Bon vu qu'un blog du coin à fait de la pub pour mon petit carnet, je vais pas laisser une note tristounette en tête de gondole trop longtemps. Pis causer bocal, pour une fois. Vous savez mon entrain pour la petite reine. Il y a quelques mois je vous poussais même à donner votre avis sur le vélo dans votre ville.
ben a yé. les résultats sont tout chauds.
Climat vélo à Aulnay sous :F Défavorable .
On est Loin derrière Chambery, Lorient, Versailles, ou pour les villes plus petites Malakoff ou Illkirch-graffenstaden. Et je vous parle pas des grandes reines, Nantes, Strasbourg ou Grenoble ou Dijon.
Aulnay en spad ? loin derrière dans le peloton. (comme dhab pour le reste non ? ou je suis de parti pris ? #mouarf )
Bon consolons nous. Dans le neuf cube on est pas lanterne rouge
je vous met le lien ici , pour les curieux. c'est très bien fait.
Ce jeudi j'ai enterré un proche. C'est juste comme ça vieillir tu cotises plus pour les croque-morts que pour les mariages. Un jour de grève saluer un boulon de soixante huit ça fait drôle.
Mais je n'ai rien dit.
Bien que je sois d'une famille de gueux militants,la politique n'est pas un sujet abordé en interne.
Ça se vit. Ça se raconte pas.
Justement on s'est fait la réflexion en sortant du funérarium rempli de crinières argentées. Avec un gamin de mon âge grandi aux Étangs recroisé la pour l'occasion. Le monde est tout petit desormais.
bref. Notre génération n'aura pas le même hommage que ne l'a récolté l'ancien. une cinquantaine de ses copains de boulot et de parties de pêches encore la sont passés poser une main sur le cercueil. Dès balèzes de quatre vingt. Pas du merlu de publicité insoumise.
Un à fait un petit éloge, evoquant le blocage de l'usine Alstom en 68 ou les actions musclées ratées dont celle contre une délégation de l'ambassade américaine lors de la guerre du Vietnam.
Lui qui n'oubliait jamais mon anniversaire, en me radotant :
'Putain, c'est le jour où je suis parti para, pour cette saloperie de guerre'
Lui qui,radio perdu dans le djebel avait reçu ce tube le concernant qu'il avait été porter direct au lieutenant de sa section, luttant contre le soleil, allongé avec son PM sous un figuier de barbarie .
-- Michel.S -- entourage contaminé -- à éliminer --
C'est moi qui n'oubliera pas maintenant.
Il y avait du Ferrat en bande son et j'ai trouvé ce moment vraiment beau. Comme un paysage d'une carte postale qui n'existe plus. Mais qui te montre que oui. C'était bien le bon chemin. En sortant il faisait moins froid dans la campagne toulousaine.
le vent c'était posé.
Tout les avions pour Orly étaient annulés. Mais le mien vers cdg est passé. Le Papé à désormais ses entrées ;.)
J'ai regardé le soleil tomber sur le tarmac.
Et je me suis remémorer cette strophe chantée par Montand :
" Ami si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place"
Je suis sur que ce jeudi 22 mars, deux jours après le courlu, à été une superbe journée de luttes.
Ailleurs.
Parti à 4 heures j'ai rien vu et vu qu'il est pres de minuit, je publierai demain, il est trop tard pour corriger les fautes.
Allez un pt'i Ferrat et hop perception du sac
Cela fait un moment que je vous ai pas fait la promo d'un livre ici.
Il y a suffisamment de critiques littéraires, ou d'écrivains.
Je ne suis qu'un lecteur lambda, je devrais plutôt m'occuper de sauver les derniers chênes tri-centenaires de mon coin. Les pauvres, pris dans la folie spéculative qui règne en sous bois.
Mais ce livre me correspond tellement que je le savoure comme, il fut un temps, mes tubes de lait Nestlé en colonie de vacances.
Quatre ou Huit pages par jour, que je déguste dans mon quarante trois ou sur ma ligne K, bien calé sur le soufflet entre deux wagons.
Un livre sur le Surf, me direz vous.
Oui, mais pas que. Une photographie des années soixante dix comme je les ai connues. Pensez donc, les surfeurs, ces clochards des plages, dont je fis partie.
