Bon je me suis trouvé une excuse, on m'a rallongé ma mise en liberté professionnelle de quinze jours.
Les cimetières sont remplis de vioques irremplaçables.
Mais aussi, l'Inspiration s'est barrée.
Le passé ne me branche plus, le présent me fatigue et je n'ai plus vraiment l'âge du futur.
C'est compliqué.
Après les mots comme source sur la note précédente, voici donc les sons.
Finalement je me suis échappé, momentanément, de la ville où j'ai grandi.
Il y avait un trop grand contraste avec mon dernier voyage.
Je suis usé, ou peut-être je suis finalement devenu un vieux con.
C'est plus que probable. Il serait temps.
Donc me voilà dans le Wild.
Mes poissons (tête de gondole) me montrent le vent.
Je reste au soleil en ce debut d'aprèm à grignoter un livre conseillé par mon réac préféré.
Le ciel est bleu acier.
Avec quelques stries comme une lame damassée.
Et d'un seul coup d'un seul j'entends le sifflet si particulier de l'oiseau des feux rouges de Tokyo.
Je vais trop vite.
Je vous explique.
Dans cette ville, quand le feu passe au vert, les pubs s'interrompent et un oiseau, toujours le même, siffle pour préciser que le passage est possible.
Enfin sauf dans les zones trop touristiques.
Donc si l'oiseau siffle, vous pouvez traverser !
Et ne voilà pas que, sur mon caillou, j'esgourde ce piaf à treize mille trois cent soixante et un kilomètre.
Soit 109 jours à pied me précise maps.
Ce n'est pas un Merle, ni même un corbeau.
Entre les deux.
J'ai mis un moment à le calculer tellement elles sont discrètes ces minis corneilles.
En tous cas, ces piafs, ils gèrent très bien là bas les flux devant des passages piétons étincelants de blancheur.
Nul là bas ne traverse avant le chant du choucas des tours.
Ça c'est très impressionnant.
Mais le plus surprenant est que je l'entendes ici.
Dans ce no man's Land silencieux et sauvage.
Mais diable, ou veut il donc que je traverse ?
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Allez y causez !
Avec le renouveau des trolls qui se la racontent, je modère systématiquement, normal ,je suis seul maitre à bord.
Donc ceux qui ne savent pas se tenir vont à la planche direct..
POST-SCRIPTUM : "toutes les fautes d'orthographe ou erreurs de conjugaison sont totalement indépendantes de notre volonté"