LA solution

Vous avez remarqué ? c’est toujours quand il commence à peler que l’on nous interpelle , nous la plèbe sur ce scandale sans nom des exclus de notre société.
Mon regard a donc survolé ce gros cube de container rouge placé devant la gare du nord hier et encore ce matin.
il s’agit donc d’une action d’une association, le fil rouge de l’image, je cite :
“le container devient ici une œuvre artistique, dont l’ambition est d’interpeller le grand public sur les problématiques et les solutions apportées à des situations d’exclusion”
et bien moi j’ai donc mis dans ma boite LA solution.
 
car la phrase de Jean-claude est lumineuse.

ce gouvernement , encore que ce soit un grand mot , ce serait plutôt ce président et ses ministres reconductibles ne font RIEN pour ces oubliés.
Quoique si , première mesure de ce ‘nouveau’ pool ,supprimer l’ISF l’impôt ou le terme solidarité était employé,  juste utilisé ne rêvons pas  ,on se demande pourquoi ?
En tout cas voila 4 milliards en moins que ces malheureux ne verront jamais.
Vous êtes vous fait la remarque combien il sont de plus en plus nombreux chaque jour ?
Alors oui ce cube m’a interpellé ,c’est donc une œuvre d’art qui fonctionne.

Mais pourquoi ne pas placer ce joli post it rouge devant la cour de l’Elysée, hein, histoire de suivre l'avancement de ce dossier urgent sur le joli site associé, parce que nous à la Gare du Nord la problématique de la misère on la croise tout les jours de l’année.

De salut public

Dernières roses du jardin avant l’arrivée du froid. ce cousin de l’églantine des champs a bien du courage. Coincé entre deux murs de béton, dans une pauvre terre sa vitalité et sa résistance force le respect.
Puisqu’il est question de respect et que j’ai quelques fleurs j’en profite pour un salut publique à cette initiative du 25 novembre en parallèle de la journée internationale des violences faites au femmes, la journée de la jupe.
Hier soir en revenant de mon drive de courses hebdomadaire,arrêté au feu sous le Galion,pas le mien non ,celui d'Aulnay à la rose des vents , je bignolais une gazelle qui tenait la dragée haute à un capuchon détaché de son groupe de cagoulés en haut de l’escalier.
Il leur en faut de la tenacité et de la force à ces jeunes femmes d’aujourd’hui.
Dans mon Olympe les déesses dépassent parfois les dieux.
Mais IRL l’égalité , la parité et même la liberté de s’habiller et ce quelque soit le milieu , l’entreprise se heurte souvent à un mur de violences multi-formes.
Je me demande ce qu’il peut manquer à tout ces violents envers les femmes ?
car c’est sur il ne sont pas complets.
Oui , on peut pas vraiment dire que la condition des femmes évolue dans le bon sens ces dernières décennies.
Alors voila jeudi , malgré l’arrivée de l’hiver et de la neige , la fiancé  du pirate mettra une jupe , un geste hier si naturel et aujourd’hui éminemment politique.

giroflé , girofla

je ne sais pourquoi j’ai toujours une pensée en ce onze novembre pour les ‘plus jamais la guerre’. A cause du jour férié , oui  mais plus sûrement une réminiscence de l’enfance.
Tout  ces vénérables vieux messieurs éclopés avec leur grands drapeaux, leurs alignements de médailles. ici il manque un bras, la une jambe .
leur âge me semblait canonique , et je vais pourtant pas tarder à les rattraper
je sais plus bien si j’ai inventé le clairon qui était d’une tristesse à faire tomber les dernières feuilles d’automne , mais je me rappelle très bien d’une paire de béquille en bois , qui me semblait démesurée avec les coussinets en cuir que l’on place sous les bras.
Et puis il y a ces centaines de croix noires du fort de la Malmaison ou blanches de Cerny  qui heurtent mon regard a chaque fois que je passe la RN 2.
La plupart de ces dormeurs du val n’avaient pas vingt ans.
Aujourd’hui les marchands de canon se sont diversifiés , j’en ai même vu un dont la marque orne des cafetières .
what else..
Et bien les conflits se sont déplacés et le onze c’est rare qu’il fasse soleil.
allez je termine avec ce joli couplet de giroflé girofla , chanter hier par Montand et qui ferai un joli slam bien actuel

• Tant qu'il y aura des militaires
• Soit ton fils, soit le mien,
• On ne verra, par toute la terre
• Jamais rien de bien !
• On te tuera pour te faire taire,
• Par derrière, comme un chien :
• Et tout ça pour rien !
• Et tout ça pour rien ! — — (Rosa Holt, Giroflé, girofla , 1935)

Appel de la brise

les choses les plus incongrues sont parfois à l'origine d'une Note.
c'est l'avantage d'un blog.
je vous l'ai dit novembre c'est la chute des mots.que des mots , pour l'instant.
puis il y a une telle somme de sujets prenants en ce moment , que bon un peu de futilité me sied.
le zéphir de ce lundi matin sera donc le sifflet de ma cocotte minute.
Donc je pars au chagrin dans la brume malgré un fort vent. Chemin faisant je croise ce petit bout de carton qui claque en haut d’un poteau.
je me suis toujours demandé pourquoi les dispensateurs s'appliquaient ainsi à insérer des pubs sur les poteaux en bois.
bon ça va disparaître y en a de moins en moins, des poteaux en bois , pis aussi des démarcheurs , la pub papier est en chute libre ,le diable d'internet encore.

