Je vous ai fait le lever du jour dernièrement, on va passer à la fin de journée.
Le calme est revenu sur l'île. Le ferry est arrêté et la plupart des touristes ont rejoint le continent.
Je regarde la brume entourer petit à petit les montagnes, les nappant d'abord d'une écharpe de gris avant de les engloutir après un moment. Ce sont pas trop cassé la nénette pour le décor des estampes japonaises.
Un aigle pêcheur tourne en cercles concentriques à différentes hauteurs au dessus du port juste devant bibi.
Pendant un moment je l'ai guetté avec ma vidéo, mais le poisson semble rare à marée montante.
Mon thé est presque froid.
Le faire chauffer avec la bouilloire à whatmille boutons en dénominations locale a été une étude de quinze minutes avec l'aide de Google Lens.
Bientôt on ne verra plus que les lampadaires de la ville en face. C'est curieux, il n'y a pas de mouettes. Ni de goélands. Par contre y a des corvidés gros çacomme genre corbak survitaminé. Ils font autant de bruits que nos mouettes et leurs croa ricochent sur la mer étal.
Les monstres noirs chassent l'aigle, pourtant deux fois plus gros, dès qu'il fait mine de se rapprocher des pins de la grève.
La brise me cueille dans mon fauteuil. Je vais piquer du nez.
Je comprend pourquoi le zen est si présent ici.. Presque je me sentirai touché par les ondes de cette plénitude.
Un petite note envahie par la brume du trente cinquième parallèle .
Une note de rien, ça faisait longtemps.
Quelques lignes, comme les stries concentriques du jardin de gravillons de ryoan-ji.
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Allez y causez !
Avec le renouveau des trolls qui se la racontent, je modère systématiquement, normal ,je suis seul maitre à bord.
Donc ceux qui ne savent pas se tenir vont à la planche direct..
POST-SCRIPTUM : "toutes les fautes d'orthographe ou erreurs de conjugaison sont totalement indépendantes de notre volonté"