juste pour,moi aussi, vous montrer les miens d'instantanés de cette semaine
Pas beaucoup parce que en fait depuis dimanche, je compte dès que je suis entouré de quidams. un - deux - trois - quatre - cinq.
Lui ? non , impossible.
un - deux , elle ? non , ha ha , NimPortNawaK !
C’est ma nouvelle marotte , je calcule ces discrets ⅕ de Solenopsis invicta.
Satanées Fourmis.
Ce matin dans mon RER B je suis parti tôt, bien trop tôt.
L’aube grise des travailleurs ,de ceux qui somnolent sous leur capuche , dont la tête vacille lentement, par à coup , doucement vers l’avant.
Pas des gens qui babillent , non les silencieux qui triment.
Il fait froid pour un petit matin de fin avril. je peux arrêter de compter , pas un quintillionième dans tout mon train de résultats pour ma requête, ici que des bosseurs.
De vrais grincheux.
il y a ceux qui ondulent avec leur gros casque hifi , yep comme bibi et ceux, plus nombreux, dont le regard paupières mi-closes semble perdu, la bas , loin, loin.
A coté de moi une panthère, rapport à son joli foulard qui l'emmitoufle stailleu fauve urbaine, lit le 20 minutes.
Avec attention.
Je sais, c’est pas bien de lire par dessus son voisin. ni de sa voisine d’ailleurs. mais mon œil un instant quitte la time-line Twitter pour voir le sujet.
Évidemment ,un truc sur la présidentielle, qui concerne les ⅕ , puisqu’il n’y en a que pour eux désormais.
La vilaine vague.
Pour lire ça avec autant d’attention à cette heure, bigre faut qu’elle se sente rudement concernée. logement ? chômage ? ou plus sûrement trouver la une mesure du racisme ambiant ?
Allez on est presque au bout. On va virer le mal faisant, torcher ces agences à la con et raisonner Frau Angéla
Mais quand même un sur cinq j’ai du mal à les trouver.
Même ailleurs que dans mon cher neuf trois vu qu’ici ils sont quand même, heureusement avec toute cette jeunesse, un peu moins nombreux.
Même pas la ,au détour d’un pré, ce vieux spécimen, largué
allez à plus, gardez vous du coté obscur. ;.)