On arrive au bout du plus vilain des mois.
Cette année, le cru pourrait nous filer la fièvre. Pas une goutte d'eau.
Jamais vu.
On nous bassine d'informations sur un clown enfariné jusqu'au fion, mais on survole la catastrophe annoncée de l'eau.
Comme j'y peux rien, j'arrête de biler.
J'ai jamais eu autant d'oiseaux depuis que je leur remplis le cache pot le Matin.
Merle, moineaux, verdiers, chardonneret…
je ne pensais pas qu'il y avait une telle diversité dans le périmètre.
Depuis l'invention des outils électriques et des nacelles sur camions, les arbres 93600 se réduisent comme des peaux de chagrins.
La taille caniche ou 'bouffon d'olivier' semble être le must de cette fin du monde.
De toute façon y a plus d'eau. Les arbres privés de nappe phréatique avec les cuvelages bétonnés du secteur sont bons pour être décorés de croix de bois.
Peut être est-ce ce qui pousse tous les oiseaux à venir taper la graille AT home.
Comme je zone un peu ce matin, une pluie de perruches vient réclamer.
Je me dépêche de ré armer le distributeur, la pétitionnite étant une autre fièvre des faibles diminués du coin.
Les mésanges sont plus rapides que les oiseaux de pirates. Quand aux grives elles se posent en groupe du côté du billot ou j'ai pilé la tartine trop grillée ce matin. Ma grand mère d'un coup de neuf en dézinguait cinq d'un coup par cartouche, marmaille en train de lui piller son bigaro en pleine saison. Ensuite on mangeait du pâté.
Autre temps.
Des fois j'ai même l'impression que c'était une autre planète. Avec les moins dix l'hiver, les potagers de légumes et la radio branchée toute la sainte journée.
Les potagers. On peut les oublier.
Plus de wasser.
Allez hop .
Bonne semaine