J'ai mis du temps a identifier le premier chanteur qui me tire des bras, si soyeux, de Morphée.
Le jour pointe à peine, et sa trille stridente reprend toute les quinze secondes.
Ce n'est pas un merle, non il n'y en a presque plus.
En tout cas de ce confinement, le silence des nuits, de temps en temps seulement troublé par une ambulance au loin, est certainement la chose la plus cool.
Avec aussi le réveil par ces foutues mésanges, ce sont elles les coupables, ces ingrates !
Elles que j'ai grassement nourries de graines de tournesol tout l'hiver.
Bon j'aurai pas de puceron. Voyons le côté positif.
Je me traîne en peignoir jusqu'à mon café, des faux airs de the dude avec la bedaine,les lunettes et les claquettes.
Mais sans la tignasse.
En avril petit déjeuner dehors est surprenant.
Toujours pas un avion. Il se passe des jours entiers sans avion.
Un ciel d'un bleu VanGaughien et les tourterelles qui ont remplacées au pied levé les mésanges, déjà au taf sur le mirabellier.
Ces chipies de rieuses on trouvées un trou sous le toit.
Elles nichent dans la laine de verre et à voir le nombre qui passe devant la fenêtre de ma dunette la journée, je me demande si ça ne vire pas à la sous loc au black la haut.
Cette année j'ai attaché mon hamac entre deux arbres, un pêché et un jeune mirabellier.
Du coup la moindre brise me berce. C'est le second effet kisscool de ce confinement.
J'ai aussi réussi à me détacher du boulot. Sans haine ni violences, sûrement l'effet hamac.
Je met mon masque pour sortir Buck et je me dit :
Putain ! Quel morceau d'histoire !
Je ne ferai pas de projections pour la bonne raison que cela ne sert a rien.
Cette saloperie de virus n'est pas saisonnier. Il est là pour un bail et vu l'état lamentable de mes bronches je suis sa proie idéale.
Je risque donc d'ermiter un max tant qu'un vrai vaccin n'est pas efficace.
Je laisse les super benêts qui n'avaient pas calculés la dépendance à la Chine, colosse aux pieds d'argiles, continuer de nous bourrer le mou.
il faudra travailler plus après, supprimer des congés payés... les attardés, ils ne voient donc pas ?
le monde d'après ? il est déjà là.
Nan, j'écoute les oiseaux, je regarde le ciel,et je me dis ...
Quand même, j'aurai connu ça.
Allez , envoyer le son ! et prenez soin de vous.
Les mésanges ! Je les aime pourtant bien mais l'hiver, on leur donne un mélange de diverses graines... Et elles font les difficiles et trient 'j'aime' , 'j'aime pas' en mettant au sol les graines non désirées... Joyeux bazard dans mes pervenches juste en dessous...
RépondreSupprimerPar contre, tu viens de me faire réaliser qu'en effet, on ne voit plus beaucoup de merles. C'est bien triste car leur champ est joli...
Bonne suite (moi aussi, je ne tousse plus - un vieux rhume qui trainait..., Mais je l'ai échangé contre une petite écharpe pour mon épaule endolorie par une mauvaise chute en jouant avec les enfants dans le jardin... C'est bête, non ?)
Voilà, il est dangereux de vouloir rejoindre le terrain aventureux de l'enfance. Tu aurai dû te méfier , surtout avec tes copies de huckleberry Finn et Tom Sawyer. Moi même si je grimpe encore aux arbres juste pour voir si j'ai pas perdu, je ne me risque plus à des défis avec les moins de quatorze ans ;.)
SupprimerA plus. je vais te prendre une photo de mon stock de larve de bidules hanneton, tiens