Je passe en spad sortant du restau où je viens de manger comme un goret un repas à base de bowl mitigé de larmes du tigre. Si j'ai bien suivi.
Le principal, à mes yeux de bigleu etait la présence d'une bouteille de Nesson, bio s'il vous plait. Juste à la hauteur du coude à ma table. Comment j'ai failli laisser mes vilains instincts attraper la seconde en tête de gondole.
Je vous dit pas.
J'ai un faible pour cette plantation familiale de Martinique à deux cent mètres de la plage ou j'ai remis biscotte à l'eau.
Comme je passe devant la gare maritime, un mec fracassé vient de tabasser sont staff.
Une mère de famille sortie de nulle part le remonte un peu fort.
Son mec se tiens derrière. Court sur pattes. Elle a la voix qui porte. La quarantaine joliment enrobée .deux jolies mèches rebelles blonde et deux petits mecs en culottes courtes accrochés à sa robe. Une vraie matrem animo. Je stoppe mon demi-course Lejeune 12 vitesses, celui au guidon retourné, et reste en haut de la rue du port. Mais le mauvais insiste.
il descend la rue en louvoyant direction maman. J'attend qu'il l'agresse pour bouger.
Mais elle se démonte pas . Elle lui en remet une couche à bout portant.
Il recule et baragwine :
Le staff est plus à fond dans l'autre sens sur sa laisse. Il n'y a pas de mauvais chiens. Que des tête de noeuds de maître.
Je met ma bombe de piment en on.
Mais l'aplomb de la maman et l'alcoolémie de l'abruti m'évite de rentrer dans le game.
A mon âge avancé. Quand même.
Il remonte la rue vers moi, me double largement à gauche et puis en tournant au coin, après quelques mètres s'en reprend a son chien.
Je n'ai pas bougé de mon spad.
Je ressort mon organe du milieux du manège qui poussait le cul des chevaux au moment de franchir l'auxerre.
ma voix porte si fort que des gens s'arrêtent sur le parking à cinquante mètres en sortant de leurs tires et me regardent. J'ai encore ld'la gueule
Silence.
Le zombie disparaît. Je reste assez triste pour ce chien. Cela me gâche la soirée.
Je vais devoir l'écrire pour que ça passe.
Mais le courage de cette maman avec ses deux marmots contre ce demeuré ma scotché.
Si beau que ça a même interpellé le Bosco.
Bravo madame, chapeau bas.