Simple comme Bonjour

je déconne ,lourd.

impossible de remettre la main sur des chiffons propres dans la sainte barbe. je vous le dit , je perd mes bas.

faut dire que j’y suis, en bas, dans le bouillon.

loin de l’écume du titre de ce blog et des reflets irisés du soleil sur la crête de la vague.

yep.

je déconne ,grave.

Avant hier je fait une note je la publie , puis hop je me reprend , je me dit non c’est n'import-nawak, je déchire d'un clic numérique .Heureusement le net à de la mémoire , je viens de vous la resservir deuze [seconde version, pour les habitants des provinces éloignées]

En fait je fait le dos rond depuis une semaine. j’ai senti sans sortir les runes que quelque chose allait barrer en choupa.

je pense , moi aussi, au chom’du à quelques piges de la quille, heu sorry  j’oubliai le cadeau de 40 % en plus, de celui dont on a effacé le nom ici.
Ou la poisse,tiens,la scoumoune, la longue sarkosie. celle qu’on rembourse plus vraiment.

mais non. rien de tout ça. sûr !

je déconne,lourd.

Alors je ne sort plus du net ou juste pour promener Buck. Ce chien stupide et son bien associé de maitre dans l’aube finissante d’Aulnay sous.
Justement, Sept heures dix dans la rue la,ou pile a coté, dans la lumière jaune blafarde. Étonné, je croise un clampin trentenaire propre sur lui, genre affairé du neuf cube, avec sa mini sacoche cuir, qui part le pas décidé, vers la gare.

- sale con qu’il me marmonne en passant.

je m'arrête me retourne, mais le gonzo continue son chemin sans se retourner, je me dit :

je déconne ,grave.

t’est complétement largué mec, trop de rhum express ,quoique en y réfléchissant bien ,pas l’ombre de l'écorce d'un citron vert depuis plus d'une semaine, pas d'humeur.

Mais qu’est ce que je lui ai fait à ce gus ? Peut être ,c’est ce dingo de Buck, il ne supporte pas les clébardos.

on voit des choses si bizarre ces temps ci

je veux en avoir le cœur net. Le lendemain même heure , même latitude. la plus de doute , le respect se perd. je croise le même quidam , qui me gratifie le regard fuyant du même

- sale con

je déconne ,lourd.

je le laisse filer , abasourdi que je suis.
mais cela me travaille et puis je fréquente cette rue depuis mino, mince !
ha je te sent intéressé lecteur.
donc ce matin même heure même lieu même trottoir.
Comme je vois plus trop bien je vois un gus de loin , est ce lui ?
non , il était mieux habillé.
ha si , nos regards se croisent, pas un mot.
je fait dix mètres et je me retourne.
il s'est arrêté et me regarde.
ta dam ! duel!
ok je rebrousse chemin. nous voila au contact et il parle avant moi.
- je savais qu'on allait au clash,va y attache ton chien et on règle ça ici entre hommes.[bigre ça démarre fort]
- attend mon chien n'est pas méchant ,et je peux savoir ce que je t'ai fait?
- vas y j'ai vu comment tu me regardes style caillera et tu t’arrêtes pour me regarder, à ton age, tu pourrai être mon père.[presque ton grand père,fils] t'a qu' aller vers Chanteloup les jeunes ils te calmeront. t'a vu comment tu marches ?
- je marche comme je peux avec ce crétin de chien ,et si je m’arrête c'est parce que j'ai pas trop aimer ce que tu m'a dit il y a deux jours.
- certes je m'excuse pour ce que je t'ai dit y a deux jours , mais si tu veux y a pas de problème ,j'ai une lacrymo , une matraque [il range un truc dans sa sacoche] et je peux même te planter , j'aime pas comment tu m'a regardé. c'est un quartier tranquille ici, t'est nouveau toi [oui à peine cinquante piges] .on se dit bonjour par ici.[et normal l'ainé dit bonjour en premier]
- ok je m'excuse donc de t'avoir regardé de biais on est quitte ?
- oui, oui Ok , mais la je suis pressé aller on se sert la main et la prochaine fois on se dit bonjour...

je résume mais cela a bien durer cinq très LONGUES minutes sur ce foutu ruban d'asphalte jaune.
les médias devraient se calmer sur la sécurité
simple comme bonjour.
les runes ne s'étaient pas trompés, en rentrant j'ai demandé à mes enfants si j'avais le look racaille , ils m'ont rassuré , mais non tu ne porte pas XZXX, un nom de marque improbable que j'ai pas retenu.

je déconne ,grave.
cela me rappelle une histoire d'enfance , un vieux monsieur corse chez qui je passais quelquefois le mercredi, jeudi après-midi, et qui m'avait raconté sa vision du respect.
Cet homme si gentil ,avait le visage taillé à la serpe d'un bandit de montagne et l’œil aussi noir que la gomina d'ébène de ses cheveux plaqués.
j'étais un peu impressionné .mais il parlait si doucement qu'il fallait tendre l'oreille par dessus le buste de napoléon qui trônait sur la cheminée.
Donc il devait pour aller a l'école primaire traverser le village. jour de sa première rentrée , son papa lui avait confié un paquet de chiffon taché d'huile au fond de son cartable.
- Ange, tu ne le montres pas à tes copains, jamais , c'est notre SECRET. même si tu te bat il reste au fond du sac. MAIS ,si en traversant le village quelqu'un te manque de RESPECT , et bien...

soixante dix ans après il était tout heureux de raconter qu'a la fin de cette mémorable journée ,il avait juste eu les mains un peu huileuse à fouiller dans son sac pour son goûter.

je déconne ,lourd.

Avec ct'histoire de chiffons introuvables j'oublie de remercier tout ceux qui on fait un lien par ici depuis octobre, allez on sait pas de quoi demain sera fait, hein ;.)
 , un grand merci donc a :
blog de David Burlot
Princesse101
Aulnay libre
Bah !
Chez El Camino
Partageons mon avis
Une Autre Vie
Le Blog de Gabale
La revue de Stress
Je n'ai rien à dire ! et alors ??
Alter Oueb
[Unhuman]geek
Je pense donc j'écris
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Au comptoir de la Comète
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Le grumeau
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Les divagations NRV de cui cui fit l'oiseau.
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