Je suis envoûté, c'est comme si je lisais ma propre histoire, les vagues, la plage, la route, les maladies, les boulots pour survivre près de la mer.
Puis de nouveau les gens, surtout les rencontres et le retour des vagues et de la musique.
Ce livre est MA vision des seventies.
Certes je fut un surfeur très moyen, mais j'ai connu le flip des gros rouleaux ou tu ressort à quatre pattes sur la plage ,des basques dans mon cas,le leash laissant la planche loin derriere toi, taper les derniers ressacs.
En te demandant, putain, comment j'ai fait pour m'en sortir !
je me disais t'est trop léger man, t'a pas les bras. Mais c'est écrit. Tout les surfers ont eu peur. elle est partie intégrante de la vague.
Certes ma route fut moins longue, et le nombre de mes spots plus restreint.
Mais quel esprit, quel fil déroule ce livre.
Une pépite.
En bonus, je fais un tour du monde des vagues dans mon train-train quotidien. Cela me permet de briller en société, quand comme samedi, le fils d'un copain lors d'un diner me parle de la vague Ulawatu à Bali.
Je lui répond du tac au tac.
- Celle que tu atteint par la petite grotte de corail ?
je l'ai scotché et converti au livre.
Bref ce livre est une friandise surannée. Jours Barbares. rien que le titre; Tiens.
Si vous avez un peu d'heures de vol, tapé le bitume et/ou les vagues ce nouveau Kerouac est pour vous.
D'ailleurs je vous laisse. j'ai pas fini.
Faut que je traverse l'Australie par l’intérieur avec un poubelle dont le radiateur ne supporte pas la chaleur.
Bonne semaine, Tiens pour finir j'ai hésité sur une musique de surfer évoquée dans le livre. que j'ai grave kiffé aussi, en son temps . la grande Patti, ça vous aurait changer des beach boys.
Mais voila, je sais pas le nombre de notes qui me reste en stock.
Alors je vous balance celle qui revient en ce moment. voila.
Avec ce froid , je me suis acheté des cartouches de stylo plume bleu mer du sud. Très yollli et ça me réchauffe un peu.
les chênes qu'on abat.
Comme disait le général, il n'y a que deux façons de mourir, assassiné ou foudroyé.
C'était gros comme une maison, que dis je, une résidence en pierre de taille, qu'un matin, un ou plusieurs de nos chênes centenaires, abandonnés par le PLU de 2015 ne soient pas victime d'un traquenard.
Assassiné ou Foudroyé.
no over choice.
Mais on invoque en haut lieu le champignon, le pourridié racinaire, et c'est aussi certifié 'externe'.
Le chêne vert est pourtant dans la liste des espèces résistantes. Ceux ci avaient du souffrir d'autre choses pour faciliter la progression de ce tueur.
'Externe' n'a pas beaucoup communiqué avant la tronçonneuse, tout de même. Et son rapport tarde à être transparent, je veux dire en ligne.
Scalper trois géants de ce lieu symbolique aurait mérité une communication plus pro-active et générale. On est plus au vingtième siècle.
Arbres hier protégés , puis déclassés par le PLU-nawak, celui qui vous pisse sur la tête les jours de pluie quand vous longez ces nouvelles résidences en raz de trottoir.
Et puis il y a des villes où on donne du sursis aux arbres remarquables malades.
Quand je vois que même la présidente de la région ,que je ne porte pourtant pas beaucoup en estime,lance un plan de sauvetage des arbres remarquables, hein les loulous !
Mais à Aulnay, nos arbres, On devrait être bientôt en être débarrassé. Tout notre patrimoine arboré pluricentenaire.
Hop tronçonné.
Un des derniers géant en sursis, celui du centre Medical Camus, je me dis bigre celui la aura du mal à taper son quatrième siècle.
On va lui en trouver des mycoses meurtrières.
Mais c'est pÔ grave, on mettra des jolis prunus fleuris ou je ne sais qu'elle autre Mickeyterie au pied des raz de trottoir en pierre de taille. Des trucs qui poussent vite et sans soleil vu que celui ci ne tapera plus guère l'asphalte avec l'ombre de ces R+5
voila
les chênes qu'on abat.
Mais c'est vrai.
Il n'y a que deux façons de mourir, assassiné ou foudroyé.