la fraîche.
comme ce terme est expressif. j'aime bien babiller à la fraîche.
la ville dort encore.
quelques piafs étonnés que la chaleur ne les assomment pas, encore, s'expriment eux aussi dans le laurier du jardin.
la porte fenêtre ouverte je reste la à regarder les martinets exploser leurs scores.
Hier soir c'était bien orageux.on finissait de raccompagner à pied une copine qui avait défié le mousse sur la WI une partie de la journée.
les rues étaient aussi calmes et de se promener sous ce ciel noir dans Aulnay avait une petite atmosphère tim burton avec cette drôle de lumière changeante.
En passant devant les trompettes de Jericho le bosco m'interrompt dans la lecture de mon nexus
- tu entends ce bruit ?
un roulement feutré et sourd au loin.
mais j'ai la tête ailleurs, je viens de lire l'annonce de la disparition de JJ Cale et ma pile de 33 tours va en prendre un coup. moi qui pensait l'inviter pour un boeuf classos.
Et je vais pas faire des notes nécros toute les semaines. ça va risque de faire fuir le client. la lumière change encore.
#féchié !
- la pluie ...
Mais ma réponse arrive trop tard. un mur d'eau s'abat sur la rue. l'équipage finit le retour en courant. je reste la à traîner sous les grosses gouttes chaudes. trempé comme un sac, l'eau devant les yeux me faisant passer d''une lumière à une autre.
Allez JJ cause moi encore, une dernière fois, pour la route,
de la lumière ...