24 avril, 2020

un coté bucolique

Je reviens à la base. 
Je prends une photo et je déraille dessus.
Je ne compte plus les jours de confinements.
j'ai arrêté . Hier aprèm en passant place de la république, mon œil c'est posé deux secondes sur le coté bucolique de cette minuscule place tout d'un coup.
Une fuite en avant vers la vie sauvage. les pâquerettes s'explosent et quelques herbes au fond se la pètent foin. bon y a écris liberté aussi. ça pousse à s'émanciper.
C'est amusant comme la nature reprend aussi vite ses droits. Cela ne durera pas, on parle de revenir fissa au monde d'après.
Une coupe zero cinq de la pelouse, adieu les fleurs.
Certains rêveurs parlent même du monde d'avant.
En attendant l'inutile, on respire.
Derriere un masque certes.
De plus en plus de gens avec des masques.
les fantômes passent par la bouche.
je file,il faut que je charge le frigo.
Tiens en causant ghosts.


17 avril, 2020

Éloi

C’est pas facile de bloguer quand on est en confinement.
On peut pas parler de politique, c'est la guerre non ? On peut peut être évoquer un auteur à lire ou un tuyau pour communiquer
avec les pinko.
Moi je lis plus, ou quatre pages et je m’emmerde. Et je n’ai plus d’amis.
A part un dingue de Lannemezan sont tous canés.
Mais comme aurait dit mon grand oncle. Ci devant Éloi pour l'éternité. 
  • Votre confinement commence à me courir sur le haricot.
Je dois avouer que quand il m'a sorti ce slam, le nettoyeur de tranchées, au milieu de ce repas familial des seventies. 
Cette si jolie et imagée expression, elle m’est restée gravée. Courir sur le haricot. #CBo
J'aimais bien cette grande gueule.
Il mérite une note ici, comme d’autres.
Toute la famille l'adulait, mais pour une seule chose. 
Sa réussite. 
En tant qu’ado,je préférais moi, sa courte lame double de nettoyeur de dix sept.  
Ou son langage, issue des rues du Montmartre des années 1900. 
Donc le grand tonton après sa réussite, en sortant de la vraie guerre de quatorze, dans le tout nouveau marché aux puces,
avait pris sa retraite dans le pays de sa naissance au sud-ouest de Toulouse.
Grand collectionneur de tableaux et de timbres. C'était un peu le tonton d'Amérique tellement il était blindé.
Comme tout les gens qui ont réussi il avait un bagout et un aura de charmeur.
Mais il sortait de la der des der et comme tout ceux de sa génération, il avait vu trop de choses pour prendre la vie trop au sérieux.
C'est d'ailleurs un commentaire du mousse aujourd'hui qui me pousse à vous compter le tonton et sa vision de l'histoire.
  • Mais pourquoi les gens ont ils aussi peur de mourir ?
Les chats font pas des chiens vous me direz.
Mais reprenons.
Le tonton avec sa belle maison au pied des Pyrénées coulait une retraite tranquille.
A maugréer sur l'abandon du béret et sur les hommes politiques de l'époque.
Ne voilà pas que l'on redécouvre à  pas six cent mètres de sa maison une des plus belle villa gallo-romaine du sud de la France .
En plein cœur des années 30.
Jusqu’à la tout le monde pensait a un repaire de templiers ou de Cathares. Ces saloperies d' adorateurs de chats.
Un vrai trésor avec une mosaïque sertie d'or.
Ventre à choux.
Imaginez ce qui se passe dans la caboche d'un rescapé de quatorze, qui fit fortune en vendant des antiquités aux puces,
dont beaucoup a l'époque provenaient de sites romains, ou égyptiens, où aujourd'hui en vous promenant vous avez juste le droit d'éternuer.
Ni une ni deux.
Il descendait des Romains 
Le créateur d'internet n'étant pas né. Il engagea un détective privé pour remonter sa généalogie dans le périmètre. moyennant force pépètes
Le brave colombo l'appelait souvent pour lui fournir ses avancées dans les diocèses du coin.
A l'époque les registres étant uniquement tenus par l'église.
C'était un bon, en six mois il avait atteint le moyen âge et Bordeaux.

