J'en lis qui raconte la guerre, voir la libération vue de la petite lorgnette de la famille,parents ou grand parents. pourquoi pas ?
Évidemment j'ai quelques bribes qui se sont échappées de mon regretté exemple de modestie silencieuse.
Évidemment j'ai quelques bribes qui se sont échappées de mon regretté exemple de modestie silencieuse.
Mais, vous avez remarqué ? ceux qui ont fait une guerre sont ceux qui en parlent le moins.
Et quand on rentre en résistance la première règle est le silence. Et puis quand on en sort le couvercle est refermé. Ce qui devait être fait a été fait. Point barre.
Pour faire léger c'est comme avec les mecs qui s'la racontent entre potes. Ceux qui tchatchent le plus sont ceux qui tapent daleque.
Mais ce silence me pousse à ne pas oublier.
Tiens en passant par la ville d'à côté, à Blanc Mesnil y en a qui se souviennent encore, la aussi.
Et quand on rentre en résistance la première règle est le silence. Et puis quand on en sort le couvercle est refermé. Ce qui devait être fait a été fait. Point barre.
Pour faire léger c'est comme avec les mecs qui s'la racontent entre potes. Ceux qui tchatchent le plus sont ceux qui tapent daleque.
Mais ce silence me pousse à ne pas oublier.
Tiens en passant par la ville d'à côté, à Blanc Mesnil y en a qui se souviennent encore, la aussi.
non, aujourd'hui je vais vous parler de ce journal que j'ai encadré et qui provient d'un fond d'armoire de ma grand mère. Avant les gens stockaient les une des journaux des événements qui les avaient le plus marqués.
Cet exemplaire interdit était sagement plié sous les piles de linge, à l'époque, gare si vous étiez gaulé avec en revenant de Paris à un barrage ! c'était fini pour vous.
L'occupation ce qui m'est parvenu, c'est la faim. le manque de tout.
L'occupation ce qui m'est parvenu, c'est la faim. le manque de tout.
la ligne de pieds de tabac au fond du jardin. vi à Aulnay sous.
c'est le bout de pain difficilement obtenu que l'arrière grand père revenu des corps disciplinaires de quatorze dix huit coupait et pesait sur la Roberval pour que personne à bord ne soit lésé.
Voilà, l'immense espoir de la libération de Paris, après ces années de privations, même si la guerre a encore durée trop longtemps et que les tickets de rationnement ont perdurés.
Voilà, l'immense espoir de la libération de Paris, après ces années de privations, même si la guerre a encore durée trop longtemps et que les tickets de rationnement ont perdurés.
De ce qui est arrivé jusqu'à moi de ce jour, hormis la grande liesse et l'émotion, c'est surtout la fin prévue a terme des privations, de la peur, de la rigueur, bref, le retour de la liberté.
La balance Roberval est toujours la, rangée dans la cave, dès fois que l'histoire toujours plus à l'est bégaye...
La balance Roberval est toujours la, rangée dans la cave, dès fois que l'histoire toujours plus à l'est bégaye...
Se souvenir! Mal nécessaire comme pénitence et qui n'empêche pas les hommes de continuer à s'entretuer...
RépondreSupprimerPour un Dieu,pour une parcelle de richesse et qui parfois me donne envie de prendre le large....
Pourtant la semaine prochaine,je rejoins notre port d'attache....
Faudra un jour refaire le monde ou simplement boire un verre ensemble...
JLK
Se souvenir pour moi ,c'est anticiper.
SupprimerSérieux jl ? Refaire le monde ?
Va pour boire un canon . mais refaire le monde ha ! Ton château est trop en altitude, t'a plus assez d'oxygène, attend d'avoir rejoint les relents du port, la marée est si basse que tout les dieux se gaussent de cette formule et ça renaude vilain tellement ils rient fort.
Homo homini lupus est et c'est pas d'hier.
Non sans dec.
Se souvenir pour moi ,c'est anticiper.
Toutes tes belles lettres ne sont elles pas des bouteilles à la mer?
RépondreSupprimerAvec l'espoir que leurs messages soient partagés.....
JLK
Ha ha. Message in a bottle comme diraient nos roublards voisins. C'est plus les commentaires les messages en canette light. Non ?
SupprimerVa, ce n'est qu'un carnet de bord. Un blog. Depuis le temps que tu commente ici ou la, tu devrais te jeter à l'abordage.
Il est temps.