Pas une note sur ce mois de mars.
Un abîme de vide. Bosser. Nourrir les poules, vider la machine à laver. Sortir, le chien une fois par jour, et pour faire les courses, une fois par semaine .
Une longue répétition d'isolement. Mais quand même j'ai eu le nez creux. Avant le confinement III une virée à la mer. Célébrer le COURLU avec les surfers.
Bon me voilà hors la loi pour le retour. Mais un pirate est toujours sur la ligne blanche non ?
Comment vous le comprenez ce courlu qui arrive ce 20 mars ?
Les rayons de soleil et l'arrivée du spoutnik vont chasser ce virus ?
Je dois dire que depuis le temps que j'attends mon injection russe, je vais la savourer, il y a tellement de version de vaccins pour un même tueur, on finira bien par avoir le choix non ?
Ou alors plan plus probable de ce confinement mou, ce sera un courlu tue tu, ce sera toi qui disparaîtra, qui va enfoncer le clou de ce monde d'après. Avec des chiffres pour enfin ouvrir les mirettes de ceux qui n'ont pas captés que rien ne sera plus comme avant ?
Le ciel est d'un bleu d'enfer.
Buck le chien regarde les reflets vif argent des surfers et moi je tape cette note sur le portable sans la moindre barre de réseau.
Le bruit des vagues qui cassent fait un rythme un peu musical.
Je ne retrouve pas le morceau. Tangerine dream ? Pink Floyd ? George martin? Kraftwerk ? No Say. May be locomotive breath.
Reprenons, un a un les nageurs sortent avec leurs body et planches. Il reste des vagues mais 17h30 il faut rentrer.couvre feu.
Je remet mon blouson.
Je vais aller chercher un plat à emporter. En congé éviter cette cuisine que l'on doit faire tout les jours midi et soirs de ces jours sans fin depuis un an
Ce soir c'est lieu jaune a emporter. Avant dix huit heures.
Je vais me régaler. Pour le prix d'un vil burger, un menu japonais, avec tof des sonpoi ce matin a la criée.
Je vous souhaite un gros moral à tous.
Il va nous en falloir pour affronter ce courlu 2021.
Oh ! tiens un bois flotté avec un reflet de Tiki. Sais t'on jamais.
Je le place, dans un niche sur le mur de la falaise, après une légère varape, ou je m'aperçois que mon genou n'est plus le seul truc qui barre en sucettes, après un roulé boulé final dans le sable humide.
Allez Tchuss