Mon seul lecteur, m'a dit l'aut'jour que je devrais écrire un livre .
J'ai pas encore le temps.
La j'ai filé dans mon repère, qui fit celui d'autres pirates avant moi.
Un endroit hier sauvage.
Mais aujourd'hui encore balayé par les vents.
J'avais oublié le vent.
A vivre a deux cent mètres de la A3 on oublie qu'il existe encore des endroits perdus, limite sauvage.
Il y'a peu il y avait encore des lucioles.
Elles dansaient comme des fées à la tombée de la nuit l'été. Elles me captivait.
C'était magique.
Elles ont, elles aussi, disparues ...
Comme les tritons de la mare d'O'Parinor.
Mais je suis trop nostalgique. Il ne reste que le vent. Toujours plus fort.
J'avais oublié le vent.
Comme votre serviteur c'est le messager du mal. Il annonce la tempête, la pluie.
Le froid.
La nuit.
La porte fenêtre est grand ouverte , TF1 pleure sur des pêcheurs Africains qui n'ont plus de carpes dans leur lac grand comme la Belgique.
Las,je n'ai d'oreilles que pour le chant du vent dehors.
Comme si je tentais d'anticiper ce qu'il me chuchote. Mais je suis trop vieux ou trop sourd pour capter la toquata de ces bourrasques.
Ou je ne veux pas l'entendre, car je la capte trop bien.
Tout ces enfants qui se bougent pour LEUR planète. Le quartier maître voulais monter à Paname pour la manifestation sur le climat.
Mais le ghetto du quatre vingt treize etait bouclé ce week end. Pas de RERB. Des travaux pour un inutile train de riches.
Il n'y avait que les nantis et leurs voitures de collection d'un monde qui n'existe plus.
Les seuls qui avaient le droit de sortir ce vikende.
Je ne regrette pas d'être athée. Je serai croyant je serai désespéré par ce monde.
Le vent augmente.
J'avais oublié le vent.
Je vais me faire une soupe, une bière et allez voir le coucher du jour face à l'océan.
En vélo. Of course
Je devrais pas écrire le dimanche soir et son fameux Blues.
Avant deux jours de télétravail, forcément intenses.
Cela me rend négatif
@pluche