le titre.

Histoire de m’attirer les foudres des néo-maoïstes de la ligue révolutionnaire pour le wokisme uber alles.

Mais je n’ai rien trouvé de bien neuf pour chier sur ce hachage de l'écriture de la langue Française qui m’horripile depuis son invention.

Regardez, un bouseux comme moi, qui n’arrive déjà pas à conjuguer la grammaire d’avoir correctement, balance un mot sur deux en argot ou en verlan et a cotisé aux zéros sur les dictées d’orthographe jusqu’au CM2.

Vous croyez que bibi, dont les genoux ont goûtés de la règle en fer sur le sol du coin ou de la remontée de tête par les pattes je vais me plier devant des points E et tirets S ?

Ma cache walou, pas un kopeck sur ce concept.

Vous voudriez que je me stérilise dans cette écriture lénifiante ?

Désormais je suis dans le club des séniors et non des senior.e.s

Quelle bouffonnerie.

Certains vont dire que je me braque, qu’il faut avancer, que la langue évolue.

Pour sûr que la langue évolue, la voilà matinée rosbeef.

Il est même un peu tard pour s'arc bouter sur l’unité de la nation via le langage.

Diminuer le franglais, c'est une bonne blague. Regardez le nouveau bingo de la Française des jeux, ici en tête de gondole

A trop vouloir favoriser l’espéranto des affaires, l’angliche, vous avez fini par la laisser, notre jolie langue, aux mains des sectes de la ponctuation et autres marchands de rêves.

Les sectes c’est bien connu, c’est juste bon pour maigrir, se suicider ou pomper votre grisbi.

Suicider la langue, pas impossible

Je vous l’ai déjà dit je suis un vieux con. 

je ne pouvais que faire une note, pour une fois que le banquier se fait applaudir.

Mais me direz vous pourquoi ce titre 

 Kiakiakiakia-kiakiakiak 


Et bien rien de plus CFran, et malgré le tiret pas de l’inclusif.

Je débarrasse la table ce midi quand ce cri m’a collé à la baie vitrée.

Quel est cet emplumé, avec ce cri crescendo ?

Il est tout vert, comme mes ex voisines.

Un joli pic vert, enfin un pivert  qui déjeune dans le dinjar.




Trop cool. Hop dans la boîte.

Alors dites moi , les grosses des piverts, c’est des pivert.e.s ?

Allez, j'arrête de picasser, je sens que ça ne rentre pas.

 

01 novembre, 2023

Le plastique c'est fantastique.

 


Le plastique c'est fantastique.

 

Avant la tempête si annoncée on est sorti Buck et moi pour la balade journalière pécho la boule de pain et le canard.

Le journal évoque un gros coup dans l'ouest, et sans le déplier je pense que le vent est concerné.

Vu que je me tiens peinard depuis un moment, smiley.

La boule nous fait deux jours et pas sûr qu'il y ait du pain demain.

Mon voisin qui doit impérativement monter à Guingamp ce jeudi pour le taf a mis sa tronçonneuse dans le coffre. les arbres sont les premiers à morfler dans ces situations.


Un peu, la grande inconnue cette annonce météo, mais le réchauffement n'y est pour rien peut on entendre ici ou la.


Avec le chien, on a fait un grand tour par la côte, ou je me suis livré à mon hobby , le ramassage du plastique échoué. 

Un truc pas concerné par le changement si brutal de climat.


Je n'avais pas planifié, pas pris de sac d'Action.

Erreur de bleu bite.

En quelques criques, je me retrouve les bras chargés d'une quinzaine de bouteilles d'eau minérales. 

En plus, je dois aller jusqu'au bourg, il n'y a pas de bac à marée dans le périmètre.




Au moment de transférer ma récolte dans une poubelle, mon œil est attiré par une étiquette bleue


Taiping, Perak, Malaisie ...


Mince, je cette bouteille a battu le record de celle de ma petite Allemande qui avait fini chez les surfeurs des landes.

Treize mille kilomètres vers la bretagne.

En ligne droite.


Si elle a bifurqué par le cap, en passant devant Port Elisabeth, là, on tape facile les quarante mille kilomètres, grosso modo 25000 miles.

 

Pour être romantique , je me dis que peut-être s'est-elle envolée depuis la plage de Pantai Teluk Segadas




En tous cas avant ce gris qui arrive, cela semble un joli coin.

 

non sans dèc, Le plastique c'est fantastique.


Allez je poste avant l'apocalypse , pas certain s'avoir du jus demain.

restez au chaud. 

un temps à écluser deux trois bouquins tiens !