22 avril, 2021

Chasse-fantômes

 


Ne jamais laisser une note un peu bluesy en tête de gondole. Ça fait fuir les quidams.

Bon. Il me faut piocher.

De quoi pourrait parler un flibustier en manque d'inspiration.

Voyons voir.

Tiens je me souviens pas de vous avoir babillé de mes chasse-fantômes.

Voilà une idée qu'elle est bien.

Donc je me fabrique des chasse-fantômes. J'aime bien. Je dors mieux, avec tout le karma que j'ai accumulé, c'est un minimum.

Mon préféré en tête de gondole, justement.

Je suis là, au sommet de mon art pour kène les ectoplasmes. 

Trois fois rien, les perles de mon chèche. 

Une côte de marlin ramassée au Carbet qui met les pierres rouge en rotation avec le bug vert qui trône sur un bois flotté.

Une brique ramassée pas loin de la tombe de la buse.

En final la cloche de Chamonix kepe, enfin abandonnée dans le bureau avant déménagement, par mon dernier boss.

Elle commence à prendre le vert de gris, à force de jouer dehors avec la force du vent.

J'adore ce grigri.

Avant que je sois expulsé de ma dunette il trônait au dessus de mes trois cent trente trois.

Mais quand on est dans le périmètre d'un flibustier il faut apprendre a être mobile et ne pas s'attacher au matériel.

Le voilà au grand air.

Buck ce gros lourdaud déclenche la cloche à chaque passage vers sa gamelle.

Son son est si christallin que l'on s'attend à voir débouler une demie douzaine de moines orange depuis le gros laurier du coin.

En tout cas depuis qu'il est la, le totem mobile mes cauchemars ont mis les bouts.

Et dormir quatre heures à mon âge,ça  n'a pas de prix.

Tchuss...


18 avril, 2021

S'la péter comme Marlon

 

Ce monde d'après n'est pas juste une série de douze épisodes.

C'est parti pour durer un peu.

Du coup je me suis dit plante des tomates, c'est pas grand-chose, mais si ça part en vrille, on aura toujours de la sauce pour les pastas.

Mon poto 2clo ex tambour de la fanfare d'Aulnay vers 67 tient toujours secrète la recette de sa sauce Amelia.

Je finirai bien par l'obtenir. Je l'ai déjà vu faire. Il faut des tomates.

Ce mois d'avril tarde à se réchauffer. 

A genoux dans ma plate bande, un étrange et assez soudain léger flottement m'a fait posé la main pour me maintenir sur le mur.

Comme une coupure du son et un spleen off.

Le coming down again cette ritournelle trop connue des ex loulous des seventies.

Là, l'image s'est imposée d'un coup.

Vous avez sûrement vu le grand Marlon dans 'the godfather' s'écrouler dans ses pieds de tomates.

Ben c'est un peu l'impression que j'ai eu.

Adieu la suite sans fin des aventures de la covid.

Adieu la longue énumération des variants, comme celui ramené par un baltringue de  leader politique en goguette dans l'hémisphère sud.

Off.

Sans déc, j'ai cru lâcher le bâbord et glisser vers la lumière aveuglante de l'écume si présente ,bizarrement, d'un coup.

Mais comme chantait le grand Jacques, l'espace d'un instant, l'espace d'un instant seulement.

Puis tout est revenu à la normale.

Mon genou douloureux m'a ramené aux sensations d'ici bas.

Je me suis lentement relevé en jurant.

Je vais les apprécier mes cœurs des Andes.

Enfin je vais, quand même, réactiver ma note post pirate. Des fois que le grand krik me croque d'ici la et que je rechute dans le vide d'après.

Même pas vacciné et hop la bascule à charlots. Mince c'est quand même classe de s'la peter comme Marlon...



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