Je reviens à la base.
Je prends une photo et je déraille dessus.
Je ne compte plus les jours de confinements.
j'ai arrêté . Hier aprèm en passant place de la république, mon œil c'est posé deux secondes sur le coté bucolique de cette minuscule place tout d'un coup.
Une fuite en avant vers la vie sauvage. les pâquerettes s'explosent et quelques herbes au fond se la pètent foin. bon y a écris liberté aussi. ça pousse à s'émanciper.
C'est amusant comme la nature reprend aussi vite ses droits. Cela ne durera pas, on parle de revenir fissa au monde d'après.
Une coupe zero cinq de la pelouse, adieu les fleurs.
Certains rêveurs parlent même du monde d'avant.
En attendant l'inutile, on respire.
Derriere un masque certes.
De plus en plus de gens avec des masques.
les fantômes passent par la bouche.
je file,il faut que je charge le frigo.
Tiens en causant ghosts.
J'ai mis du temps a identifier le premier chanteur qui me tire des bras, si soyeux, de Morphée.
Le jour pointe à peine, et sa trille stridente reprend toute les quinze secondes.
Ce n'est pas un merle, non il n'y en a presque plus.
En tout cas de ce confinement, le silence des nuits, de temps en temps seulement troublé par une ambulance au loin, est certainement la chose la plus cool.
Avec aussi le réveil par ces foutues mésanges, ce sont elles les coupables, ces ingrates !
Elles que j'ai grassement nourries de graines de tournesol tout l'hiver.
Bon j'aurai pas de puceron. Voyons le côté positif.
Je me traîne en peignoir jusqu'à mon café, des faux airs de the dude avec la bedaine,les lunettes et les claquettes.
Mais sans la tignasse.
En avril petit déjeuner dehors est surprenant.
Toujours pas un avion. Il se passe des jours entiers sans avion.
Un ciel d'un bleu VanGaughien et les tourterelles qui ont remplacées au pied levé les mésanges, déjà au taf sur le mirabellier.
Ces chipies de rieuses on trouvées un trou sous le toit.
Elles nichent dans la laine de verre et à voir le nombre qui passe devant la fenêtre de ma dunette la journée, je me demande si ça ne vire pas à la sous loc au black la haut.
Cette année j'ai attaché mon hamac entre deux arbres, un pêché et un jeune mirabellier.
Du coup la moindre brise me berce. C'est le second effet kisscool de ce confinement.
J'ai aussi réussi à me détacher du boulot. Sans haine ni violences, sûrement l'effet hamac.
Je met mon masque pour sortir Buck et je me dit :
Putain ! Quel morceau d'histoire !
Je ne ferai pas de projections pour la bonne raison que cela ne sert a rien.
Cette saloperie de virus n'est pas saisonnier. Il est là pour un bail et vu l'état lamentable de mes bronches je suis sa proie idéale.
Je risque donc d'ermiter un max tant qu'un vrai vaccin n'est pas efficace.
Je laisse les super benêts qui n'avaient pas calculés la dépendance à la Chine, colosse aux pieds d'argiles, continuer de nous bourrer le mou.
il faudra travailler plus après, supprimer des congés payés... les attardés, ils ne voient donc pas ?
le monde d'après ? il est déjà là.
Nan, j'écoute les oiseaux, je regarde le ciel,et je me dis ...
Quand même, j'aurai connu ça.
Allez , envoyer le son ! et prenez soin de vous.
#KiLuCru non ?
Un vrai soleil de mai. Je sais, c'est un peu chelou. Il parait que quand le confinement va être terminé il va déhotter pendant trois semaines.
Pour éviter les sept travaux d'Hercule qui m'attendent à la maison .si je lâche mon clavier. je me suis trouvé un sacerdoce, en dehors de ravitailler voisins, belle-mère et autres trolls IRL.
Vi.
j'ai démonté mon fidèle spad. Depuis le temps que l'on traîne ensemble, et qu'il m'attend toute la sainte journée a la gare RER B , scotché à sa vigne vierge, c'est pas du luxe.
Pendant les grèves de 97 c'est a bord de ce bolide que j'avais rejoins Paname tout les jours.
Après on a eu une période ou il m'attendait accroché à la grille du métro Gare du Nord.
Comme le faisait ma grand-mère avant moi.
Bon ce coin c'est pas l'idéal pour les vélos. il a morflé un peu.
Puis l'arrivée du Vélib l'a relégué en banlieue.
Jusqu’à ce que j'abandonne avec les nouveaux vélibs dont , comme je suis un peu primaire, je n'ai pas réussi à me connecter au début. Et j'ai abandonné la remontée de la rue Lafayette.
Trop de Gaz Oil.
Mais je ne regrette pas d'avoir gardé mes masques anti-SUV, il m'ont dépannés en attendant que ma belle-mère, entre autre Reine de la machine à coudre, se mette à en fabriqué des trop swags.
Vingt deux.
Demain je passe mon cheval à la bombe. Avec toute l'huile de coude que j'ai usée, il va être le plus groovy de Nonneville.
je vous ferai un photo après. ça fait une note à, peu de frais.
bon c'est assez pour un mercredi.
Mon primeur a déposé les légumes. je vais finir Végan.
Ha non.
Iwana le félin tueur de la maison a ramener un bébé musaraigne.
Du coup après un chat, un chien, deux poules, six poissons et quelques enfants, le bateau c'est enrichi d'un aquarium spécial bébé.
Le mousse a fait un trail au Prisu pour le lait de chat spécial pour les rongeurs dixit google.
Rythme de croisière
Je suis une feignasse, je me fais déborder même confiné.
J’ai bien aimé cette sentence lue sur twitter,
c’est un peu mon cas.
A bord tout a pris un rythme de croisière.
Comme je l’ai déjà dit, mon lave-vaisselle est décédé deux jours avant cette saloperie de virus.
Le réparateur est confiné, Je plonge donc soir et midi. Ce qui me procure une parenthèse philosophique.
Le bosco a repris le collier en télétravail, le quartier-maitre n’a jamais arrêté et le mousse tape ces huit heures de cours par internet, incrédible, sans compter les devoirs après.
Ne va pas tarder à m’enfoncer en informatique.
Moi j’ai repris le collier mais mollo, hein je ne suis plus aussi fringant.
Quand même les clients se sont organisés et j’ai plus de taf que la semaine passée.
J’en profite quand même pour me former sur Darktable.
Bon entre deux je sors remplir le caddie. Mes ouailles mangent toujours autant.
Ou couper du bois, pour l’exercice.
Dehors c’est très étrange. Il y a vraiment une atmosphère spéciale.
De plus en plus de gens sortent masqués.
Et quand je rentre on dirait que je reviens de Fukushima. Les pompes dehors.
Le manteau dans la cave et les mains, vite les mains.
Un cousin que je n’ai jamais eu au tél, m’a contacté pour des nouvelles.
Tout le monde sonde ses proches. Trop de rumeurs.
J’ai réussi à échanger avec ma reum via whatsapp au fond de son Epad.
Elle n’a pas bien compris le fonctionnement mais elle était ravie de nous voir.
Cet outil est définitivement le gagnant de cette période.
Voilà, une vraie croisière de confiné quoi.
Faut que je file c’est #dredi, et sept heures, c’est #Apéro.
Bises aux blogueurs et mazdarovnia !