Vous connaissez tous les fables de ce si actuel Jean de la Fontaine. Certains par ici, du fond de leur CM2 du collège du Parc, la seconde salle du premier avec ces hautes fenêtres sur la si bien nommée avenue du quatorze Juillet, ou je dois bien l'avouer je matais trop souvent le ciel, ont quand même apprit qu'il se serait inspiré de Phèdre, d'Ésope, et d'Horace.
Que du lourd, comme slameurs.
J'ai toujours pensé que la fable du héron lui avait été inspirée aux abords du magnifique grand bassin de Versailles. Jusqu'à ce qu'un midi de la semaine passée, pour tenter de respirer entre deux apnées stressantes de taf, je ne m'étais évadé dans le jardin des Tuileries.
Rien ne sied mieux aux vieux pirates, ex corsaires, qu'une ballade royale.
La, dans les rayons lumineux de soleil printanier, à la recherche d'une des fameuses et convoitées doubles chaises ,
je l'ai vu, immobile et dédaigneux, planté devant le bassin. Au début j'ai pensé à une statue en résine tellement il transpirait le dédain immobile. Mais brusquement,hautain et majestueux il a replié une patte, tordant le cou d'un air réprobateur vers le bassin. Nul doute que c'était l'arrière petit fils de celui de Jeannot.
En plein Paname,la, à dix mètres des berges de la Seine libérées des voitures .improbable rencontre.
Voilà, ce qu'on appelle une note de rien.
En ressortant, j'ai filé vers la passerelle Léopold ou,dernier repaire, règnent encore quelques romantiques cadenas. il y avait comme une fenêtre en cœur avec vue sur la seine, je l'ai mis en boite
Et puis, comme un clin d’œil à ma chère adolescence resurgit le nom de Jean Bart, pas sous la forme d'une tour, comme ce fut le cas de la disparue de la rose des vents d'Aulnay-sous, mais sur un autre vaisseau, portant avec fierté ces deux ancres roses.
J'ai voulu y voir un pied de nez à la manif pour tous, cette association de passéistes dépassés par leur monde. [Bigre, diable,le bougre, que je suis gentil et politiquement correct, pourquoi ménager ces nuisibles ?].
Sans dèc, un corsaire avec des ancres roses. Vous ne trouvez pas ?
Mais laissons la parole au conteur, puisqu'on cause échassier ,bocal et fables pour enfants.
"Tapons,tapons" disaient les canetons en voyant le héron....
RépondreSupprimerCelui ci leur cria:"Heron! héron! petits, pas tapon!" ;)
J'en ai connu un qui venait du Parc du Sausset s'alimenter dans la mare de mon voisin pleine de poissons rouges...
Le "prochain roi" ne sera que celui d'une mare vide de beaucoup de grenouilles....A moins d'une tempête.
il n'y aura pas de tempête, le climat a changé. Les grenouilles croassent, elles adorent chanter, mais plongent au moindre plouf. Tsss, il faut surveiller les têtards. faute d'un écosystème équilibré leur comportement change. ils se regroupent, par lots, restant étrangers à tout croassement. Non si il y a un changement il viendra forcement des jouvenceaux. l'eau de la mare a été trop gâchée. tu verra, oublie les anciens.
Supprimerj'attend le roi tétard, et il va percer, attend un peu, les vielles et jeunes grenouilles éblouie par le chiffon dur revenu universel pourront retourner à leur vieillot Macronné, heu macramé.je pense que l'on peut faire confiance à notre jeunesse.
Non le vote #loitravail sur le net et les #nuitdebouts ne sont que les semonces, deux ronds dans l'onde sur la surface de la mare,qui porte un sentiment bien plus général. Et bien plus profond, sur des valeurs pourtant toutes simples.
ha ha , je te le dit le prochain roi ne sera ni une solive, ni un de ces vilains hérons comme on a par chez nous en ce moment ;.)
la jeunesse, qui connait les mots de fraternité, égalité , liberté.
sans être devin, c'est déjà joué.
Je refais mon com car je crois que les connexions cétoises m'ont joué des tours.
RépondreSupprimerOn a un poto qui a trouvé son tétard-roi, va falloir reboire un coup avec lui!
Un petit ministre qui crèche au MEDEF....
C'est pas demain le triumvirat.
Le triumvirat, quel joli nom, mais comme aurait dit Caius Julius il ne peut en rester qu'un.
SupprimerBon ne t'inquiète pas trop pour le troisième mousquetaire, comme Athos hier dans la cour du Louvre, la moindre nouveauté en magasin l'émeut.
C'est un fashion-politique-victime.
A gobé le laïus d'un nouveau bonimenteur,un tronche de premier de la classe, rillettes sous les bras, tout ça pour un programme politique copié-collé d'un Jean Lecanuet dans les années soixante.
Qui y-a-t'il la, de nouveau ,d'innovant et surtout d'efficace ? dit moi ?
Que dalle.
ce rêveur d'Athos, il sera certainement aussi sec Juppéisé demain matin, tant que celui-ci n'appliquera pas la politique de dame Thatcher matinée de Bush père qui est la vraie ligne de ce soit disant centriste.
le monde à mondialisé plus vite que la vision de nos politiques et pas dans le bon sens pour le vulgus pecus.
Ia droite, avec toutes les bévues de cette gauche partie si loin de son électorat, se voit en haut de l'affiche. Mais elle est si fractionnée, ringarde et dépassée dans son libéralisme dix-neuvième, on le voit bien avec le capharnaüm de la primaire LR, que c'est un colosse aux pieds d'argile.
Elle aussi.
En fait le lot des mécontents est bien plus importants que la totalité de ces forces politiques en déliquescence totale.
Seules,les idées et les faits comptent.
C'est pour cela que ce référendum sur la loi zézette est un si bruyant coup de semonce,comme ces pics des icebergs qui papotent place de la république.
Le reste n'est que des empires politiques du passé qui s'effondrent dans le dédain dangereux de l'abstention et la plus profonde indifférence de la grande majorité aux prise avec le quotidien.
Reste ce qui va pousser sur le terreau des réseaux de ces nuits blanches.
Il faut que les jeunes retrouvent le chemin des urnes sur UNE conviction, LEUR avenir, et un modèle et une charte qui les représente. Et non pas une incantation patronale pour faciliter le licenciement.
Et ce demain attendu , ce n'est pas Macron qui l'incarne, ni ce vieux beau de Juppé, ou ces exécutoires comme Méluche ou l'autre dont on ne prononce pas le nom ici.
Ha ça non, l'ENA peut remballer ses comiques médiatiques.
il faut du neuf,
Baurdayl ! Des fois je me dit, heureusement que je tiens pas un blog politique.
smiley.
Ben, c'est peut être dommage, la politique vu par un PP (Pirate Poète), ça c'est du neuf.
RépondreSupprimerTon passage sur l'iceberg montre que tu sais naviguer en eaux froides ;)
A plus....