30 mars, 2020

Comme un vide

Ce qu'il y a de bien quand vous avez un barclé, c'est que vous pouvez vous aventurer jusqu'a un kilomètre de votre lieu de résidence.
Deux jours que le buck n'était pas sorti, j'ai donc pris mon courage à deux mains ce matin et hop, bonnet, y avait une pt'ite brise fraiche, gants, sacaKK , ausweis et CDC signé et à l'heure.
Dès le bout de la rue ce sentiment étrange.
cette fois ci le confinement est redoutable. Quand je pense à tout ces sens interdits installés dernièrement pour fluidifier le traffic sur Aulnay-sous.
Mince. visez plutôt
Avenue de la division Leclerc, les dos d’ânes s'ennuient

et le boulevard de Strasbourg dans un sens


Ou dans l'autre, même un quinze Août y a plus de vie. Bon pas de souci pour le contresens vélo.
Quoi ? pas de contre sens ? commencez pas !


j'en profite pour prendre du pain et je tente un replie via la route de Bondy. Celle qui mêne à cette forêt de chênes si mal famée.
Quoi ? pas de chênes ? commencez pas !


Allez on braque a gauche via l'avenue jules Jouy.
Toujours éblouissante dans le matin
Je suis d'ailleurs étonné que cette axe n'ai pas été renommé comme la place Camélinat.
Un poète républicain et anticlérical.
Ce sera sûrement pour cette mandature.


tiens puisqu'on cause de Jules. c'est pas aussi swag qu'un slam . mais c'est de lui.

29 mars, 2020

le treize, impair et noir


La pollution sur l'Europe a disparue. C'est ce que montre les récentes photos aérienne.
Même si dans le 93 l'air reste encore mitigé, se réveiller avec uniquement des chants d'oiseaux est une première.
Pas une auto ce dimanche matin.
Bon ce con de Buck a réveillé le quartier en voulant choper son ennemi le chinois,
ce diminué qui l'a bastonné une fois où deux en passant.
Buck n'oublie pas.
Ni l'heure. Ce minuscule s'obstine à aller chercher son bread au lever du jour.
Bon.
Plus les jours passent plus l'impression d'apocalypse s'accentue. des signes ?
tiens Bob Dylan fait une nouvelle chanson et Neil young des concerts at home tous les soirs.
sinon rien de neuf
  • On a pas eu d'hiver. 
  • Pas un seul petit moins dix. 
  • Ni l'ombre d'un flocon.

Les géraniums restés dehors n'ont pas gelés. Ni les oliviers en pot de la place Camélinat.
Rien ne va plus. 
Mes pineko les perruches, en tête de gondole, sont grasses comme des loukoums.
Pourtant elles ne sont pourtant pas confinées, elles.
La pollution est barrée, mais je tousse encore. Un peu.
Sec .
On aborde le jour treize, et on prévoit rien de bon pour les deux semaines à venir.
C'est un dimanche un peu spécial pour reprendre une expression qui m'a bien plu.
J'ai remis un manche à l'épluche patate. Et puis jardiné un peu.
Un fond de compost à mes géraniums qui ont passés l'hiver à la cave.
Rangez un peu. regarder passer les hélicoptères. j'ai compté quatre voyages.
Puis en fin d'aprèm, mater un épisode de Homeland, et pour finir, lire les blogs.
Comme yann je zappe tant que possible la dégringolade de ce monde et de ses actualités.

Voilà jour treize.

Ce chiffre est vraiment pas du tout ma tasse de thé.
Rester au chaud.
Bon courage pour cette nouvelle semaine.

26 mars, 2020

Ravitaillement


Dixième jour.
J'ai du ressortir pour les courses. Midi et soir l'equipage de ce navire est affamé comme un serpent de mer.
En causant snake, il y avait la queue en arrivant . Disciplinés et en ligne chacun poireautait à un mètre d'intervalle.
J'avais ma liste remplie dans la poche. j'ai lu distraitement les consignes affichées, désormais c'est une personne par caddie dans le supermarché.
Un beau soleil dans la cour vide d'idéal standard. mais le vent est froid.
D'un coup l'accès c'est fluidifié, et hop me voilà dans le rayon légume. Beaucoup de gens portent désormais le masque. Je raye bien consciencieusement les produits engrangés. Je me rajoute deux bières et mon éternelle tablette de chocolat.
Les caisses sont bien plus équipées que la semaine passée. En plus de la protection plexiglas, il y a de grandes protections de film plastique. Comme une bulle et au milieu le caissier a un FFP2.
Baurdayl ça pue.
En sortant, le café est lourdé, je vous ai pris quand même le message sur la terrasse .


