Trop longtemps que j'ai pas pondu deux lignes.
J'ai lâché les réseaux .
Mettons cela sur ma décadence de vioque.
Mais un mois sans un vomi, c'est exceptionnel.
Cet après midi, entre deux grandes occupations, il n' y a rien de plus débordé que les retraités, je suis sorti nourrir mes oiseaux.
La table était recouverte de sable.
Ce sable n'est pas celui de pimprenelle. Non il arrive directement du Sahara.
C'est déjà arrivé. Mais à ce niveau je ne me souviens pas. Une note sur la météo, voilà bien un truc de croulant.
On a pas eu d'hiver. Pas un seul jour de grand froid, pas l'once d'un flocon.
Et maintenant il neige du sable
Inutile d'aller à l'éléphant bleu laver votre poubelle ce weekend. Cela va être pris d'assaut par tous les lustreurs. Les pieds à champignons.
Un pt'i coup de césium 137 vestige des essais nucléaires français dans le Sahara dans les sixties soupoudre ce linceul jaune.
Je ne sais pas si c'est cette neige du desert avec son ciel jaune. Ou le fait qu'il faille changer de côté les ventouses parce que l'on passe le quinze. Mais c'est une litanie de klaxons depuis le matin. Il y a comme une électricité dans l'air.
Ça sent le fight.
Mais je n'arrive pas à m'y intéresser. Je regarde les oiseaux que j'attire, comme dans la chanson de Goldman. Peu de pigeons. Plutôt de la perruche pour le rayon tournesol 🌻 des tourterelles et grives pour le rayon pain dur.
Et sur les deux espaces, verdiers, pinsons et ma colonie de Moineaux qui crèche dans les bambous et réveille le bloc au lever du jour.
Un concert que je vais vous partager. Un de ces quatre
Les oiseaux des villes ont bien changé en peu d' années. Comme le temps.
Et moi aussi qui n'arrive plus à me détacher de mon détachement.
Comme si j'étais déjà comme le monde.
Perdu
Ou comme tout ces humains connectés.
Barré.
Le virus repart en douce et cerise sur le toga, une guerre, comme un furoncle du malheur, maladie d'un dictateur obsolète, perce au milieu de l'Europe.
Mais moi je m'inquiète car le ciel chie du sable.
Sûrement peur qu'il nous tombe sur la tête.
Cela me rappelle cette boutade d'un ami à qui je racontais l'histoire de la caissière demandant d'épeler Enghien-les-Bains pour une facture, sûrement pour elle, une contrée au bord de la mer.
Ami qui me disait que demeurant rue Vercingétorix il avait cela si souvent la remarque que cela ne l'étonnait plus.
Le ciel nous tombe sur la tête.
Toute va bene.