le teepee

Je me demande souvent pourquoi j'aime autant la nature.
Courir les bois.
Et puis des fois les choses sont des évidences qu'on a oublié. Inutile donc de se lancer dans une longue introspection, on donne un coup de patin. le VTT dérape,comme au bon vieux temps, dans le sable et la pile de feuilles déjà tombées.
Je reste une minute à regarder ce campement commanche. Ça vient de la. C'est une évidence. D'ailleurs je ne renierait pas celui-ci. Même architecture, de grand longerons ramenés par la tribu du centre aéré.

Même grande ouverture pour permettre au kommando de s'assoir en cercle.
Rien n'a changé.

Buck lechien n'ayant cure de cette pose dans notre cavalcade hebdomadaire, se jette sur les bouts de mini-babybel oubliés. ne reste instantanément que deux coquilles de cire rouge.
Pensez vous que cette architecture est un atavisme,un de ces trucs qu'on garde au plus profond ?
Ce coté sauvage qui semble sommeiller au fond de chacun de nous. Enfin, nous, les vivants.
Ou alors c'est juste que les nouvelles générations sont  toujours imbibées de mark Twain ,Kipling et London ?
D'un seul coup je revois la tribu de Bala en haut du plateau  de Montgé ou du torrent de Sachas. J'en oublie sûrement , mais il y avait Mikko, Jipé, Momo, ce naze de Phil, Trisspa, Lally et ce chanteur de jacky.
lui et ça ritournelle qui nous courait sur le haricot, tellement il l'entonnait toute la sainte journée.
'elle descend de la montagne à cheval, elle descend de...'
Bref ce joli teepee valait bien une photo.
je la prend donc et nous reprenons notre run avec clebardo
Bonne fin de semaine les gens, tiens  je vous place la mélodie du nigaud de pinko dans le cornet.
 Allez je décroche avant six heures