Donc l'air est trop pollué ce samedi pour un run dans les bois avec Buck le chien. Onze dépassements du seuil critique en dix huit jours. Épisode hivernal de pollution le plus fort depuis 10 ans.
Tristesse nous sommes.
Lui comme moi nous avons besoin de cet exutoire hebdomadaire pour éliminer nos toxines.
Mais là 75/100 impossible.
Donc je décide quand même de pousser jusqu'au canal, la fameuse ligne verte.
Ce matin elle est comme le reste, plutôt grise.
Tristesse nous sommes.
Lui comme moi nous avons besoin de cet exutoire hebdomadaire pour éliminer nos toxines.
Mais là 75/100 impossible.
Donc je décide quand même de pousser jusqu'au canal, la fameuse ligne verte.
Ce matin elle est comme le reste, plutôt grise.
Le ciel est bordé d'une écharpe de brume d'un rose chelou.
Buck court devant.
À cet heure pas grand monde, que deux trois joggers, un pêcheur encapuchonné taciturne et deux propriétaires de kikinous en laisse qui papotent, un peu plus loin.
Je remonte vers Pavillon sous, là où les nouvelles résidences, plutôt réussies donnent sur le canal. Il n'y a que le claquement dema canne , heu.. de mon bâton ferré.
PLOC !
Le bruit me fait retourner.
A deux mètres compère cormoran vient de faire surface, une ligne d'argent en travers de son bec jaune pointu, qui tranche sur sa robe basalte luisante d'eau.
Ces oiseaux n'étaient pas là quand j'étais mino et ces redoutable pillards m'étonne toujours.
J'ai la douceur de croire que ces nouveaux venus sont les transferts d'un ou deux disparus de mon journal de bord.
Une drôle d'idée, surgie de ma branche cathare certainement.
En tous cas à voir l’appétit de ces volatiles, cela ne me semble pas impossible, si je me rappelle bien la voracité de celui de mes ombres.
Bref le temps que je sorte l'appareil photo, il a avalé d'un trait son vif argent et, ayant senti le danger que je lui capture son âme, il se lance, en courant sur l'eau, dans un décollage vers la passerelle des jardins perdus.
Voilà, vous avez l'histoire de mon cliché du samedi en tête de gondole.
Buck court devant.
À cet heure pas grand monde, que deux trois joggers, un pêcheur encapuchonné taciturne et deux propriétaires de kikinous en laisse qui papotent, un peu plus loin.
Je remonte vers Pavillon sous, là où les nouvelles résidences, plutôt réussies donnent sur le canal. Il n'y a que le claquement de
PLOC !
Le bruit me fait retourner.
A deux mètres compère cormoran vient de faire surface, une ligne d'argent en travers de son bec jaune pointu, qui tranche sur sa robe basalte luisante d'eau.
Ces oiseaux n'étaient pas là quand j'étais mino et ces redoutable pillards m'étonne toujours.
J'ai la douceur de croire que ces nouveaux venus sont les transferts d'un ou deux disparus de mon journal de bord.
Une drôle d'idée, surgie de ma branche cathare certainement.
En tous cas à voir l’appétit de ces volatiles, cela ne me semble pas impossible, si je me rappelle bien la voracité de celui de mes ombres.
Bref le temps que je sorte l'appareil photo, il a avalé d'un trait son vif argent et, ayant senti le danger que je lui capture son âme, il se lance, en courant sur l'eau, dans un décollage vers la passerelle des jardins perdus.
Voilà, vous avez l'histoire de mon cliché du samedi en tête de gondole.
Je t'avoue que depuis que je peux les voir d'assez prêt, je ne me lasse pas de leurs ballets
RépondreSupprimerCormoran? jamais vu mais si tu le dis....Dommage que tu n'aies pas fait avec appareil qui ne te quitte pas une belle photo.
RépondreSupprimerNous n'avons eu qu'un héron qui se perchait au fait de notre maison et allait plonger dans la petite mare artificielle du voisin remplie de poissons rouges...
IL y a encore de la vie malgré le béton qui s'installe et les arbres que l'on coupe dans notre 93600...
Dans le jardin, rouge gorge et mésanges de temps en temps.....
A un de ces quatre, ça serait sympa de se faire un apéro-blogueur...
En fait ce n'est pas un, mais une famille Cormorans. Au moins quatre lors de mon passage. on va pas tarder à avoir une pétition du comité des pécheurs de l'Ourcq ;.)
SupprimerD'ailleurs sur le saule majestueux du parc du Sausset dans l’île de l'étang, ils sont souvent perchés. je pense qu'ils nichent la.
Quand au heron, il passe au dessus de ma baignoire de carpes Coï, mais j'ai mis un filet modèle réglementaire camouflage attrapé dans un surplus, ce nigaud ne les calcule pas...
Bon pour l'apéro blogueur, cela peut être une idée sur le printemps, surtout qu'avec tout les peupliers ou les tilleuls qui tombent sur notre commune, on va pouvoir tailler des bois lélé de premiers classe.
j'ai décidé de terminer l'année en ignorant ces incapables, le mépris étant semble-t-il le seul moyen à notre disposition pour les punir.
Quoiqu'il y a la magie aussi, vu qu'ils ont dépassés les bornes, je me tâte ;.)
Bon en tout cas bonnes fêtes !