21 août, 2022

Seventie six

 



Bon.Je trouve que ce blog c'est bien asséché.

Une note par mois, quelle misère !

Je reste confiant. 

A part les hipsters historiques de ma blog Roll, ça gigote plus beaucoup la blogosphère privée.

De mon côté, j'ai plus d'histoires à raconter.

Les plus importantes ont déjà été listées ici. Les autres, en dessous des dix pour cent de l'iceberg, ne sortiront pas avant la déclassification dans quarante ans, un moment que j'aurai nourri le plancton.

Je dois avouer que je me lasse du net. 

Ce qui me prenait six heures par jour, ne me tanne plus que vingt minutes, matin et soir.

Tout est si prévisible et redondant dans cet ocean !

Alors je profite de la fin de cet été caniculaire, dont je garderai moins de souvenir que celui de soixante seize. 

Mais il vous faudra attendre la déclassification pour en savoir plus sur l'été de tout les étés.

Seventie six.

Sinon.

Buck comme bibi vieilli dur. Cela me peine plus pour lui que pour moi. Je le regarde, allonger de tout son long dans l'herbe jaunie. Profitant du soleil sur sa carcasse.

Fini les vingt bornes à travers bois. La moindre ballade l'épuise. Je fais guère mieux, huit bornes et je commence à claudiquer.

Cette semaine j'ai tenté la carriole derrière le spad.

Louée pour l'occasion.

Ça bignolait dur à gauche et à droite . Aboyant en croisant les carlins à sa mémère le long de la promenade et les quelques nicheka qui existent encore.

Les frisés royaux n'ont plus la côte , on en croise de moins en moins. La mode est au beagle.

Moins de tonte. Mais gare quand vous le promener dans les bois, le moindre fumet il disparaît...

Revenons à blabladog . Il en fait sourire certains, voir carrément se moquer. Mais le bougre a apprécié.

Moi un peu moins. 38 kilos de barclé en sus ,faut passer en petite vitesse.Il y a des côtes dans le périmètre et j'ai craché mes mal barrés de soixante seize.

Ou ce qu'il en reste.

En tout cas cet été restera.

Comme une derniere parenthèse d'insouciance

Sûrement pour cela que j'ai si peu à raconter.

Trop de moments comme celui-ci.

Simples.

Non, Je garde les autres pour ma pomme.

Quand même.

Je trouve que ce blog c'est bien asséché.





09 août, 2022

La grenouille, l'orvet et la sorcière.



38 Degrés . C'est à peu près la seule chose que je vais retenir de cet été.

Pas un brin de zeph et des mouches agressives. Je radote un peu mais on dirait vraiment un film de Sergio Leone.

Ce Périgord Vert est un endroit dont l'espace temps n'est pas le même que dans mon Homeland.

Il y a une vente de producteurs locaux . Avec de grandes tables en bois de pins pour déguster les dits produits locaux.Au milieux des gens locaux. et pas que.



Comme d'hab on a pas un flèche de liquide sur nous. A force de vivre au pays du sans contact on a oublié le bruit du papier qui claque.

Et la chez les producteurs, le terminal de paiement est inconnu. 

Il y a une rumeur comme quoi certains vous le subtilise , l'échange avec un autre et vous taffez un mois pour des nèfles.

Bref je demande au Tabac ou trouver un DAB, enfin un distributeur, car au lâcher du mot DAB, il me regarde comme si je causai Shakespeare.

  • Où la la , pas avant Nontron. 

Mince quinze kilomètres de routes départementales ou les limousines traversent la route et ou on comprend le terme de virage en épingle.

Qu'à cela ne tienne. La viande est appétissante, des immenses pavés qui ressemblent a un rôti et les brochettes de 🦆 du stand voisin,  longues comme mon bras  à un prix défiant le prix le plus bas d'un fast food connu. Ça nous pousse à tenter l'aventure

En route pour la ville des couteaux. Ici le paysage est silfa. Pâtures, bois, et hop un étang, pâtures, bois etc...

Sur une longueur de pinède, ne voilà pas une auto stoppeuse, blonde , en mini jupe , dans les septante bien tassé, repeinte comme ma première tire.

Je m'arrête. le Bosco descend pour lui laisser la place du mort. 

Elle ne montra jamais derrière avec la danse de saint Guy que fait Buck dans le coffre.

Elle lui montre un point par terre 

  • Je pense que la bête est blessée, qu'en pensez vous ?

Je sens l'embrouille (qu'est-ce que je suis un vieux con pessimiste)

  • Mais non, lui répond le maître à bord,c'est une fouine , elle est morte.

La dame se pose alors à côté et on  repart vers le village voisin ou elle explique qu'elle s'en est extrait pour aller manger une glace au village a coté mais que le retour est un peu dur sous ce Cagna.

Je vous le dit l'espace temps est différent. Ici.

Elle nous rassure sur le changement climatique, nous indique l'épicerie pour nos biscottes du matin et on repart vers notre fontaine a billet après avoir posé la sorcière.

Je suis désolé, la mini jupe n'y fait rien, septante , une coupe de douille échevelée et une fouine canée, no way, c'est une circée.

La suite de l'histoire est aussi simple. On refait quinze bornes dans l'autre sens. On passe une super soirée à boire de la bière locale Pâle Ale brassée par des Anglais, et un cornet de glace maison d'une recette de la meme isle, qui tombe pile après la délicieuse brochette de canards tout aussi locale. Tout est succulent. Et moins cher qu'un sandwich Gare du Nord.

Quand on rentre dans notre home temporaire, le Bosco calcul tout de suite la grenouille qui sèche sur les cailloux en plein soleil tentant désespérément d'échapper à l'escalier.

Bien sûr c'est de mon ressort de l'attraper avec un verre et un papier, je lui met un peu d'eau, n'oubliez pas les 38°. Dans les yeux de miss rainette je crois voir le reflet de la stoppeuse de tout à l'heure.

Je la pose au fond du jardin, mais elle met un temps à sauter dans la sauvegarde de l'herbe.

Elle me regarde curieusement, comme l'orvet que j'ai sorti de la brûlure du bitume fin juin. 



Il grillait dans le caniveau lors de la première canicule 

Je l'ai humidifié avec l'eau du chien que je promenais et, au moment de le relâcher il a fait pareil. Il m'a scruté un long moment.

Un orvet, une grenouille 🐸 et une sorcière au fond des bois.

Je me demande ce que me réserve la canicule de cette semaine.