Avec cet été indien flamboyant , certains profitent des derniers rayons plutôt pointus avant l’offensive du mauvais temps.
z’ont plutôt raison.
Moi je suis saisi d’une langueur monotone, je me terre .
je fuis la lumière du jour. Je parle peu, je bé-bégaye, j’écris plus.
le direct piqué ,comme les feuilles.
c’est même un effort de sortir déjeuner. Alors j’ai fini par décider de visiter une exposition de photos. Généralement ces galeries sont dans des endroits à la lumière plutôt réduite et peu fréquenté le midi. j’ai donc filé vers le musée de la vie romantique.
Une fois arrivé la, billet d'expo en poche , j’ai su que j’étais pas venu pour les photos.
le calme de la maison, la vue du jardin. il y avait quelque chose comme une atmosphère. Atmosphère ,pourtant on est assez loin de l'hôtel du nord.
le silence des pièces certainement ,et ces gens papotant en déjeunant sous les arbres du jardin. En tous cas ,je n’ai pas trouvé la réponse dans le pigeonnier de saison de la maîtresse de maison , enfin je pense que c’était elle , puisqu’elle trône sur la cheminée.
Ni dans l’oeil du justicier,nul doute, ni message ,dans cette confrérie.
j’ai re descendu l’escalier , toujours Chopin en musique de fond dans la pièce. j’allais sortir ,quand je l’ai vu la , au dessus de la terre cuite représentant la patronne de la mare au diable.
un petit tableau , tout riquiqui et sombre.
je suis resté scotché devant ce marin face à l'océan, la, jusqu'à la fin de ma pause.
voila l’histoire de mes Tofs du jour, mais tout ça c’est juste un leurre pour vous amener à une de mes chansons préférés de saison.
Introuvable jusqu’à ce jour , que je viens de dénicher , je remercie le monsieur qui nous a monté cette pépite pile pour la saison