26 février, 2023

Fièvrier

 

On arrive au bout du plus vilain des mois.

Cette année, le cru pourrait nous filer la fièvre. Pas une goutte d'eau.

Jamais vu. 

On nous bassine d'informations sur un clown enfariné jusqu'au fion, mais on survole la catastrophe annoncée de l'eau.

Comme j'y peux rien, j'arrête de biler.

J'ai jamais eu autant d'oiseaux depuis que je leur remplis le cache pot le Matin.

Merle, moineaux, verdiers, chardonneret…

je ne pensais pas qu'il y avait une telle diversité dans le périmètre.

Depuis l'invention des outils électriques et des nacelles sur camions, les arbres 93600 se réduisent comme des peaux de chagrins. 

La taille caniche ou 'bouffon d'olivier' semble être le must de cette fin du monde.

De toute façon y a plus d'eau. Les arbres privés de nappe phréatique avec les cuvelages bétonnés du secteur sont bons pour être décorés de croix de bois.

Peut être est-ce ce qui pousse tous les oiseaux à venir taper la graille AT home.

Comme je zone un peu ce matin, une pluie de perruches vient réclamer. 

Je me dépêche de ré armer le distributeur, la pétitionnite étant une autre fièvre des faibles diminués du coin.

Les mésanges sont plus rapides que les oiseaux de pirates. Quand aux grives elles se posent en groupe du côté du billot ou j'ai pilé la tartine trop grillée ce matin. Ma grand mère d'un coup de neuf en dézinguait cinq d'un coup par cartouche, marmaille en train de lui piller son bigaro en pleine saison. Ensuite on mangeait du pâté.

Autre temps.

Des fois j'ai même l'impression que c'était une autre planète. Avec les moins dix l'hiver, les potagers de légumes et la radio branchée toute la sainte journée.

Les potagers. On peut les oublier.

Plus de wasser.

Allez hop .

Bonne semaine






11 février, 2023

Je suis un vieux con réac.



Je viens de percuter. Je suis un vieux con réac.

Comme vous savez qui. Pas de noms 😉 on est entre blogueurs.

Ça ne s'améliore pas. Aujourd'hui j'ai fais le Huber familial because c'est jour de grève. 

Une grève justifiée d'ailleurs. 

Bon je prends l'autoroute et cale le régulateur a soixante douze. Jour de pollution aux particules fines, c'est affiché partout. Mon bolide sur la file de droite, je regarde le compte tour plafonner zéro sept et j'essaye de reprendre des réflexes d'homosapiens automobiliste, y a un petit moment que je me déplace plus qu'en spad ou à pied.

Quand je sors, ce qui est aussi assez rare.

J'ai atteint le level ermite, sans forcer.

Ma dunette est un vrai musée, avec le tour du monde de ma life. 

Avec, par exemple, un autel pour mes chevaux, mes chiens et quelques ancêtres photogéniques.

Reprenons.

D'un seul coup les yeux perdus dans la brume matinale de Waze je me dis que l'homo Erectus est un fiefé individualiste.

Je suis le seul à droite à me traîner à septante à l'heure.

Je viens de percuter. Je suis un vieux con réac.

C'est à qui appuiera le plus sur le 🍄, un défilé de Prost, Senna, Schumacher. 

Même les camelards et le camion des gadoues me doublent à quatre-vingt.

Chacun pour sa gueule et mourrons tous ensemble.

QOTD

Du coup ça va me faire une note facile sur le sens commun et sur l'avenir de cette planète.

Je sais. Le battement d'aile d'un 🦋 au coeur du neuf trois ne fait pas toujours une tornade au texas.

Il n'empêche je suis grave pessimiste pour un samedi.

Quoique la musaraigne à qui j'ai viré le nid sur la fenêtre de la cuisine, que cette chipie avait concocté pendant mon absence dans une boule de chiffons abandonnés sur le rebord, fera une jolie note d'optimisme pour finir ce gribouillis de Février.

Le plus méchant des mois.

J'espère que les 🐭 survivront mieux que nous à la pollution.

Cette fiefée effrontée est venu se plaindre après et du coup,Je viens de percuter. Je suis un vieux con réac.



@+