J'avais dit fontaine 93600 et tout le toutim, style, Je ne boirais plus de ton eau.
Quoique l'eau c'est pas trop un truc de pirate.
Mais voilà, j'ai reçu comme beaucoup d'Aulnaysiens la lettre du maire sur la sécurité, un joli laïus en papier glacé, froid et inutile, comme son sujet, la profusion des caméras, qui ne servent à rien ou au pire, qu'après coup.
Même
pas pratique ce papelard pour allumer le feu. Avec quand même une pépite de
statistique de pub pour la célèbre marque #ASB , de quoi ravir nos rappeurs et autres leurs.
Puis
quelques jours plus tard, le mensuel municipal avec l'éternel sujet,
source de toutes les larges subventions de cette équipe, la PM.
La, j'ai failli m'étouffer dans mon café. Je peux pas dire autrement.
Alors que l'on diminue de manière drastique les moyens d'autres postes autrement importants. On crée une brigade civique contre les crachats et les crottes de chiens.
Ce ne sont pas la, ce que je ressent de plus prioritaire sur le déclin de la sécurité sur Aulnay sous bois ces derniers mois.
Pas une ligne dans cette gazette municipale sur les automobilistes azimutés.
Ni sur le Blackout de l'éclairage depuis plus d'un mois pendant quarante minutes le matin et le soir, tiens.
Une omerta terrifiante.
Comme si l'automobile était un sujet tabou ici depuis le départ de PSA.
Des zones trente supplémentaires ? Des lignes droites cassées, une circulation repensée ?
Que dalle oui.
Et je te parle même pas de circulation douce, pas de ville du futur, y a que des passéistes de l'idée à bord de cette équipe.
Non je te cause juste SÉCURITÉ.
J'ai une anecdote pour se détendre sur ce sujet tiens. J'aime bien raconter ma life, ici.
Un
soir de cette semaine je sort de mon boulanger, celui ou tout le
monde se gare en double file, comme partout dans la ville, ou devant la sortie du parking. Des mal
élevés qui pensent : "tant pis pour ceux qui se gare correctement, ils
attendront"
Bref, je suis pas concerné, je reprend mon spad, ma guetteba sous le bras et m'apprête à doubler le 615.
Mais il met son clignotant pour quitter l'arrêt.
Je
n'ai plus les mollets pour doubler un bus au démarrage. J'aurais dû me
poser derrière, mais déjà qu'on supporte " l'adaptation de la demande"
de Valérie P. dans le RERB, comprenez donc que le temps devient précieux.
Je m'arrête donc, sur mon élan, met un pied à terre, laissant partir l'engin.
Mais le bus met un temps à démarrer. Sûrement un client qui paye son billet.
Un excité derrière moi me klaxonne. Je me gare donc à gauche sur le trottoir pour le laisser filer.
las !
Il
s'arrête à ma hauteur, toujours en double file du bus, baisse sa glace
et rentre dans le game. On aime l'échange vif dans le neuf cube.
- Alors pourquoi tu t'arrêtes papy papa, tu bloques la circulation !
- tu n'a pas vu son clignotant ? je lui rétorque, Il démarre, donc je me pose.
Visiblement ma réponse ne lui convient pas.
Il
renchérit deux trois douceurs, mais sa moitié remarque que j'ai changé
de teint ou la soudaine nuit tombée au fond de mes yeux. elle lui dit deux
mots et après un dernier soufflement et faisant fi du concert de klaxon que lui déclenche, finalement, il redémarre... à temps.
Sans déconner les automobilistes prennent des gros risques de sécurité en roulant sur Aulnay-sous-bois.
Je me demande quand Oxygène, le mensuel pays, va aborder le sujet, au lieu de bavasser éternellement sur un pédiluve à trente deux plaques en DSP.