Un de ces matins de congés ensoleillé de printemps. surpris par ma grasse-mat et un peu ensuqué. je croise le mousse sur la table du petit déjeuner. lui devant ses céréales. moi devant mes biscuits.
le bosco seule personne vraiment responsable à bord est déjà à terre pour faire l'avitaillement.
- Est ce que tu sais ou est la tablette, elle est pas à sa place.
je lève une paupière. le soleil inonde la table de la salle a manger.
- d'abord tu déjeunes et après seulement saint youtube. cool.
- tiens donc et toi tu est déjà sur twitter ?
je lève le second et dernier sourcil. je me rappelle pas avoir été si direct avec mon reup. bon on se battait pas pour l'huma non plus. Au pire je prenais la dernière page pour les quatre carreaux de pif et hercule.
- c'est une déformation professionnelle , je rétorque. je balaye mon lecteur de nouvelles...
c'est une demie-vérité. je parcours mon reader ET je suis sur twitter.
Mais la moue qu'elle me renvoie n' est pas convaincue et la elle tacle.
- et comment tu faisait pour travailler avec l'ordinateur quand il y en avait pas ?
ça tue.
Je pense qu'elle évoque 'quand il n'y en avait pas à la maison'. je ne pense pas qu'elle me croit du crétacé.
- Et bien je vais t'expliquer
je plonge mon
pancake dans le brillant café. le demi-sel fait de suite une percée amoko cadiz.
- Vois tu j'écrivais soigneusement sur une feuille spéciale avec des jolis petits carreaux exprès. Comme les formulaires d'inscriptions pour les cartes de fidélités, tu vois ?
Faut essayer de rester concret et imagé quand on cause à la génération Z.
- Ensuite une dame tapait le texte sur un genre de machine qui créait une carte cartonnée pour presque chaque ligne écrite.
Elle tapait super vite et des dix doigts.
je dis ça parce que au bout de quarante ans, je suis avec peine à quatre ou cinq.
- Quand elle avait finie elle attrapait le gros paquet de cartes ,comme un gros livre de poche, et le tapait sur le coin de la table avant de l'enrouler avec trois élastiques.
Minimum.
l'élastique est important. Si les cartons se mélangeaient il fallait tout trier ligne à ligne pendant un bon bout de temps.
Elle ouvre des yeux , comme des billes.
- Ensuite j'allais avec mon précieux chargement à coté de la salle informatique, ou je n'avais pas le droit de rentrer.
Une immense pièce avec air conditionné, trois ou quatre lecteurs de bandes qui tournaient à tire larigo et des meubles avec des grosses gamelles comme celle que je met sur les fleurs l'hiver, vi celles sous l'appentis.
l'ordinateur un gros cube noir allait bien , de la je montre son bol, jusqu'à la rue.
un peu d'exagération, à peine, maintient toujours le récit.
- la il y avait une personne qui prenait mon programme et me délivrait une date de passage dans la machine pour lister les erreurs , le lendemain généralement.Mais son agenda était raturé par les urgences, et les tch'o comme moi patientaient souvent deux jours. Ça t'apprends à optimiser ton code.
Je recevais alors un joli listing bleu et blanc .
j'ai gagné.
Elle lâche le conflit et me regarde comme un martien, ou un écolo, enfin un truc improbable.
je regarde le soleil par la
baie vitrée.
Il parait que le ministre a bloqué la vente de
daibidule à yahoo. Je suis toujours étonné que yahoo existe encore à part sa base flickr et aussi qu'Orange se sépare de ces bijoux. Mais je ne suis qu'un
ancien, je n'ai rien a rajouté la.
J'ai demandé au spécialiste à bord de la vidéo, l'ado. La réponse laconique comme d'hab :
- YouTube saoule, je vais basculer chez viméo et dailymotion. Faut dire qu'on a tout compris avec free et que je n'ai pas créé de proxy pour son tube. Limitons l'utilisation ;.)
Tiens puisque je radote technologies et pouvoirs public si quelqu'un pouvait se pencher un peu sur le futur de l'impression
3D la haut au ministère, je sent bien la une nouvelle lame de fond.
Mais bon je débute dans les trucs en
tik.