28 janvier, 2021

Les vigies de l'Oceane

Avec ce couvre feu, impossible de rouler la nuit. Ce n'est pas que j'ai passé l'âge de jouer aux gendarmes et au voleurs, quoi que, mais bon pour cent trente cinq talbins c'est un risque sous-évalué.  

Donc je suis rentré sur mon dimanche. Un dimanche en bagnole c'est moins con que devant la télé pour écouter les experts de LA covid.

C'est ce qui fait le succès d'Arte et de Netflix. 

Il cause pas de KK.

Sinon mangez du réglisse, portez un masque ou deux et lavez vous les mimines. 

Baurdayl

Mais je m'égare. Comme d'hab.

La première je l'ai vu au kilomètre treize. Perchée sur un piquet des grillages de l'autoroute sur la droite. 

Une buse . 

Un beau spécimen, attendant tranquillement le lapereau écrasé 

Quand je suis passé, à donf, régulateur légèrement au dessus de la vitesse zotaurizée, il m'a semblé qu'elle me regardait le fond de l'œil.

Il y avait beaucoup de monde sur ct'autoroute. 

Je ne suis donc pas le seul à éviter les remontrances des bleus.

A peine trois kilomètres plus loin de l'autre côté sur un autre piquet . Sa cousine. La,  très clairement elle tourne le cou sur mon passage.

Je joue trop avec ma respiration, regarde devant. 

La radio passe un morceau oublié.  


On annonce de la neige.

Mais voilà kilomètre 134 une autre sur une branche. 

Le même regard noir sans fond. C'est une cabale. 

Le congrès de la buse variable. Elles vont ainsi s'égrainer presque jusqu'au Mans. j’en loupe pas une. Éclair de pupille. Je t’ai vu.

Une succession de rapaces. A un moment une traverse les voies et ... 

coup de vent ? Elle se rapproche dangereusement du pare-brise. Je lève le pied.

Dommage ça monte pas mal, mince en plein élan . Mais, en haut de la côte juste après, un mur de feu rouge et de warnings. 

A perte de vue.

Accident ? Non, la neige et les saleuses.

Je n'en croiserai plus jusqu'à mon arrivée de ces rapaces variables.

N'y voyez pas un signe, j'ai toujours aimé les zozios.

Tenez rien que les perruches du pirate en tête de gondole et qui m'attendaient de pied ferme. Quatre jours sans rations. Incroyable le raffut que j'ai laissé a mes zinvois. Ces oiseaux de pirates ne respectent rien. 

Allez vite on ferme à dix huit heures


 

22 janvier, 2021

Gone fishing

 


Bon on va babiller  puisque c'est ,encore ,autorisé.

Je me suis enfui deux jours.

Je suis comme lupin le roi de l'escape. Cette affaire de dix huit heures. En plein hiver.

Ce début d'année se présentant plutôt mal dans mes runes, l'inquiétude que je lis ici ou est perceptible partout.

j'ai mis les bouts

Je me suis dit vu comment on marche sur la tête depuis un certain temps autant faire un vrai brake.

On est le 22 janvier .

La tempête qui s'annonce risque de nous cloîtrer un certain temps. 

Profiter d'une excuse familiale pour traverser le pays.

Me voilà donc au grand air pour quelques paires d'heures.

Je vous dit pas comment j'apprécie les marches a pied. 

Buck le chien qui comme moi vieillit dur, traîne la patte après huit kilomètres. 

,Mais être dehors dans la lande, sans masque. 

Voilà un plaisir si 2021.

Tout est lourdé , comme cet hiver dans la montagne. 

Mais il y a des marques d'humour. Malgré toute cette détresse silencieuse.

comme ce café, restaurant



 

Bon. Lundi je serai rentré. 

J'espère finir l'excellent yoga d'ici la.

Il va nous falloir du sang froid, du courage et filtrer les bonnes informations.

Courage à tous.

A plus


17 janvier, 2021

Vers le froid

Et bien nous voilà en 2021.

J'ai un peu de mal pour les vœux ct’année,
C'est la troisième fois que je fais cette note.
Mais à chaque fois, elle est trop négative,trop copiée ou trop naze.

Bref c'est un carnet. Je veux dire un blog.
Pas une sous merde de communication.

Mes voisins blogueurs ont déclenchés un truc, une chaîne sur les dix infos positives de 2020.
Il y a des trucs sympa ici ou .

J'essaye donc les vibes positives de l'an passé.
  • Ne plus prendre le RERB source combien évidente de propagation du virus.
  • Savourer après toutes ces années de luttes, l'inutilité du CDG-EXPRESS, dont les caténaires tout neufs sont une insulte aux voyageurs du train cité précédemment.
  • Apprécier le revirement de nos élites locales pour causer environnement. le nouveau vecteur de communication dans le patelin. On dirait qu'on est en plein mea culpa. Ce virus a du bon ,au moins pour le greenwashing

Voilà je vais pas plus loin que trois.

Niveau santé ça dégringole doucement, et avec mes bronches  trouées par une double pneumo dans les années quatre-vingt, je me tiens à carreaux avec la faucheuse saupoudrée de chlorokine qui rode

En fait pour bibi l'année 2020 ressemble à deux paragraphes près au carnet que j'ai écris en 76 . 
Un truc futuriste avec des pluies acides, un virus et des jeunes gens affûtés mais désabusés.

Je sortais de Dune, que je considérais comme LE livre, et déjeunais avec Lone Sloane. 
En clair l'époque était un tantinet veugra uto (qui) pique.

Je brûlais mes soirées avec mes potes allumés de  Pont-yblon, en écoutant les Who, le live AT leeds , Bowie et Roxy music en sourdine jusqu’à l’aube.
Assis a même le sol dos au mur, avec comme vue le mur d’en face recouvert d’un arbre de vie tout rapé,  en tissu mauve et vert, seul déco ramenée par un gus revenu d’Afganistan. c'était encore l'époque des deuches, pour ce pays.

Vers le lever du jour, je rentrai en bleue, qui était orange, par la d41 déserte et la rue Charles Floquet bordés d'usines qui , je me rappelle bien, se penchaient dangereusement vers moi.
J'y suis passé cette semaine, l’A1 était bouchée, hop sortie Blanc-Mesnil, La plupart des usines sont rasées et la gangrène pseudo haussmannienne gagne du terrain. 
La classe à Dallas, mais reprenons.

Ensuite Back Downtown Aulnay sous, je me glissais dans ma cave, posais un Eno,  Tangerin Dream ou un autre truc disparu et je griffonnais jusqu'au soir en grillant malbarrés sur malbarrés. 
Ha... Cette période d’études sans vrai sommeil que de nostalgies.

J'ai brûlé le carnet dans la cheminée avec ses suivants en prenant la route cette année la. 
Quand j'ai migré précipitamment dans le sud ouest. 
A cause d'une vrille d’autres potes du nord,
De la cité Fantôme. Qui connais encore cette dénomination aujourd’hui sur ASB ?

Ceci étant comme pour tous les pisseurs de lignes, même en cendres, le livre est toujours là au fond de la mémoire.
C'est pour ça que j'ai tant de mal pour mes vœux 2021.

Parce que j'avais écris une suite qui filait vers le froid.
Et je vous la souhaite pas.

Bises 
Bonne Année