A la fin décembre,par un de ces jours si raccourcis, niveau lumière, il l’appelle.

- Bonjour Eloi, je vais devoir vous demander une rallonge 
- Une rallonge, mais pourquoi donc ? Et que faites vous à Bordeaux.
- Et bien voilà , je dois rejoindre l'Angleterre, car au moment de la guerre de cent ans votre famille est venue de la.
-....
Le refus a été catégorique. l'aïeul qui avait tenue une tranchée à vol d’oiseau de celle des rosbeefs,
préférait nettement l’ennemi de l’époque, que de descendre de la perfide albion.
je crois même qu’il ne lui a pas payé le dernier solde.
ce en quoi il me rejoins. je suis assez rat niveau règlements.

En passant dans la rue derrière avec Buck pour notre sortie du jour,
j’ai entendu un morceau de Christophe sur une radio dans un jardin. Un morceau avec du bleu, ou une Aline, je sais plus .
il y avait un soleil de juin et un ciel bleu… d’enfer.
alors cela va pile pour la musique du jour.
Et puis ce soir au moment du #dredi apéro , j’ai compris pourquoi la cadette aime tellement les chips au vinaigre. 
Le détective avait raison.


14 avril, 2020

le monde d'après ? il est déjà là.


J'ai mis du temps a identifier le premier chanteur qui me tire des bras, si soyeux, de Morphée.
Le jour pointe à peine, et sa trille stridente reprend toute les quinze secondes.
Ce n'est pas un merle, non il n'y en a presque plus.
En tout cas de ce confinement, le silence des nuits, de temps en temps seulement troublé par une ambulance au loin, est certainement la chose la plus cool.
Avec aussi le réveil par ces foutues mésanges, ce sont elles les coupables, ces ingrates !
Elles que j'ai grassement nourries de graines de tournesol tout l'hiver.
Bon j'aurai pas de puceron. Voyons le côté positif.
Je me traîne en peignoir jusqu'à mon café, des faux airs de the dude avec la bedaine,les lunettes et les claquettes.
Mais sans la tignasse.
En avril petit déjeuner dehors est surprenant.
Toujours pas un avion. Il se passe des jours entiers sans avion.
Un ciel d'un bleu VanGaughien et les tourterelles qui ont remplacées au pied levé les mésanges, déjà au taf sur le mirabellier.
Ces chipies de rieuses on trouvées un trou sous le toit.
Elles nichent dans la laine de verre et à voir le nombre qui passe devant la fenêtre de ma dunette la journée, je me demande si ça ne vire pas à la sous loc au black la haut.
Cette année j'ai attaché mon hamac entre deux arbres, un pêché et un jeune mirabellier.
Du coup la moindre brise me berce. C'est le second effet kisscool de ce confinement.
J'ai aussi réussi à me détacher du boulot. Sans haine ni violences, sûrement l'effet hamac.
Je met mon masque pour sortir Buck et je me dit :
Putain ! Quel morceau d'histoire !
Je ne ferai pas de projections pour la bonne raison que cela ne sert a rien.
Cette saloperie de virus n'est pas saisonnier. Il est là pour un bail et vu l'état lamentable de mes bronches je suis sa proie idéale.
Je risque donc d'ermiter un max tant qu'un vrai vaccin n'est pas efficace.
Je laisse les super benêts qui n'avaient pas calculés la dépendance à la Chine, colosse aux pieds d'argiles, continuer de nous bourrer le mou.
il faudra travailler plus après, supprimer des congés payés... les attardés, ils ne voient donc pas ?
le monde d'après ? il est déjà là.
Nan, j'écoute les oiseaux, je regarde le ciel,et je me dis ...
Quand même, j'aurai connu ça.
Allez , envoyer le son ! et prenez soin de vous.