C'est le folklore d’Aulnay sous, ça. Quelle hypocrisie l’interdit de cette beuh.
J'aurai pu vous parler de choses plus tristes, comme ces beaufs qui profitent du confinement pour tronçonner des arbres centenaires. Mais on est au dixième jour.
Ne pas baisser la garde. D'abord sortir de ce merdier sans y laisser trop de plumes.
Les arbres remarquables du périmètre, avec la brochette d'élus qui ont été confirmés par le premier tour des municipales n'ont plus aucune chance.
Mektoub
Même la nature qui se venge en ce moment avec ce virus, ne peut plus rien pour eux.
A moins que l’après covid soit un revirement complet pour ces climatoséptiques..
Bon aller c'était la note du dixième jour, pas de baisse de forme,même si la déception du genre humain traîne bien un peu dans quelques lignes.
Yo à plus, pas de zik ce jour, on entendrait rien avec les tronçonneurs...

24 mars, 2020

In blogs we trust


Jour 8
La semaine dernière ce confinement à pas démarré un lundi. Ce virus fout la merde
Du coup j'étais perdu dans mes repères et j'ai oublié de sortir mes gadoues de recyclage.
Aujourd'hui on m'aura pas, double rations de recyclé.
Un chose est sûre.
Ce confinement est un bonheur pour les blogueurs.
Ils ont tous retrouvés le chemin.
C'est Yann qu'à lancé l'idée. 
Mais j'avais déjà flairé le truc. David par exemple est reparti bille en tête.
Je voulais le remettre dans ma blogroll, mais son Margaux cuisine en ville ressort systématiquement ici. 
Du coup je lui fait un lien. Sûrement à cause de son nom de domaine avant. Ou un beugue du bien oublié blogger.
Le chef jeg lui pond un feuillet par jour.
Mais, reprenons jour 8.
Nous on recycle les candidats dans la peinture de la salle a manger.
Jusque ici tout va bien. On tousse la nuit mais on profite du soleil de ces froides journées.
Buck a un gnion. Un chien sans laisse. Sa maîtresse a criée pour ne pas qu'il traverse la rue. Peine perdue. J'ai du le lâcher. 
Évidemment comme ils avaient le même gabarit, ce morflé de clébard a, comme dans l'appel de la forêt, vite pris le dessus. 
La maîtresse du looser, zézette aux sacs carrefour a récupéré son champion, en s'excusant avec force salamalec comme dirait Didier.
J'ai perdu mon lien social bien avant ce virus.
J'ai pas répondu.
Comme dit la chanson, j'aime ou je tue.
Sinon le reste  cela n'existe pas. Cette dame et la proie de Buck ont été aussi vite oubliées
Ce mardi a été une belle journée.
Presque sans mail et usage du téléphone.
Et j'ai fait les courses pour belle-maman.
Ce monde est parfait non ?

