J'ai décidé de plonger, une peu. De faire des notes, plus futiles tu meurs.
Drôle de choix.
Donc en début de semaine j'étais à la maison.
Un mardi. Oui monsieur ! Non la loi de retraite Fillon n'est pas abrogée, toujours la, me reste donc sept cent et des brouettes de jours de rab à tirer. Pour l'instant.
Simplement,le
RERB ayant scratché son caténaire voie 4 à 08:43, j'ai attendu
sagement une heure dans la voiture de la ligne K voie 2, rêvant après
trente ans d'utilisation de cette honte de transport en commun ,à un
éventuel re-démarrage.
je reste un éternel optimiste.
Mais
le froid et un homme en orange, un des rares qui ne prenait pas des iphonographies du câble tombé est venu virer les derniers bigorneaux
d'usagers accrochés à leurs sièges velours.
le
panneau lumineux indiquant reprise 15h , un télé-travail sur ce qui
reste de ma matinée est une manière de sauver les meubles.
Bien
qu'habitant Aulnay sous bois, la ville oui il y a 82K de pékins recensés, mais qui
restent sans fibre optique en fin 2016, j'ai la chance personnellement, d'avoir un ADSL assez
fiable vu que je suis pas loin du central relais et donc de l'autoroute.
Ici, il faut choisir, respirer ou surfer.
justement
respirer c'est pas ça ces derniers temps. Et ça va pas s'arranger quand
tu vois que la région rechignait lundi à placer sur Paname, la circulation
alternée. Ces malins, dans le sens diabolique, vont nous faire avaler à
coup de BFM que c'est du à la mise en accès piéton des voies sur berge
rive gauche.Il y a avait un monde d'ailleurs la, dimanche.
Mais à yé je digresse.
Donc avec le ternet, me voila à dix heures au chagrin. Vernis je suis par rapport à certains.
La vie est ainsi faite, les bordés de nouilles... et les autres.
le plus heureux dans l'affaire, à part mes collègues qui n'ont pas à supporter ma mauvaise humeur, c'est Buck le chien.
Il se love à mes pieds tandis que la saloperie de matou de geek cherche à s'imposer sur le clavier.
Je suis la dans le silence, avec que le click singulier du mulot et celui de la pendule au mur, privilège des vioques.
Soudain
un vacarme de piaillements et hurlements stridents de toutes sortes me
force à abandonner le quinze pouces pour vérifier par la vas ist das
petite fenêtre, d’où viens ce barouf.
Il y a quelques maisons plus loin
un immense sapin. Un mâtiné cèdre, pas aussi bleu lui comme l'était le défunt de la
gare.
Non ,un classique libanais d'un joli vert brillant.
Depuis la disparition des derniers grands arbres alentours il est
régulièrement le théâtre de combats épiques entre les gangs de pies, ces
éradiqueuses des derniers merles et mésanges,et l'arrivée de la
nombreuse famille des corneilles de l'angle Pimodan, Qui depuis le timber de leur gros merisier il y a peu, ont décidées de conquérir un des derniers centenaire du coin
Tout ça,cette pluie de plumes, ce raffut, cette véritable guerre pour permettre le ravalement d'une de ces énième résidence de grand standing qui vérolent désormais tout le coin et le soleil.
La
lutte est féroce. Les jacassements déclenchent les aboiements du beagle
qui loge plus bas.
Les pies plus petites n'en sont pas les moins
agressives. Elles fondent à trois sur une corvidée isolée noire comme vos bronches.La branche est
reprise. Mais pas pour longtemps.
Bon je suis pas payé pour regardé les
zozios.
Il fait frais. Je referme.
Un peu plus tard
le vacarme s'interrompt, aussi soudainement qu'il avait commencé. Je
lève le nez, midi. les écoliers ont du rentrer.
L'information,
elle, est que pas de train sur la future ligne du CDG-EXPRESS avant 18:00. Me voilà pour rester encore
seul cet après-midi avec le tic tac de l'horloge.
Franchement si le
câble existait, je me rendrai bien quelques jours de home-office par
semaine. Mais malgré mon rab du Libyen, je serai en retraite avant d'en voir le bout de la drisse.
Qu'importe demain si je ne me fait pas écraser sur les
non pistes cyclables 93600 en vingt minutes je suis au cœur de Paname
par la ligne verte. Si il fait beau et que l'indice particules est pas
trop haut.
Sinon il me faudra remettre le casque et reprendre la bétaillère.
Allez je cause trop... so long les gens .