Mais bon pourquoi si haut , certes je suis petit , mais généralement il sont fichés bigrement hors d'atteinte.
pensent-t-ils qu'on va grimper au mat de cocagne pour une éventuelle ristourne ? on est des tas a être fatigué de la publicité,entre autres, mais pour le moins celle la est insolite.
donc le claquement sec du carton a attiré mon regard
mais oui ! les numéros d'urgence , c'est une bonne idée pour les distraits dans mon genre.
car si tout le monde à un portable ,combien d'entre nous les ont enregistrés ?

Et tiens ,puisque il est question d'appel , de brise, de pub  et que cette semaine est bluesy sur Aulnay je vous sort un petit  ' they call me the breeze' et oui c'est aussi de la pub, pour qui déja  ? avant de disparaitre, enfin, moi aussi comme ce petit carton ,emporté par le vent d'hiver de la tempête qui vient .

Du street Art-de la mémoire-AK47 & Ray ban

J’ai lu un article dernièrement sur le street art dans un des blogs star de cloche merle.

Psss ! moi j’apprécie depuis longtemps les jolis graffs.
bon ,dans cette note, le tremblant tag dudit palmer en question n’était que l’égo-signature un peu surdimentionnée d’un boutonneux escaladeur.
pas de quoi saloper une feuille A4.
Mais, oui , il y a peu d’endroit libre d’expression sur les murs d’Aulnay. on ne manque pas pourtant de friches industrielles.
Dans le coin je vois que les berges du canal qui sont l'espace Cartier éphémère de cet enfin reconnu art contemporain.

là , il y a toujours passé Bobigny de jolis spécimens a découvrir.
Comme la photo du jour ou celui ci par exemple ,

cette photo prise lors des premiers jour de grève d’Octobre ,me trottait dans la rétine depuis un moment.
Ou avais je déja vu cette image ? 

ça m'a pris quelques jours et puis j’ai trouvé,la mémoire visuelle est donc séquentielle, pas de dichotomie de ce coté la.

étonnante ressemblance non ?
voulue ou pas , faudrait contacter l’artiste. peut être une démo pour Paris Match ?
la peinture , elle , elle a peut être déjà été remplacée.

mais en ce dimanche  ciel est trop noir pour que j’aille vérifier.

All in blues

Moi , c’est le titre qui m’a fracassé l’oeil . Aulnay all blues.
avec les premiers froids j'ai toujours l'œil qui pique dans ces petits matins.
pour les vieux raseurs tout gris,ceussent qui ont usés une dizaine de boots en plus d’un demie-siècle dans notre bourgade, il est clair qu’accueillir un festival de blues coule de source.
Du Mississipi direct dans la Morée.
Y a quoi ? trente cinq ans , pt’être bien plus près de quarante, la haut à Emmaus mes vieux potos usaient leurs vingt ans dans des soirées de tarots éperdues.
- Sortir ?
- t’as de la thune pour l’essence ?
j’ai jamais rien entravé aux tarots , le petit ,le chien et aussi mais ça n'a rien à voir au foot.
Alors pour m’occuper je changeai les skeuds,des 33 tours à manipuler avec précaution.
- va pas me les rayer, je te fume.

Janis , Billie, Clapton , Armatrading , Muddy , John lee ...
Ouhhh la la , les nuits d’hier sont toujours un peu bleues .

à l’aube un peu comme à l’heure ou a été prise cette photo , chacun s’arrachait vers son chemin.

Aujourd’hui , la vie ,le move qui mouve, a tout changée , ou presque.
je dors huit heures, la cité se prénomme l’Europe et le rap et le slam sont ses fleurons.
oui , tout les blues.
c’est une belle initiative que ce festival.
Alors sortez donc un peu de votre boum boum la semaine prochaine
profitez de cet écho de Chicago , qui glisse jusqu’au Cap

move on,  lachez donc votre Mojo pour une soirée a Aulnay sous.

le pieu d'Halloween

Dimanche c’était Halloween , j’avais fait le plein de sbec au cas ou une horde de quémandeurs passeraient dans ma rue d'Aulnay sous pour changer un peu de l'hélico.
mais il y a eu choux blanc de la mode Anglo-saxonne.
Pas l’ombre d’un ectoplasme en culotte courte.
En fait de néfastes qui apportent misère et désolation c'est plus que dans le monde IRL .
ouai'psss , les Vampyrs.
Mais si, ces saigneurs des pauvres gens apparu vers 1725 dans l’actuelle Hongrie.
Enfin toute ressemblance avec la pipolerie actuelle ne pourrait être que fortuite.
je dis ça , je dis rien hein ,pas de président , ni d'actuel directeur de banque mondiale qui veut être calife à la place du précédent nommé , non non.
j’avais préparé une note la dessus mais ce n’aurait pas fait rire nos futurs retraités.
Oui ceux qui s'attendaient à une retraite à 55 ans pour favoriser le travail des jeunes.
au lieu de ça ils ont pris deux ans.
De toutes façon je ne doute pas qu’ils affûtent le pieu de leur bulletin de vote pour la cérémonie.
celle de dans deux ans. 
pendant ce temps ça ergote 60 ? 62 ?
décidément deux ans , c'est le leitmotiv.
Allez ,aujourd’hui c’est différent on a changé de mois , d'heure, de coupon mensuel et de moral. 
y a juste un ou deux baltringues qu'on a conservé.
et hop encore un deux.
Novembre le mois des brumes, un régal pour les marins et les pirates , je sens que je vais flooder grave vos reader .
mais la nuit se disperse.
Entre chien et loups je dois filer.
faut que je tienne encore deux ans.
allez un pt'i bonbon , tiens .

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