22 mars, 2020

cinq


Bon.
Jour cinq.
J'étais parti pour zoner tranquillement. J'ai décollé a dix heures.
j'avais  sorti Buck a cinq pour ceux qui pensent que le vieux y baisse.
Sans déc.
Puis on a commencé à déhoter la cave.
Une cave de pirate c'est quelque chose.
Bref.
Après une demie tonne de ferrailles dont je vais négocier avec le croate s'il veut l'exclusivité pour le ferrailleur qu'on fréquente en commun,j'ai décidé de me poser dans le canap pour finir ma saison deux de viking où je capte Miko a tout les épisodes.
Et puisqu'on jaspine pirates mes potos ont whatsappés vers dix neuf heures pour un de ses confinés d'apéro si tendance. C'est le Bosco qu'à décroché. Je comprends rien à ces nouvelles technologies.
Une première pour moi. 
C'était rigolo.
Les Lyonnais étaient absent, en attente d'un retour de test du covid19 pour lundi.
Mais les basques et ces enfoirés du neuf cube étaient en forme.
Ces tarbas tapaient plus que moi avec ma bière de garde.
Mais ils ont été jaloux de mon barbok et de ses maquereaux, un vrai banc de bébé Z.
Ben oui tout le monde n'a pas accès à Intermarché.
Bon.
Sinon celui de Chantilly c'est pris cent trente cinq parce qu'il courait alone ce matin dans les allées de Condé pour garder la tésan.
Ce sixième matin, ou j’écris ces lignes, il fait plus froid. Long john green, le piaf en tête de gondole, regarde son stock de tournesol diminuer..
j’ai anticipé pour les poules, mais pas pour ces oiseaux de réveille-voisins.
il mangera les fleurs du cerisier.
sinon coté fin du monde, je tousse moins.
prenez soin de vous, restez au chaud
@ +

19 mars, 2020

J3


Je ne vais pas vous tenir un journal de ce confinement. Cela est bien parti, mais je suis trop versatile pour ça. Il n’empêche le troisième jour mon télétravail s’arrête.
Faute de combattants.
Me voilà obligé de battre en retraite. Poser un message de réponse automatique sur le mail pro.
Ben mes canards c’est une première.
Je vais pouvoir passer la tondeuse tous les jours. Bouquiner au soleil, en respirant un air de première bourre au cœur du neuf cube. Du jamais vu.
Quoique mon lave-vaisselle est tombé en rideau juste avant l’arrivé du virus. Le réparateur devait passer.  Mais lui aussi a dû battre en retraite.
Me voila avec une saine occupation. J’adore la vaisselle. Je suis au calme, je repense au glorieux temps ou j’étais plongeur en Auberge de jeunesse. Pas avec un tuba, hein avec des énormes casseroles. Certains font du yoga. Moi je fais la vaisselle. 
Accompagné d'une mousse
voila et le tout en musique , of course

17 mars, 2020

le dieu des niglos


La période mérite bien une note.
Les premiers jours j'avais comparé en famille le choc de l'histoire, celle avec un grand H, de ce vengeur pangolin avec celui du onze Septembre.
On m’a clairement fait sentir que papy radotait.
Faites des enfants.
Mais le onze Septembre est minuscule, en rapport du changement de société causé par ce minuscule animal, dont j'ignorais même l'existence avant qu'un affamé de chinois ne le transforme en kebab de la mort.
Vous verrez, nous verrons, si mes bronches ne chopent pas cette vengeance invisible, le monde ne sera plus comme avant.
Loin s'en faut.
Ce petit animal, sûrement dieu de nos hérissons si décimés sur nos routes (j’en ai encore croisé un aplati avenue Paul Langevin hier, mais pourquoi les automobilistes ne s'arrêtent pas ?) , va changer vos vies.
Les gens qui se gaussaient de mon planning de télétravail la semaine passée arguant que je pourrais quand même prendre le B pour monter à Paris cette semaine et qui, tiens, se sont exodés avec les enfants en province ce vikende.
Je sais le verbe exoder n’existe pas. mais certains sont en train de l’inventer.
Vous verrez.
Ceux qui se font la bise et s'étreignent le soir d'une élection. Peut-être ne savent-ils pas compter jusqu'à quatorze ?
Vous verrez.
Bon je vire un peu parano. Quand j'étais Mino au cœur des années soixante c'est le feu nucléaire qui devait nous décimer.
Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, boum ce sera toi.
Mais dame nature reine de la survie, en a décidé autrement. Elle a choisi de réguler notre fuite en avant climatique. Sans sommet planétaire de sommités, sans guerre de religions et sans prévenir.
Invisiblement.
Je vais continuer à sortir Buck dans les rues désertées. Mettre deux gouttes d'eau de javel dans mon eau de vaisselle.
Me laver les mains.
J'aimerai bien être une petite souris, passer à travers et voir comment ce monde va prendre la leçon.
Mais là, j'anticipe.
Prenez soin de vous.
Bise du coude aux filles