08 avril, 2020

22 Vl'a les confinés

#KiLuCru non ?
Un vrai soleil de mai. Je sais, c'est un peu chelou. Il parait que quand le confinement va être terminé il va déhotter pendant trois semaines.
Pour éviter les sept travaux d'Hercule qui m'attendent à la maison .si je lâche mon clavier. je me suis trouvé un sacerdoce, en dehors de ravitailler voisins, belle-mère et autres trolls IRL.
Vi.
j'ai démonté mon fidèle spad.  Depuis le temps que l'on traîne ensemble, et qu'il m'attend toute la sainte journée a la gare RER B , scotché à sa vigne vierge, c'est pas du luxe.
Pendant les grèves de 97 c'est a bord de ce bolide que j'avais rejoins Paname tout les jours.
Après on a eu une période ou il m'attendait accroché  à la grille du métro Gare du Nord.
Comme le faisait ma grand-mère avant moi.
Bon ce coin c'est pas l'idéal pour les vélos. il a morflé un peu.
Puis l'arrivée du Vélib l'a relégué en banlieue.
Jusqu’à ce que j'abandonne avec les nouveaux vélibs dont , comme je suis un peu primaire, je n'ai pas réussi à me connecter au début.  Et j'ai abandonné la remontée de la rue Lafayette.
Trop de Gaz Oil.
Mais je ne regrette pas d'avoir gardé mes masques anti-SUV, il m'ont dépannés en attendant que ma belle-mère, entre autre Reine de la machine à coudre, se mette à en fabriqué des trop swags.
Vingt deux.
Demain je passe mon cheval à la bombe. Avec toute l'huile de coude que j'ai usée, il va être le plus groovy de Nonneville.
je vous ferai un photo après. ça fait une note à, peu de frais.
bon c'est assez pour un mercredi.
Mon primeur a déposé les légumes. je vais finir Végan.
Ha non.
Iwana le félin tueur de la maison a ramener un bébé musaraigne.
Du coup après un chat, un chien, deux poules, six poissons et quelques enfants, le bateau c'est enrichi d'un aquarium spécial bébé.
Le mousse a fait un trail au Prisu pour le lait de chat spécial pour les rongeurs dixit google.

Ha si.
je tousse plus.

03 avril, 2020

une vraie croisière de confiné


Rythme de croisière
Je suis une feignasse, je me fais déborder même confiné.
J’ai bien aimé cette sentence lue sur twitter,



c’est un peu mon cas.
A bord tout a pris un rythme de croisière.
Comme je l’ai déjà dit, mon lave-vaisselle est décédé deux jours avant cette saloperie de virus.
Le réparateur est confiné, Je plonge donc soir et midi. Ce qui me procure une parenthèse philosophique.
Le bosco a repris le collier en télétravail, le quartier-maitre n’a jamais arrêté et le mousse tape ces huit heures de cours par internet, incrédible, sans compter les devoirs après.
Ne va pas tarder à m’enfoncer en informatique.
Moi j’ai repris le collier mais mollo, hein je ne suis plus aussi fringant.
Quand même les clients se sont organisés et j’ai plus de taf que la semaine passée.
J’en profite quand même pour me former sur Darktable.
Bon entre deux je sors remplir le caddie. Mes ouailles mangent toujours autant.
Ou couper du bois, pour l’exercice.
Dehors c’est très étrange. Il y a vraiment une atmosphère spéciale.
De plus en plus de gens sortent masqués.
Et quand je rentre on dirait que je reviens de Fukushima. Les pompes dehors.
Le manteau dans la cave et les mains, vite les mains.
Un cousin que je n’ai jamais eu au tél, m’a contacté pour des nouvelles.
Tout le monde sonde ses proches. Trop de rumeurs.
J’ai réussi à échanger avec ma reum via whatsapp au fond de son Epad.
Elle n’a pas bien compris le fonctionnement mais elle était ravie de nous voir.
Cet outil est définitivement le gagnant de cette période.
Voilà, une vraie croisière de confiné quoi.
Faut que je file c’est #dredi, et sept heures, c’est #Apéro.
Bises aux blogueurs et mazdarovnia !