En fait vu le n'importnawak ambiant, je me suis dit :
Et pourquoi je ne me joindrais pas à ce tohubohu de verbiages inutiles ?
Surtout que j'ai du temps voilà presque une heure que poireaute dans mon RER B.
Donc comme vous le savez je suis un hors la loi. j'ai des
gallinacées en ville. Un outlaw privilégié, tout de même.
si, si, c'est défendu. très mal vu les cocottes et autres emplumés de la campagne.
Certes
ces voraces,outre qu'elles achètent la cosa nostra du voisinage à coup de boites
d’œufs, m'économise sur ma tache ménagère,la sortie de la poubelle. Une fois toute les
deux semaines.
Je sais je suis fainéant.
Dommage d'ailleurs qu'on paye pas les gadoues au poids.
Je sais je suis radin.
Mais ces descendantes des vélociraptors se nourrissent aussi de quelques graminées qu'il me faut de temps en temps renouveler.
je ne vais pas ici vous faire les panégyriques
de ce poulailler. J'aime bien ce mot 'panégyrique' je l'ai d'ailleurs chipé dans un poulailler pas loin, ou une cocotte d'anonyme, précieuse ridicule, se la pète avec des mots çacom pour faire penser qu'elle à
la prose classieuse.
mais je digresse comme d'hab.
Donc
je sort de la grande surface spécialisée gélinotte, mes 25 Kg de
mélange basse cour sous le bras. De quoi nourrir les blogs locaux plus
d'une semaine.
la caissière souriante,
jeune, les traits bien trop tirés pour son âge et la coiffure donuts fatiguée aussi renversée qu'un wagon de déchèts nucléaires à la gare de triage de Drancy, me tend le drôle de distributeur dont je vous ai reporté la
tof du jour ci-dessus.
Quand je vois la
taille des arachides à l'intérieur, je me demande quel genre de piaf
mange cela par ici. je la regarde intrigué, mais un cadeau ne se refuse pas.
je remercie et lui souhaite une courte journée, lui balançant la grimace fripée qui me sert de sourire.
Bref.
j'accroche l'engin du plus joli rouge distingué sous la tonnelle, et
vais ramasser les œufs, enfin voir si il y en a, car comme vous le savez
tous,ce n'est pas trop l'époque. Comme les fraises.
Puis je
l'oublie jusqu'au lendemain matin, obnubilé que je le suis par toutes ces informations de première bourre, c'est le cas de le dire, que mon
Reader distille.
le lendemain, bien que ma paupière soit lourde sur mon kawa, rapport aux longues conversations avec insomnie ,ma pupille est attirée par la touche rouge extérieure
du donneur de kawettes.
mais !
mais il est quasiment vide !
je
ne tarde pas à repérer les coupables de ce pillage, on ne la fait pas à
un vieux pirate.
Un
gang bleu de quatre mésanges masquées de leur loup,utilisent le krav
maga à tour de rôle pour la dépouille, avant de se replier en ordre dans
un noisetier chez le voisin. Sans armes et sans violences aurait dit le niçois.
mais d’où les mésanges ont goutées aux cacahuètes ?
quel est ce nouvel effet de la mondialisation ?
Bon
vu le prix du paquet de pistache, je vous le dit, le distributeur va
rester vide un moment, à moins que je ne torpille un stock au hasard de
mes sorties, au
KDB peut être, de ce que j'ai vu, les blogueurs sont
moins friands de ce bidule que les remiz