mémoire de tanche

samedi matin
le soleil d'octobre a cette lumière des regrets d’été. La veille , Escape assez tôt de la réunion des blogueurs d’Aulnay . Tiens , soiree fort réussie ,pleins de nouveaux et pluralité des points de vues avec la présence des pointures locale de la politique. le tout assaisonné de rires , vannes et sourire en coin.
Bref un bon moment d’échanges.
Mais en ce lumineux saturday un peu de détente, avant une semaine qui s’annonce chargée.
Pour échapper à la Sarkostrose , un bol d’air s’impose.
Je décide de profiter de l’offensive de cet été indien pour réveiller le petit braconnier trappeur. me voila donc accompagné de mes squaws au coeur d’une forêt de l’Aisne à la recherche d’un étang ou j’ai pécho ma première tanche .
Comme guidé par un mémo visuel à la terminator je déniche en deux coups les gros l’endroit des initiés.
Cinquantes piges , rien n’a bougé. toujours aussi sauvage et silencieux. juste le souffle du vent dans les chênes. c’est comme si le temps c’était arrêté.
pouf !.
je décide de profiter de l’enchantement de ce sortilège du temps . Je suis sûre que si je reste derrière les hautes herbes jusqu'à l'arrivée d’une harde de ragots venant s’abreuver mon sort fonctionnera.
Adieu les deux ans de plus de retraite à la sortie de ce bois.
Trois brûlures simultanées et quelques cris d’effraies m’oblige à battre en retraite.
le poisson c’est vengé, désormais c’est moi qui ai la mémoire d’une tanche.
Les mosquitos tigres, gardiens des lieux me rappellent au bon soin de l’antique lotion au vinaigre , préparatif indispensable à la pêche.
Raté pour le sort.
il me faudra donc lutter avec tout un chacun cette semaine.
lutter contre le temps.